Ce vendredi 15 mars 2024, la cour suprême doit statuer sur le recours déposé par le parti démocratique sénégalais portant annulation du scrutin du 24 mars prochain. Mais pour l’expert électoral, Ndiaga Sylla, le conseil constitutionnel a déjà tranché les cas de figure possible.
« En conséquence, si les décrets sont censurés par la cour suprême, le processus sera poursuivi, soit le 31 mars 2024 par le président M. Sall, soit le 02 juin par le président de l’assemblée nationale assurant la suppléance », a-t-il expliqué.
Pour ce qui est de la dissolution du conseil constitutionnel exigée par le PDS, il estime que « toute tentative de dissolution du conseil constitutionnel à cette étape du processus électoral serait contraire aux principes édictés par le protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Le processus électoral est irréversible », prévient-il.
Dans tous les cas, Ndiaga Sylla salue l’initiative prise pour la décrispation du climat social et politique. « La libération des détenus parmi lesquels un candidat à l’élection présidentielle et l’un des principaux leaders politiques du Sénégal favorise la pacification du climat pré-électoral et est salutaire pour la justice, l’équité et la démocratie », a-t-il magnifié.
« En conséquence, si les décrets sont censurés par la cour suprême, le processus sera poursuivi, soit le 31 mars 2024 par le président M. Sall, soit le 02 juin par le président de l’assemblée nationale assurant la suppléance », a-t-il expliqué.
Pour ce qui est de la dissolution du conseil constitutionnel exigée par le PDS, il estime que « toute tentative de dissolution du conseil constitutionnel à cette étape du processus électoral serait contraire aux principes édictés par le protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Le processus électoral est irréversible », prévient-il.
Dans tous les cas, Ndiaga Sylla salue l’initiative prise pour la décrispation du climat social et politique. « La libération des détenus parmi lesquels un candidat à l’élection présidentielle et l’un des principaux leaders politiques du Sénégal favorise la pacification du climat pré-électoral et est salutaire pour la justice, l’équité et la démocratie », a-t-il magnifié.
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