C'est avec un grand intérêt, mais aussi et surtout en tant que journaliste, qu'en parcourant les sites web sénégalais, j'ai cliqué sur le titre: « Le journalisme sénégalais est-il un contradicteur? ». Cette contribution signée Assane Ngom, étudiant en droit à Paris et secrétaire général du mouvement des jeunes pour le développement du Sénégal (MJDDS), a été publiée sur Dakaractu.com et Senego.com, peut-être même sur d'autres sites. Cet auteur du dimanche a cru bon de critiquer les journalistes sur leur méthode de travail, notamment ceux qui sont spécialisés dans la politique. Assane Ngom ne les trouve pas assez percutants, pas assez incisifs, très superficiels et peut-être même connivents. C'est sa vision des choses. Elle aurait mérité qu'on s'y attarde, surtout qu'il y a de quoi critiquer les journalistes sénégalais en moment. Il le faut certes, mais pas de cette façon. Le problème dans ce cas précis, c'est que notre compatriote Assane Ngom, n'a pas assez réfléchi au problème et donc ne pouvait pas dire des choses pertinentes sur le sujet.
En lisant son papier, il est impossible de ne pas remarquer les maladresses dans la rédaction, dans la hiérarchie des idées et dans les exemples fournis. Alors que certaines parties sont très bien écrites et structurées, d'autres le sont beaucoup moins, et ça, ce n'est pas logique. En cherchant un peu sur internet, qu'est ce que je trouve? Un papier identique à la virgule près. Assane Ngom a juste mis « Sénégal » à la place de « France » et remplacé « mai 2012 » (élection présidentielle en France) par « février 2012 ». Après tout, il faut être cohérent. Le papier a été piqué dans le blog de Philippe Bilger, qui l'a publié le 9 novembre 2011. Voir: http://www.philippebilger.com/blog/2011/11/le-journalisme-politique-est-il-%C3%A0-la-hauteur-.html. A tout cela on ajoute les noms de Souleymane Jules Diop et d'Abdou Latif Coulibaly, sans oublier de citer la RTS et WalfTv, histoire de montrer qu'un travail sérieux a été fait, et le tour est joué. Franchement, ne vous gênez pas, lisez les deux papiers et jugez par vous-mêmes.
Hélas, cette pratique est très courante dans les contributions signés par nos compatriotes dans les journaux et les sites web. Mais quand on attaque les journalistes sur leur terrain, avec si peu d'armes en plus, ça mérite bien une petite réponse.
Bocar Alpha Kane, Journaliste (Paris)
En lisant son papier, il est impossible de ne pas remarquer les maladresses dans la rédaction, dans la hiérarchie des idées et dans les exemples fournis. Alors que certaines parties sont très bien écrites et structurées, d'autres le sont beaucoup moins, et ça, ce n'est pas logique. En cherchant un peu sur internet, qu'est ce que je trouve? Un papier identique à la virgule près. Assane Ngom a juste mis « Sénégal » à la place de « France » et remplacé « mai 2012 » (élection présidentielle en France) par « février 2012 ». Après tout, il faut être cohérent. Le papier a été piqué dans le blog de Philippe Bilger, qui l'a publié le 9 novembre 2011. Voir: http://www.philippebilger.com/blog/2011/11/le-journalisme-politique-est-il-%C3%A0-la-hauteur-.html. A tout cela on ajoute les noms de Souleymane Jules Diop et d'Abdou Latif Coulibaly, sans oublier de citer la RTS et WalfTv, histoire de montrer qu'un travail sérieux a été fait, et le tour est joué. Franchement, ne vous gênez pas, lisez les deux papiers et jugez par vous-mêmes.
Hélas, cette pratique est très courante dans les contributions signés par nos compatriotes dans les journaux et les sites web. Mais quand on attaque les journalistes sur leur terrain, avec si peu d'armes en plus, ça mérite bien une petite réponse.
Bocar Alpha Kane, Journaliste (Paris)