Raffinage : Le DG de la SAR invite les autorités à appuyer les raffineries pour les mettre à niveau


Oumar Diop, le Directeur Général de la Société africaine de raffinage, lors de l’ouverture du salon international de l’énergie et du pétrole en Afrique, a invité les autorités à appuyer les raffineries de l’Afrique de l’Ouest à mettre les investissements nécessaires et à se mettre à niveau.
«  Sur la spécification des produits qui est un point important, le gasoil utilisé au Sénégal a une teneur en soufre extrêmement élevée, au niveau de la CEDEAO il y a eu des réflexions qui sont en train d’être posées pour voir dans le cadre de la CEDEAO comment anticiper sur les normes définies au niveau de l’association des raffineurs africains. Mon opinion sur les certifications est qu'il faut que les autorités puissent appuyer les raffineries de l’Afrique de l’Ouest à mettre les investissements nécessaires et à se mettre à niveau », dira t-il.
Comme le pétrole brut est un produit local, il faudrait qu’au niveau du raffinage que l’on puisse tirer profit des découvertes selon M Diop. « Il y a plusieurs interrogations à ce niveau, est ce que la raffinerie va être en mesure de traiter le brut découvert ? Est-ce qu’on n’aura pas à redimensionner l'outil de raffinage. En interne on a beaucoup réfléchi et on va sortir toutes nos recommandations sur le sujet ».
 Objectif de 60 heures de coupure en 2016
Le secrétaire général de la SENELEC, Abdoulaye Dia, a annoncé que la Senelec en 2011 avait cumulé plus de 900 heures de coupure, « aujourd’hui avec les efforts faits, nous en sommes à 70 heures et nous espérons le faire baisser encore à 60 cette année », a-t-il annoncé. Le défi d’avoir un kilowatt heure bon marché reste la cible cependant, puisque celui du Sénégal reste le plus élevé de la sous-région.
Jeudi 19 Mai 2016
Macdush D