Le peuple sénégalais traverse aujourd’hui des moments très sombres de son histoire : six personnes tuées et des dizaines de blessés graves en quelques jours suite à la décision très contestée du Conseil Constitutionnel en date du 27 janvier 2012. Un seul homme porte la responsabilité de cette tragédie. Il s’agit d’Abdoulaye Wade, président de la république du Sénégal. En effet, cet homme qui a reçu en 2000, le pouvoir de façon pacifique, s’entête à se représenter aux prochaines élections présidentielles contre l’avis de la grande majorité des constitutionalistes sénégalais qui ont clairement indiqué que la Constitution du pays ne lui donnait droit qu’aux deux mandats qu’il a déjà exercés.
Cependant, le 27 janvier 2011, les membres du Conseil Constitutionnel valident la candidature anticonstitutionnelle d’Abdoulaye Wade pour l’élection présidentielle du 26 février 2012 prochain et invalident en même temps, celles d’autres candidats jugés gênants pour le régime, comme celle du chanteur Youssou Ndour. Cette décision s’explique logiquement par les avantages que le président Wade leur a accordés à quelques semaines de l’élection: augmentation substantielle de leurs salaires, octroi de véhicules de luxe...
Malheureusement, ce type de scénario est monnaie courante en Afrique avec des conséquences souvent dramatiques. La Côte d’Ivoire avec ses milliers de morts suite à la décision du Conseil Constitutionnel de déclarer le président sortant vainqueur de l’élection présidentielle, en est une parfaite illustration. Le Sénégal qui commence à compter ses morts, souhaiterait faire l’économie de cette voie sans issue.
Ainsi, les forces vives de la Nation Sénégalaise sont prêtes au sacrifice suprême pour barrer la route à la forfaiture qu’un homme de plus de 85 ans- avec la complicité de la justice et de l’administration - veut nous imposer avec en ligne de mire, un projet de dévolution monarchique qui vise à se faire succéder à la tête du pays par son propre fils.
Devant cette situation lourde de dangers pour le pays, la communauté sénégalaise établie au Canada, inquiète de la tournure des évènements, interpelle le premier ministre, Stéphane Harper, et lui demande de prendre fait et cause pour le peuple sénégalais en dénonçant publiquement l’attitude du président Wade, comme l’a fait les gouvernements français et américain. Le Canada, ce grand pays démocratique, a toujours montré la voie dans le respect des principes démocratiques à travers le monde et sa voix s’est toujours fait entendre lorsque les droits humains sont brimés. Ainsi, la communauté sénégalaise du Canada et leurs sympathisants sont en droit d’attendre du gouvernement Harper un positionnement clair contre ce régime aux aboies et sanguinaire envers son propre peuple qui exprime légitiment et pacifiquement son droit.
MOUVEMENT DU 23JUIN - CANADA
Cependant, le 27 janvier 2011, les membres du Conseil Constitutionnel valident la candidature anticonstitutionnelle d’Abdoulaye Wade pour l’élection présidentielle du 26 février 2012 prochain et invalident en même temps, celles d’autres candidats jugés gênants pour le régime, comme celle du chanteur Youssou Ndour. Cette décision s’explique logiquement par les avantages que le président Wade leur a accordés à quelques semaines de l’élection: augmentation substantielle de leurs salaires, octroi de véhicules de luxe...
Malheureusement, ce type de scénario est monnaie courante en Afrique avec des conséquences souvent dramatiques. La Côte d’Ivoire avec ses milliers de morts suite à la décision du Conseil Constitutionnel de déclarer le président sortant vainqueur de l’élection présidentielle, en est une parfaite illustration. Le Sénégal qui commence à compter ses morts, souhaiterait faire l’économie de cette voie sans issue.
Ainsi, les forces vives de la Nation Sénégalaise sont prêtes au sacrifice suprême pour barrer la route à la forfaiture qu’un homme de plus de 85 ans- avec la complicité de la justice et de l’administration - veut nous imposer avec en ligne de mire, un projet de dévolution monarchique qui vise à se faire succéder à la tête du pays par son propre fils.
Devant cette situation lourde de dangers pour le pays, la communauté sénégalaise établie au Canada, inquiète de la tournure des évènements, interpelle le premier ministre, Stéphane Harper, et lui demande de prendre fait et cause pour le peuple sénégalais en dénonçant publiquement l’attitude du président Wade, comme l’a fait les gouvernements français et américain. Le Canada, ce grand pays démocratique, a toujours montré la voie dans le respect des principes démocratiques à travers le monde et sa voix s’est toujours fait entendre lorsque les droits humains sont brimés. Ainsi, la communauté sénégalaise du Canada et leurs sympathisants sont en droit d’attendre du gouvernement Harper un positionnement clair contre ce régime aux aboies et sanguinaire envers son propre peuple qui exprime légitiment et pacifiquement son droit.
MOUVEMENT DU 23JUIN - CANADA