Monsieur Ndiaye,
Je prends la liberté de m’adresser à vous directement en tant que citoyen sénégalais. Après tout, vous êtes premier ministre, directeur de campagne d’Abdoulaye Wade, ce qui a motivé vos propos de ce Week End envers Ibrahima Fall.
Il est bon de rappeler que dans un Sénégal jadis aux valeurs non encore dissolues dans la contreculture post alternance, un individu de votre engeance, n’aurait certainement pas été propulsé dans la position qui est la vôtre d’agir sur les destinées des dignes sénégalais. La redevabilité envers votre mentor et la veulerie n’expliquent pas à elles seules les attaques indignes que vous commettez en l’endroit d’un illustre fils du Sénégal que n’importe quel autre pays du globe serait fier de porter au pinacle.
Vous revenez de Guinguineo, votre fief dit-on, tout frais, folâtre. Chauffé à blanc par votre mentor pousse-au-crime, et il s’est dit que vous n’auriez pas apprécié (sic.) la récente descente du candidat Ibrahima Fall dans « votre » fief. Depuis quand cette portion du territoire vous appartient-il au point de décider qui peut y faire une visite politique ou pas? Vous prévalez-vous d’un quelconque droit féodal qui n’est plus de mise à moins que votre gouverne ignore que nous sommes en République?
En tant que citoyen, j’observe la constance de l’inanité de vos déclarations politiques avec une relative tolérance du fait de vos insuffisances intellectuelles, mais je ne puis supporter davantage vos basses œuvres envers un homme qui a pour seul tort de porter des valeurs que vous haïssez : l’honnêteté, la compétence, la droiture pour ne citer que ceux-là.
Il est plus que temps d’arrêter cette folkrorisation de la vie politique, ponctuée, d’injures, de formules creuses, de petites phrases mesquines afin de se trouver un entrefilet dans un journal. Il est fort à parier que vous et vos congénères libéraux, ne vous enorgueillissez que d’être les serviles laquais de M Wade, prêts à postillonner un flot d’injures sur n’importe quel sénégalais qui aurait l’audace de le contredire.
C’est justement de ces pratiques dont se sont détournés les sénégalais, fatigués qu’ils sont de subir votre flagornerie et le mépris que vous leur renvoyez, qui transpire même dans la livrée bleue qui vous sert d’accoutrement ou de vos demeures bâties avec la sueur volée aux sénégalais qui ne vous élèveront jamais aux honneurs.
Quelle est cette obsession névrotique chez vous de vous en prendre à Monsieur Ibrahima Fall, l’un de nos compatriotes qui ne se conjugue qu’au superlatif lorsqu’il s’agit de grandeur, de compétence, de droiture et de vertu? Quelle outrecuidance! Vous, dont-il se susurre sur un ton goguenard y compris dans les chaumières libérales, la décennie laborieuse que vous avez passé à courir derrière une simple licence en droit à l’université. Vous qui devriez éviter même de regarder dans les yeux Monsieur Fall en tant que produit le moins aboutit de notre système éducatif, vous vous permettez sans vergogne de vous prononcer sur son droit ou l’opportunité de servir le Sénégal.
Au delà de ces considérations factuelles, quelle inconséquence de vouloir disqualifier un homme pour son âge (69 ans) alors que nous avons un grabataire (Wade 88 ans) dont Ahmet Khalifa Niasse disait qu' « il mettait un pied dans le troisième âge » bien avant l’alternance du fait de sa tendance pathologique au délire? Même dans votre sincère désir de voler au secours de votre mentor Wade, vous ne faite qu’exposer davantage (il est vrai à votre corps défendant et on ne peut vous tenir rigueur) l’escroquerie politique qui consiste en sa troisième candidature à la présidentielle.
Je devine qu’après cette sortie qui doit vous rendre si fier, tout ce que comptait le marigot libéral de laquais vous a appelé pour vous féliciter de cet acte « courageux » en bons « adulescents ».
Pourriez-vous une fois relever le débat politique et être à la hauteur de la fonction qui par une improbable erreur de casting dans un vrai Sénégal, vous échoit? Derrière cette attitude de fier-à-bras et les propos disgracieux que vous tenez à l’égard d’Ibrahima Fall, transparait la trame d’un mauvais film même pas de série B, avec un acteur médiocre qui joue le rôle du macho pour masquer l’affolement de son clan devant un adversaire crédible. Votre bluff peine à cacher votre désarroi d'être ridicule en affichant vos insuffisances un peu trop vite, ce qui est en général le cas à chaque que vous vous aventurer à solliciter votre intellect.
Nous aurions aimé vous voir en contradicteur sérieux et articulé comme Ibrahima Fall est entrain de le faire à chacune de ses interventions. Votre absence de jugement notoire vous a poussé à l’ignorer dans un premier temps (c’est la moins mauvaise de vos idées), sentant son aura grandissant sur la jeunesse et le peuple en général, vous avez décidé de le vilipender même si l’homme, en grand seigneur a déjà dit qu’il ne donnera aucun coup. Ce faisant, il ne faisait que vous inviter à une autre façon de faire la politique, et vous n’y avez vu que faiblesse et occasion de lâches attaques.
Vous devez savoir que, pendant que vous l’attaquez, Ibrahima Fall rencontre ses compatriotes, discute avec eux, et vous savez quoi? les sénégalais l’aiment chaque jour davantage et puisque vous êtes plus informé que moi, vous devriez le savoir. Je suis aussi persuadé que vous avez suivi son intervention à l’émission « Perspective 2012 » où il a laissé entendre que si les sénégalais avaient l’heur de faire de lui leur serviteur le 26 février prochain, eh bien tenez-vous le pour dit et perdez-en votre sommeil, vous et votre clan allez rendre compte devant la justice.
Au fait, j’allais oublier que dans l’un de vos arguments spécieux contre la venue de M Fall dans cette présidentielle, vous lui reprochez qu’il a été absent du pays, je dois avouer qu’il a été absent, car voyez-vous de son temps, on ne devenait pas ministre par hasard, et sortir du gouvernement n’était pas une fin en soi. Et c’est peut-être parce qu’il était très compétent qu’il a été recruté à un niveau de responsabilité des plus hauts dans la plus haute organisation du monde. Peut-être que si vous aviez assidument suivi vos cours de droit public, notamment le droit de la fonction publique ou encore votre cours de droit international public, vous sauriez ce que signifient les concepts d’ « obligation de réserve », d’ «obligation de neutralité ». Le cas échéant, je vous enverrai à la lecture utile de l’article 1.1 b) du Chapitre I du Statut du personnel des Nations Unies, cela vous aidera à adopter une conduite la hauteur de votre serment d’…avocat?
Papa Djibril Kanté,
Je prends la liberté de m’adresser à vous directement en tant que citoyen sénégalais. Après tout, vous êtes premier ministre, directeur de campagne d’Abdoulaye Wade, ce qui a motivé vos propos de ce Week End envers Ibrahima Fall.
Il est bon de rappeler que dans un Sénégal jadis aux valeurs non encore dissolues dans la contreculture post alternance, un individu de votre engeance, n’aurait certainement pas été propulsé dans la position qui est la vôtre d’agir sur les destinées des dignes sénégalais. La redevabilité envers votre mentor et la veulerie n’expliquent pas à elles seules les attaques indignes que vous commettez en l’endroit d’un illustre fils du Sénégal que n’importe quel autre pays du globe serait fier de porter au pinacle.
Vous revenez de Guinguineo, votre fief dit-on, tout frais, folâtre. Chauffé à blanc par votre mentor pousse-au-crime, et il s’est dit que vous n’auriez pas apprécié (sic.) la récente descente du candidat Ibrahima Fall dans « votre » fief. Depuis quand cette portion du territoire vous appartient-il au point de décider qui peut y faire une visite politique ou pas? Vous prévalez-vous d’un quelconque droit féodal qui n’est plus de mise à moins que votre gouverne ignore que nous sommes en République?
En tant que citoyen, j’observe la constance de l’inanité de vos déclarations politiques avec une relative tolérance du fait de vos insuffisances intellectuelles, mais je ne puis supporter davantage vos basses œuvres envers un homme qui a pour seul tort de porter des valeurs que vous haïssez : l’honnêteté, la compétence, la droiture pour ne citer que ceux-là.
Il est plus que temps d’arrêter cette folkrorisation de la vie politique, ponctuée, d’injures, de formules creuses, de petites phrases mesquines afin de se trouver un entrefilet dans un journal. Il est fort à parier que vous et vos congénères libéraux, ne vous enorgueillissez que d’être les serviles laquais de M Wade, prêts à postillonner un flot d’injures sur n’importe quel sénégalais qui aurait l’audace de le contredire.
C’est justement de ces pratiques dont se sont détournés les sénégalais, fatigués qu’ils sont de subir votre flagornerie et le mépris que vous leur renvoyez, qui transpire même dans la livrée bleue qui vous sert d’accoutrement ou de vos demeures bâties avec la sueur volée aux sénégalais qui ne vous élèveront jamais aux honneurs.
Quelle est cette obsession névrotique chez vous de vous en prendre à Monsieur Ibrahima Fall, l’un de nos compatriotes qui ne se conjugue qu’au superlatif lorsqu’il s’agit de grandeur, de compétence, de droiture et de vertu? Quelle outrecuidance! Vous, dont-il se susurre sur un ton goguenard y compris dans les chaumières libérales, la décennie laborieuse que vous avez passé à courir derrière une simple licence en droit à l’université. Vous qui devriez éviter même de regarder dans les yeux Monsieur Fall en tant que produit le moins aboutit de notre système éducatif, vous vous permettez sans vergogne de vous prononcer sur son droit ou l’opportunité de servir le Sénégal.
Au delà de ces considérations factuelles, quelle inconséquence de vouloir disqualifier un homme pour son âge (69 ans) alors que nous avons un grabataire (Wade 88 ans) dont Ahmet Khalifa Niasse disait qu' « il mettait un pied dans le troisième âge » bien avant l’alternance du fait de sa tendance pathologique au délire? Même dans votre sincère désir de voler au secours de votre mentor Wade, vous ne faite qu’exposer davantage (il est vrai à votre corps défendant et on ne peut vous tenir rigueur) l’escroquerie politique qui consiste en sa troisième candidature à la présidentielle.
Je devine qu’après cette sortie qui doit vous rendre si fier, tout ce que comptait le marigot libéral de laquais vous a appelé pour vous féliciter de cet acte « courageux » en bons « adulescents ».
Pourriez-vous une fois relever le débat politique et être à la hauteur de la fonction qui par une improbable erreur de casting dans un vrai Sénégal, vous échoit? Derrière cette attitude de fier-à-bras et les propos disgracieux que vous tenez à l’égard d’Ibrahima Fall, transparait la trame d’un mauvais film même pas de série B, avec un acteur médiocre qui joue le rôle du macho pour masquer l’affolement de son clan devant un adversaire crédible. Votre bluff peine à cacher votre désarroi d'être ridicule en affichant vos insuffisances un peu trop vite, ce qui est en général le cas à chaque que vous vous aventurer à solliciter votre intellect.
Nous aurions aimé vous voir en contradicteur sérieux et articulé comme Ibrahima Fall est entrain de le faire à chacune de ses interventions. Votre absence de jugement notoire vous a poussé à l’ignorer dans un premier temps (c’est la moins mauvaise de vos idées), sentant son aura grandissant sur la jeunesse et le peuple en général, vous avez décidé de le vilipender même si l’homme, en grand seigneur a déjà dit qu’il ne donnera aucun coup. Ce faisant, il ne faisait que vous inviter à une autre façon de faire la politique, et vous n’y avez vu que faiblesse et occasion de lâches attaques.
Vous devez savoir que, pendant que vous l’attaquez, Ibrahima Fall rencontre ses compatriotes, discute avec eux, et vous savez quoi? les sénégalais l’aiment chaque jour davantage et puisque vous êtes plus informé que moi, vous devriez le savoir. Je suis aussi persuadé que vous avez suivi son intervention à l’émission « Perspective 2012 » où il a laissé entendre que si les sénégalais avaient l’heur de faire de lui leur serviteur le 26 février prochain, eh bien tenez-vous le pour dit et perdez-en votre sommeil, vous et votre clan allez rendre compte devant la justice.
Au fait, j’allais oublier que dans l’un de vos arguments spécieux contre la venue de M Fall dans cette présidentielle, vous lui reprochez qu’il a été absent du pays, je dois avouer qu’il a été absent, car voyez-vous de son temps, on ne devenait pas ministre par hasard, et sortir du gouvernement n’était pas une fin en soi. Et c’est peut-être parce qu’il était très compétent qu’il a été recruté à un niveau de responsabilité des plus hauts dans la plus haute organisation du monde. Peut-être que si vous aviez assidument suivi vos cours de droit public, notamment le droit de la fonction publique ou encore votre cours de droit international public, vous sauriez ce que signifient les concepts d’ « obligation de réserve », d’ «obligation de neutralité ». Le cas échéant, je vous enverrai à la lecture utile de l’article 1.1 b) du Chapitre I du Statut du personnel des Nations Unies, cela vous aidera à adopter une conduite la hauteur de votre serment d’…avocat?
Papa Djibril Kanté,