Réaction de Youssou Ndour déçu par la décision des 5 sages (audio)


Réaction de Youssou Ndour déçu par la décision des 5 sages (audio)
Youssou N'Dour
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Le chanteur populaire dont la candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel

 
"Le Sénégal et son peuple ont mal. Cinquante-deux-ans de Constitution démocratique viennent d’être balayés. Nous avons été trahis par cette décision honteuse. Ni le peuple sénégalais ni les spécialistes sérieux du droit constitutionnel n’ont été entendus. Le combat continue.
Lundi 30 Janvier 2012
RFI




1.Posté par sogno cadior le 30/01/2012 15:43
BOU GUÉWEL RÉPPÉ THI KHARÉLOU MOU DJINNE KHÉPP KO

LOU YOUSSOU NDOUR AK IDY SAPP THI CAMPAGN BI KHÉPP KO

L'enterrement des griots dans les baobabs creux est signalé depuis de longue date au Sénégal, un premier descriptif de cette coutume funéraire remonte à 1594. Le griot occupe en pays wolof ,sérère, et lebou comme dans une bonne partie de l'Afrique noire, le bas de l'échelle sociale. Méprisés et redoutés, les griots, mais aussi leurs femmes et enfants, n'étaient pas enterrés en pleine terre. En effet, s'ils l'étaient, le sol serait rendu stérile pour toujours. Lors du cérémonial funéraire, le griot revêtu de ses plus beaux vêtements, était porté jusqu'au baobab creux. A l'arrivée devant le baobab, les jeunes gens se précipitaient pour entrer les premiers, en se livrant à une lutte armée acharnée. Le combat ne cessait que lorsqu'un deuxième combattant a vaincu le premier : tous deux faisaient alors entrer le griot dans l'arbre sous les applaudissements et les chants d'éloges des femmes. Les deux vainqueurs étaient considérés comme des héros pour les jeunes filles, tandis que les autres jeunes hommes, vaincus au cours de cette lutte, avaient perdu leur honneur et avili leur famille : ils trouveront difficilement à se marier…Au Burkina Faso, dans la région de Dakoro, on retrouve ce même mode de sépulture, exclusivement réservé aux lépreux et pratiqué par tous les Dogon de la plaine. Toutefois, ce sont les baobabs ayant une seule ouverture vers le haut qui étaient privilégiés ; les corps étaient alors descendus verticalement dans le creux. Ce mode de sépulture était provoqué par la crainte de cette maladie et le fait que si le cadavre était mis en pleine terre, la pluviométrie deviendrait insuffisante et que le sol, les céréales cultivées, les puits seraient souillés.



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