La cérémonie d’ouverture des « Rencontres CNP-Entreprises du Pôle Nord » a eu lieu ce jeudi 26 Octobre 2023, à Saint-Louis. Présidée par le Gouverneur de région, la rencontre a vu la participation des Présidents des Chambre de Commerce, d’Industrie et
d’Agriculture, des chefs d’entreprises, des présidents des chambres de métiers, des représentants de départements ministériels et des élus locaux des régions de Saint-Louis, MATAM et Louga.
Dans son allocution d’ouverture, le Président du CNP, M. Baidy AGNE, a tenu à faire noter les potentialités économiques des régions du nord. En effet, faut-il le rappeler, des terres arables, la zone sylvo-pastorale, le fleuve Sénégal…auxquels il faut rajouter les plates-formes pétrolières et gazières font que le Pôle Nord regorge de ressources naturelles et de potentialités économiques qui doivent être valorisées davantage.
Mais selon le patron du CNP “cela exige plus de réformes structurelles à l’amélioration du climat des affaires, plus de mesures incitatives à l’investissement privé, plus de soutien de l’Etat aux opérateurs économiques. En conséquence, je suis persuadé aussi que vous me direz que la politique nationale de décentralisation que le Secteur Privé Régional est celle qui permet plus d’écoute, plus de flexibilité et plus de convergences d’intérêts dans le partenariat public/privé à l’échelle des territoires économiques régionaux.
Alors, il est important que la voix des entreprises soit mieux entendue et davantage prise en compte surtout dans le contexte socio-politique actuel,”a plaidé M. AGNE.
Ainsi, se demande-t-il, “devons-nous nous contenter d’écouter les candidats à l’élection présidentielle expliquer nos préoccupations, celles des entreprises ? Devons-nous laisser les uns et les autres, dire ce qui est bon pour l’entreprise qui investit, ce qui est bon pour les opérateurs économiques ?Devons-nous attendre qu’ils pensent pour nous, et nous prescrivent des ordonnances dans le cadre de leurs programmes respectifs à même d’améliorer la situation économique des entreprises ?” Pour le patron du CNP la réponse est NON!
En effet selon lui, “la pensée économique positive et réaliste, il nous appartient de la porter, mais aussi de porter une appréciation relative à toute offre de programme touchant nos intérêts. En effet, qui mieux que les riziers ici présents peuvent parler de leurs difficultés d’accès au foncier, au financement et aux marchés ! Qui mieux que les agro-industriels en ce qui concerne la concurrence déloyale et les entraves à l’exportation ! Souvenons-nous de cette filière tomate parfaitement intégrée hier et saucissonnée aujourd’hui !
Que dire des maux dont souffrent nos artisans, notamment l’accès au financement et aux marchés publics, et en plus aujourd’hui, ils nous informent de leur difficulté de trouver des jeunes voulant se former, aller en apprentissage. Cette jeunesse qui préfère le « petit business rapide » et le « Jakarta ». Et pourtant, le secteur de l’artisanat devrait être le 1er secteur pourvoyeur d’emplois comme dans les pays les plus développés. La pêche artisanale ! Les pêcheurs nous soulignent qu’elle ne permet plus de générer des revenus décents. Le secteur du Btp, où vous avez notre jeunesse qui a laissé sa place aux ouvriers guinéens, maliens, nigériens.
Notre secteur du tourisme, après avoir fait montre d’une grande résilience, a besoin de plus d’accompagnement financier pour sa mise à niveau et sa compétitivité par rapport aux autres destinations. Et enfin le numérique qui a besoin d’un écosystème régional favorable à son développement.” a avancé M. Agne
Si la question de l’emploi est une priorité nationale, le patron du CNP estime que ce sont l’artisan, le pêcheur, le rizier, l’agro-industriel, ainsi que les privés du Btp, du tourisme, du numérique, du commerce, etc. qui peuvent prescrire cette ordonnance de portée républicaine. Mais selon lui, cette question de l’emploi des jeunes ne saurait ainsi être traitée isolément de la levée des facteurs bloquant le développement et la pérennité des entreprises.
Ces deux jours de travaux seront donc l’occasion selon le M. AGNE de se pencher sur la situation économique et le climat des affaires des entreprises du Pôle Nord, notamment toutes les préoccupations relatives à la fiscalité, la douane, le foncier, la législation du travail, le financement, l’accès aux marchés publics, le dialogue public/privé, l’assistance du dispositif d’appui au secteur privé, etc.
Parce que selon lui “il est important que la voix des opérateurs économiques et investisseurs privés soit entendue, mais aussi que nous puissions renforcer nos relations de partenariat avec les Chambres de Commerce et les Chambres des Métiers. Le Pouvoir Politique appartient aux acteurs politiques, mais le Pouvoir Economique, c’est Nous, le Secteur Privé, toutes sensibilités confondues,”a-t-il conclu .
d’Agriculture, des chefs d’entreprises, des présidents des chambres de métiers, des représentants de départements ministériels et des élus locaux des régions de Saint-Louis, MATAM et Louga.
Dans son allocution d’ouverture, le Président du CNP, M. Baidy AGNE, a tenu à faire noter les potentialités économiques des régions du nord. En effet, faut-il le rappeler, des terres arables, la zone sylvo-pastorale, le fleuve Sénégal…auxquels il faut rajouter les plates-formes pétrolières et gazières font que le Pôle Nord regorge de ressources naturelles et de potentialités économiques qui doivent être valorisées davantage.
Mais selon le patron du CNP “cela exige plus de réformes structurelles à l’amélioration du climat des affaires, plus de mesures incitatives à l’investissement privé, plus de soutien de l’Etat aux opérateurs économiques. En conséquence, je suis persuadé aussi que vous me direz que la politique nationale de décentralisation que le Secteur Privé Régional est celle qui permet plus d’écoute, plus de flexibilité et plus de convergences d’intérêts dans le partenariat public/privé à l’échelle des territoires économiques régionaux.
Alors, il est important que la voix des entreprises soit mieux entendue et davantage prise en compte surtout dans le contexte socio-politique actuel,”a plaidé M. AGNE.
Ainsi, se demande-t-il, “devons-nous nous contenter d’écouter les candidats à l’élection présidentielle expliquer nos préoccupations, celles des entreprises ? Devons-nous laisser les uns et les autres, dire ce qui est bon pour l’entreprise qui investit, ce qui est bon pour les opérateurs économiques ?Devons-nous attendre qu’ils pensent pour nous, et nous prescrivent des ordonnances dans le cadre de leurs programmes respectifs à même d’améliorer la situation économique des entreprises ?” Pour le patron du CNP la réponse est NON!
En effet selon lui, “la pensée économique positive et réaliste, il nous appartient de la porter, mais aussi de porter une appréciation relative à toute offre de programme touchant nos intérêts. En effet, qui mieux que les riziers ici présents peuvent parler de leurs difficultés d’accès au foncier, au financement et aux marchés ! Qui mieux que les agro-industriels en ce qui concerne la concurrence déloyale et les entraves à l’exportation ! Souvenons-nous de cette filière tomate parfaitement intégrée hier et saucissonnée aujourd’hui !
Que dire des maux dont souffrent nos artisans, notamment l’accès au financement et aux marchés publics, et en plus aujourd’hui, ils nous informent de leur difficulté de trouver des jeunes voulant se former, aller en apprentissage. Cette jeunesse qui préfère le « petit business rapide » et le « Jakarta ». Et pourtant, le secteur de l’artisanat devrait être le 1er secteur pourvoyeur d’emplois comme dans les pays les plus développés. La pêche artisanale ! Les pêcheurs nous soulignent qu’elle ne permet plus de générer des revenus décents. Le secteur du Btp, où vous avez notre jeunesse qui a laissé sa place aux ouvriers guinéens, maliens, nigériens.
Notre secteur du tourisme, après avoir fait montre d’une grande résilience, a besoin de plus d’accompagnement financier pour sa mise à niveau et sa compétitivité par rapport aux autres destinations. Et enfin le numérique qui a besoin d’un écosystème régional favorable à son développement.” a avancé M. Agne
Si la question de l’emploi est une priorité nationale, le patron du CNP estime que ce sont l’artisan, le pêcheur, le rizier, l’agro-industriel, ainsi que les privés du Btp, du tourisme, du numérique, du commerce, etc. qui peuvent prescrire cette ordonnance de portée républicaine. Mais selon lui, cette question de l’emploi des jeunes ne saurait ainsi être traitée isolément de la levée des facteurs bloquant le développement et la pérennité des entreprises.
Ces deux jours de travaux seront donc l’occasion selon le M. AGNE de se pencher sur la situation économique et le climat des affaires des entreprises du Pôle Nord, notamment toutes les préoccupations relatives à la fiscalité, la douane, le foncier, la législation du travail, le financement, l’accès aux marchés publics, le dialogue public/privé, l’assistance du dispositif d’appui au secteur privé, etc.
Parce que selon lui “il est important que la voix des opérateurs économiques et investisseurs privés soit entendue, mais aussi que nous puissions renforcer nos relations de partenariat avec les Chambres de Commerce et les Chambres des Métiers. Le Pouvoir Politique appartient aux acteurs politiques, mais le Pouvoir Economique, c’est Nous, le Secteur Privé, toutes sensibilités confondues,”a-t-il conclu .