Rentrée scolaire 2011-2012 : La COSYDEP parle de ses espoirs et de ses inquiétudes;

A l'entame de la nouvelle année scolaire 2011 – 2012, la COSYDEP est animée par un sentiment mitigé. La coalition nourrit de grands espoirs avec les résolutions des acteurs sociaux et le prochain programme de l’éducation et de la formation. Cependant elle demeure inquiète avec l'approche des échéances électorales.


Les espoirs

Sur le premier aspect, les recommandations de Saly 4, qui réaffirment la nécessité de restructurer le mouvement syndical enseignant par un cadre unique : Coordination Nationale des Syndicats de l’Enseignement (CNSE), peuvent augurer d'une année scolaire correcte. La COSYDEP s'engage à accompagner les acteurs vers cette unité.

Le prochain PDEF, avec la qualité du système comme thème majeur et la prise en charge effective des enfants à besoins éducatifs spéciaux comme recommandation forte de la coalition, devrait permettre l'atteinte des objectifs de l'éducation pour tous.


Les inquiétudes

Par ailleurs, l'approche des élections, avec les menaces de perturbation sociale, suscite une grande inquiétude pour la COSYDEP. Elle demande à tous les acteurs de faire preuve de responsabilités pour qu'il n’y ait pas d'incidence sur le quantum horaire et par conséquent sur la qualité des apprentissages.

Déjà les menaces sont réelles avec les manifestations des corps émergents pour le paiement d’un élément de leur salaire, les primes scolaires. La COSYDEP interpelle l'Etat à résoudre définitivement cette question en reversant leurs traitements dans la masse salariale de la fonction publique. La COSYDEP rappelle que : autant il est exigé à l’enseignant de l’acquitter de son devoir dans l’espace éducatif, autant il incombe à l’administration scolaire de mettre en place le dispositif lui permettant de payer le salaire et à temps.


A 3 ans de l'échéance de 2015, la COSYDEP invite tous les acteurs de l'éducation et de la formation à œuvrer pour la sauvegarde d'un climat social à même de favoriser une année de qualité au seul bénéfice des apprenants, garçons et filles.