Dans le cadre du renforcement de l'offre du transport urbain, la première phase 2023-2026 du projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a été lancée ce jeudi 30 mai 2024 par le CETUD. Ce projet consiste en l'acquisition de 380 autobus neufs à motorisation gaz qui renforceront et moderniseront le parc de matériel roulant sur 14 lignes, la construction de deux ateliers-dépôts pour la maintenance et le remisage des bus, des travaux d'aménagement urbain portant sur 30 km de voiries, huit carrefours, des arrêts de bus et terminus. L'investissement global pour cette phase est de 267 milliards de francs Cfa financé par l'Etat du Sénégal (57 milliards), la Banque européenne d'investissement (109,5), l'agence française de développement (67,9 milliards), la Coopération Allemande à travers la Banque de développement et de l'Union européenne.
Venu présider la cérémonie de lancement au nom de ministre des Infrastructures et des transports terrestres Transports El Malick Ndiaye, le Secrétaire général dudit Cheikh Ahmadou Bamba Sy déclare que ce projet est d'une importance capitale. "Le BRT a été lancé dans sa phase et mise en circulation commerciale depuis deux semaines et le Train express régional est fonctionnel depuis deux ans. Il s'agit d'un projet structurant qui va permettre de restructurer de façon globale, le réseau de transport urbain dakarois de façon globale", dit-il.
Il ajoute : "Cela va englober toute la région de Dakar et toutes les communes. Et dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici deux ans (octobre 2026), avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz respectant les exigences de l'environnement. Et la construction de deux dépôts modernes à Ouakam et Keur Massar".
Selon lui, des milliers d'emplois seront créés et des kilomètres de routes seront aménagés.
Toutefois, M. Sy a fait savoir que l'ambition des autorités est de développer des champions nationaux en matière de transport. "Dans le cadre du BRT, les opérateurs sont actionnaires. Et ce partenariat est porté par le Fonsis, mais à terme, ce sont les opérateurs privés nationaux qui seront actionnaires dans le projet BRT. Et ce projet est fait pour les opérateurs privés et la société nationale Dakar Dem Dikk", a-t-il.
Concernant le risque de suppression de certains réseaux de transport en commun, le Sg du ministère des Transports rassure qu'il n'y aura pas de suppression de ligne. Ainsi, il tient à éclaircir qu'il s'agit de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse qui est le BRT et le Ter.
Aïda Ndiaye Fall
Venu présider la cérémonie de lancement au nom de ministre des Infrastructures et des transports terrestres Transports El Malick Ndiaye, le Secrétaire général dudit Cheikh Ahmadou Bamba Sy déclare que ce projet est d'une importance capitale. "Le BRT a été lancé dans sa phase et mise en circulation commerciale depuis deux semaines et le Train express régional est fonctionnel depuis deux ans. Il s'agit d'un projet structurant qui va permettre de restructurer de façon globale, le réseau de transport urbain dakarois de façon globale", dit-il.
Il ajoute : "Cela va englober toute la région de Dakar et toutes les communes. Et dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici deux ans (octobre 2026), avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz respectant les exigences de l'environnement. Et la construction de deux dépôts modernes à Ouakam et Keur Massar".
Selon lui, des milliers d'emplois seront créés et des kilomètres de routes seront aménagés.
Toutefois, M. Sy a fait savoir que l'ambition des autorités est de développer des champions nationaux en matière de transport. "Dans le cadre du BRT, les opérateurs sont actionnaires. Et ce partenariat est porté par le Fonsis, mais à terme, ce sont les opérateurs privés nationaux qui seront actionnaires dans le projet BRT. Et ce projet est fait pour les opérateurs privés et la société nationale Dakar Dem Dikk", a-t-il.
Concernant le risque de suppression de certains réseaux de transport en commun, le Sg du ministère des Transports rassure qu'il n'y aura pas de suppression de ligne. Ainsi, il tient à éclaircir qu'il s'agit de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse qui est le BRT et le Ter.
Aïda Ndiaye Fall
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