Un jeu de chaises musicales, des entrées et des départs ! Telles ont été les remarques faites hier après l’annonce du Premier ministre qui donne la composition de la nouvelle équipe gouvernementale.
Des ministres ont certes changé de portefeuille, mais restent toujours à la tête de département de souveraineté.
Les ministères sont tous importants, mais la place qu’occupe un ministère de souveraineté est à l’image de son rang dans la nomenclature gouvernementale et son rang à l’échelle internationale.
En effet, le rôle régalien de l’État est incarné par certains ministères, notamment l’armée, la justice et la sécurité (police). Il peut également inclure la diplomatie et la politique monétaire.
Parmi les ministres désignés hier, quatre sont des acteurs politiques certes, mais des hommes de droit. Pourquoi ce choix de juristes, militants des droits de l’homme ou encore Constitutionnaliste?
La réponse peut être détenue par l’autorité suprême qui a probablement fait « son casting » en se focalisant sur le statut d’hommes de droit, de ministres expérimentés.
Me Sidiki Kaba s’est très tôt consacré à la défense et à la sauvegarde des droits de l’Homme aussi bien au Sénégal que sur le continent africain en général. L’actuel ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a fait, en 1981, la section sénégalaise d’Amnesty International avant de rejoindre l’Organisation Nationale de Défense des Droits de l’Homme (ONDH). Il en assurera d’abord la vice-présidence de 1987 à 1995 et ensuite la présidence jusqu’en 2000.
Ismaïla Madior Fall, Agrégé de droit public et de science politique, est Professeur titulaire des Universités de classe exceptionnelle. Il fut ministre de la justice, ministre d'État auprès du Président de la République et maintenant, à la tête de la diplomatie sénégalaise en remplacement de Me Aïssata Tall Sall, ancien ministre des affaires étrangères. Cette dernière nommée, la remplace en devenant garde des sceaux, ministre de la justice. Connaissant l’avocate chevronnée et marquant sa présence dans plusieurs dossiers judiciaires, Me Aïssata Tall Sall ne semble pas être en terrain inconnu.
Enfin, Me Oumar Youm, juriste inscrit au tableau de l'Ordre des Avocats de Dakar, a été responsable des questions relatives au droit civil et commercial et assure la gestion du portefeuille de la clientèle banques et sociétés commerciales. Il a été ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales ensuite ministre de la gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire mais aussi, porte-parole du gouvernement. Il s’éloigne de la table du conseil des ministres, avant de revenir aux commandes aux forces armées après un bref passage à l’assemblée nationale en tant que président du groupe parlementaire BBY.
Ces ministères de souveraineté confiés à ces « amoureux du droit » sont-ils entre des mains expertes? Le défi est lancé à leur niveau...
Des ministres ont certes changé de portefeuille, mais restent toujours à la tête de département de souveraineté.
Les ministères sont tous importants, mais la place qu’occupe un ministère de souveraineté est à l’image de son rang dans la nomenclature gouvernementale et son rang à l’échelle internationale.
En effet, le rôle régalien de l’État est incarné par certains ministères, notamment l’armée, la justice et la sécurité (police). Il peut également inclure la diplomatie et la politique monétaire.
Parmi les ministres désignés hier, quatre sont des acteurs politiques certes, mais des hommes de droit. Pourquoi ce choix de juristes, militants des droits de l’homme ou encore Constitutionnaliste?
La réponse peut être détenue par l’autorité suprême qui a probablement fait « son casting » en se focalisant sur le statut d’hommes de droit, de ministres expérimentés.
Me Sidiki Kaba s’est très tôt consacré à la défense et à la sauvegarde des droits de l’Homme aussi bien au Sénégal que sur le continent africain en général. L’actuel ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a fait, en 1981, la section sénégalaise d’Amnesty International avant de rejoindre l’Organisation Nationale de Défense des Droits de l’Homme (ONDH). Il en assurera d’abord la vice-présidence de 1987 à 1995 et ensuite la présidence jusqu’en 2000.
Ismaïla Madior Fall, Agrégé de droit public et de science politique, est Professeur titulaire des Universités de classe exceptionnelle. Il fut ministre de la justice, ministre d'État auprès du Président de la République et maintenant, à la tête de la diplomatie sénégalaise en remplacement de Me Aïssata Tall Sall, ancien ministre des affaires étrangères. Cette dernière nommée, la remplace en devenant garde des sceaux, ministre de la justice. Connaissant l’avocate chevronnée et marquant sa présence dans plusieurs dossiers judiciaires, Me Aïssata Tall Sall ne semble pas être en terrain inconnu.
Enfin, Me Oumar Youm, juriste inscrit au tableau de l'Ordre des Avocats de Dakar, a été responsable des questions relatives au droit civil et commercial et assure la gestion du portefeuille de la clientèle banques et sociétés commerciales. Il a été ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales ensuite ministre de la gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire mais aussi, porte-parole du gouvernement. Il s’éloigne de la table du conseil des ministres, avant de revenir aux commandes aux forces armées après un bref passage à l’assemblée nationale en tant que président du groupe parlementaire BBY.
Ces ministères de souveraineté confiés à ces « amoureux du droit » sont-ils entre des mains expertes? Le défi est lancé à leur niveau...