Refus de 100 000 FCFA de « Sukërou Koor » venant de l’assemblée nationale : Guy Marius dénonce un vampirisme des ressources


Le député a une fois de plus dénoncé ce qu'il considère comme l'accaparement des ressources destinées aux citoyens sénégalais. Cette fois-ci, il s'en est pris à ses collègues parlementaires, qu'il juge trop avides. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, il a declaré  avoir refusé une enveloppe de 100 000 FCFA en guise de « Sukërou Koor » après le Ramadan et le Karem pour d'autres... 
 
« L'Assemblée nationale du Sénégal m'a proposé de prendre 100 000 FCFA de "Sukëru Koor". J'ai refusé de les prendre. Je dénonçais ces pratiques bien avant que le peuple sénégalais ne fasse de moi son représentant à l'Assemblée nationale du Sénégal. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais accepter ces 100 000 FCFA de "Sukërou Koor" de l'Assemblée nationale alors que... »
 
Il a ensuite rappelé que : « les travailleurs du FERA de Pikine Est courent après 10 mois d'arriérés de salaire, les surveillants de l'Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UNCHK) courent après trois (03) mois d'arriérés de salaire, les jeunes du programme xeyu ndaw ni courent aussi après des mois d'arriérés de salaire, les conseillers en emploi de l'ANPEJ courent après trois (03) mois d'arriérés de salaire. »
 
Poursuivant, il ajoute : « Ce "Sukërou Koor" distribué par l'Assemblée nationale procède d'une logique d'accaparement, de "paaco", de détournement, de parasitisme, de vampirisme des ressources des Sénégalais au profit de personnes qui ne sont que des serviteurs, des représentants du peuple sénégalais. »
 
Enfin il fustigé le fait que : « Cette Assemblée nationale, en plus de refuser son contrôle par la commission de comptabilité et de contrôle de l'Assemblée nationale pendant les 12 mois que j'en ai été le vice-président, continue des pratiques d'un autre temps. Vivement une nouvelle majorité à l'Assemblée nationale du Sénégal pour une 15e législature de rupture, de transformation. Pour une Assemblée réellement nationale, démocratique, populaire.»
Mercredi 17 Avril 2024
Mouhamadou Moustapha GAYE