Plusieurs leaders de l'opposition et des citoyens qui souhaitent la tenue de l'élection présidentielle se sont donnés rendez-vous, ce samedi 24 février au Terrain HLM Grand-Yoff. Une occasion pour le mandataire de la coalition Diomaye Président, de demander à la population de poursuivre les manifestations jusqu'à ce que le chef de l'Etat, Macky Sall fixe une date pour l'élection.
"C'est fondamental de poursuivre les manifestations jusqu'à ce qu'il comprenne", a lancé Amadou Ba devant la presse. Pour lui, "ce sont les projets inavoués de Macky Sall qui créent une crise et qui alimentent une crise. Le fait qu'il tarde à fixer une date d'élection, c'est un aveu terrible pour un président. Cela signifie qu'il a perdu d'avance l'élection présidentielle. La population a montré qu'elle veut changer d'air, d'époque, de période. Pour une bonne sortie, il doit accompagner le pays, pour son dernier acte de grandeur. Plutôt que de faire des manœuvres qui risquent de plonger le pays dans une crise qui ne va épargner personne, y compris lui. S'il ne fixe pas la date de l'élection jusqu'au 2 avril, c'est là où le Sénégal va entrer dans des difficultés, des périodes de trouble. C'est fondamental de poursuivre les manifestations jusqu'à ce qu'il comprenne", lâche-t-il.
"C'est fondamental de poursuivre les manifestations jusqu'à ce qu'il comprenne", a lancé Amadou Ba devant la presse. Pour lui, "ce sont les projets inavoués de Macky Sall qui créent une crise et qui alimentent une crise. Le fait qu'il tarde à fixer une date d'élection, c'est un aveu terrible pour un président. Cela signifie qu'il a perdu d'avance l'élection présidentielle. La population a montré qu'elle veut changer d'air, d'époque, de période. Pour une bonne sortie, il doit accompagner le pays, pour son dernier acte de grandeur. Plutôt que de faire des manœuvres qui risquent de plonger le pays dans une crise qui ne va épargner personne, y compris lui. S'il ne fixe pas la date de l'élection jusqu'au 2 avril, c'est là où le Sénégal va entrer dans des difficultés, des périodes de trouble. C'est fondamental de poursuivre les manifestations jusqu'à ce qu'il comprenne", lâche-t-il.
Interpellé sur l'amnistie évoquée par le chef de l'État lors de son entretien avec la presse, Amadou Ba souligne que "personne n'est demandeur. S'il veut le faire, il a sa majorité. Amnistie et impunité, c'est différent. On attend de voir", indique-t-il.
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