L'accusé qui s'exprime en wolof même si son interlocuteur lui parle en français, est revenu sur ses relations avec le nommé Makhtar Diokhané, présenté comme le cerveau des Sénégalais combattants de Boko Haram, mais aussi avec l'Imam Alioune Ndao.
Selon le professeur de Mathématiques, sa rencontre avec Makhtar Diokhané est motivée par la recherche de la vérité après que des rumeurs ont été distillées sur des Sénégalais qui se seraient rendus dans des zones de conflit. "J'ai rencontré Makhtar Diokhané et je lui ai demandé s'il avait fréquenté Boko Haram, il m'a répondu par l'affirmative. De la même manière, il m'a confirmé que des Sénégalais sont morts dans cette zone", a expliqué l'accusé.
Au sujet de sa rencontre avec l'Imam Alioune Ndao, il apprend au tribunal que c'est suite à une déclaration de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio qu'il a voulu avoir des explications. "Cheikh Tidiane Gadio a déclaré qu'en Libye, il y a des camps jihadistes où on parle le wolof. Pour moi, rien n'était clair dans la mesure où l'État du Sénégal ne pouvait pas ignorer que ses fils ont rejoint la Libye et y sont morts. Je le prenais pour un piège. J'ai voulu avoir un avis tranché sur la question. Vu que mon ami allait à Kaolack, j'en ai profité pour recueillir l'avis de l'Imam Ndao qui s'y connait en Géopolitique", laisse entendre Boubacar Decoll Ndiaye qui par moments se perd dans ses explications. Et les relances du président de la chambre criminelle n'aideront pas à comprendre ce que l'accusé veut vraiment dire. Tout ce qu'on peut retenir de sa rencontre avec l'Imam Ndao, c'est que ce dernier ne partageait pas ses inquiétudes au sujet des sénégalais ayant rejoint les zones de conflit comme la Libye, la Syrie ou le Nigeria. "Pour l'Imam, ce n'est pas un piège", rapporte Boubacar Decoll Ndiaye qui n'a pas détaillé ce qu'il entend par piège.
Selon le professeur de Mathématiques, sa rencontre avec Makhtar Diokhané est motivée par la recherche de la vérité après que des rumeurs ont été distillées sur des Sénégalais qui se seraient rendus dans des zones de conflit. "J'ai rencontré Makhtar Diokhané et je lui ai demandé s'il avait fréquenté Boko Haram, il m'a répondu par l'affirmative. De la même manière, il m'a confirmé que des Sénégalais sont morts dans cette zone", a expliqué l'accusé.
Au sujet de sa rencontre avec l'Imam Alioune Ndao, il apprend au tribunal que c'est suite à une déclaration de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio qu'il a voulu avoir des explications. "Cheikh Tidiane Gadio a déclaré qu'en Libye, il y a des camps jihadistes où on parle le wolof. Pour moi, rien n'était clair dans la mesure où l'État du Sénégal ne pouvait pas ignorer que ses fils ont rejoint la Libye et y sont morts. Je le prenais pour un piège. J'ai voulu avoir un avis tranché sur la question. Vu que mon ami allait à Kaolack, j'en ai profité pour recueillir l'avis de l'Imam Ndao qui s'y connait en Géopolitique", laisse entendre Boubacar Decoll Ndiaye qui par moments se perd dans ses explications. Et les relances du président de la chambre criminelle n'aideront pas à comprendre ce que l'accusé veut vraiment dire. Tout ce qu'on peut retenir de sa rencontre avec l'Imam Ndao, c'est que ce dernier ne partageait pas ses inquiétudes au sujet des sénégalais ayant rejoint les zones de conflit comme la Libye, la Syrie ou le Nigeria. "Pour l'Imam, ce n'est pas un piège", rapporte Boubacar Decoll Ndiaye qui n'a pas détaillé ce qu'il entend par piège.
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