C'est connu, les présidents africains plébiscitent toujours les masques blancs en robe noire pour les représenter ou régler leurs différends à l'étranger. Dakaractu vous livre l'enquête de nos confrères de la "Lettre du Continent".
Dans leur dernière livraison, le journal de la rue Montmartre à Paris, fait état du cas, somme toute emblématique, de l'omniprésence des avocats français dans les affaires africaines. A titre illustratif, la "Lettre du Continent" évoque le dossier des Biens mal acquis (BMA) qui a fini de faire couler beaucoup d'encre et de salive sous nos cieux.
Et Karim Wade s'invita à la danse
Selon la "Lettre du Continent", après avoir fait appel à Olivier Pardo, Ludovic Landivaux et Elizabeth Thomas-Werner, Malabo a transféré en 2012, le dossier au cabinet Metzner & associés. Ce dernier tente désormais de le conserver coûte que coûte après la brutale disparition de son fondateur Olivier Metzner, en mars. Pour muscler leur défense, les collaborateurs de l'ex-ténor recourent à Jean-Yves Le Borgne. Associé du même cabinet, Emmanuel Marsigny défend toujours Teodorin Obiang Mangue. Mais l'atmosphère délétère régnant actuellement entre les murs du 100 rue de l'Université, depuis le suicide de sa figure tutélaire, pourrait avoir prochainement raison de cette cohésion.
Du côté congolais, Denis Sassou-Nguesso reste fidèle à Francis Teitgen, Jean-Pierre Versini-Campinchi et Simone Bernard-Dupré. Du côté de la famille Bongo, Georges Arama, un fidèle d'Ali Bongo, et Patrick Maisonneuve sont toujours plébiscités.
Dans l'affaire Patrice Talon, Thomas Boni Yayi, toujours selon la "Lettre du Continent", a fait appel à l'ancien bâtonnier Christian Charrière-Bournazel. Africain dans l'âme, ce dernier fut le conseil de l'ex-président camerounais Amadou Ahidjo. Dans le même pays, il défend sa consœur Lydienne Yen-Eyoum, emprisonnée dans le cadre de l'opération Epervier. Ce dernier représente également l'Etat sénégalais en France dans le dossier des BMA visant notamment Karim Wade.
Sorti de nulle part, Emmanuel Altit a fait une entrée remarquée dans les réseaux africains en défendant - non sans résultats -Laurent Gbagbo devant la CPI. Il vient déjà d'obtenir le renvoi à novembre de l'audience de confirmation des charges requises contre l'ex-président ivoirien. Altit étend son périmètre africain en se présentant désormais comme le nouveau défenseur de Michel-Thierry Atangana. La défense de l'Etat ivoirien reste du ressort de Jean-Paul Benoît et Jean-Pierre Mignard.
Dans leur dernière livraison, le journal de la rue Montmartre à Paris, fait état du cas, somme toute emblématique, de l'omniprésence des avocats français dans les affaires africaines. A titre illustratif, la "Lettre du Continent" évoque le dossier des Biens mal acquis (BMA) qui a fini de faire couler beaucoup d'encre et de salive sous nos cieux.
Et Karim Wade s'invita à la danse
Selon la "Lettre du Continent", après avoir fait appel à Olivier Pardo, Ludovic Landivaux et Elizabeth Thomas-Werner, Malabo a transféré en 2012, le dossier au cabinet Metzner & associés. Ce dernier tente désormais de le conserver coûte que coûte après la brutale disparition de son fondateur Olivier Metzner, en mars. Pour muscler leur défense, les collaborateurs de l'ex-ténor recourent à Jean-Yves Le Borgne. Associé du même cabinet, Emmanuel Marsigny défend toujours Teodorin Obiang Mangue. Mais l'atmosphère délétère régnant actuellement entre les murs du 100 rue de l'Université, depuis le suicide de sa figure tutélaire, pourrait avoir prochainement raison de cette cohésion.
Du côté congolais, Denis Sassou-Nguesso reste fidèle à Francis Teitgen, Jean-Pierre Versini-Campinchi et Simone Bernard-Dupré. Du côté de la famille Bongo, Georges Arama, un fidèle d'Ali Bongo, et Patrick Maisonneuve sont toujours plébiscités.
Dans l'affaire Patrice Talon, Thomas Boni Yayi, toujours selon la "Lettre du Continent", a fait appel à l'ancien bâtonnier Christian Charrière-Bournazel. Africain dans l'âme, ce dernier fut le conseil de l'ex-président camerounais Amadou Ahidjo. Dans le même pays, il défend sa consœur Lydienne Yen-Eyoum, emprisonnée dans le cadre de l'opération Epervier. Ce dernier représente également l'Etat sénégalais en France dans le dossier des BMA visant notamment Karim Wade.
Sorti de nulle part, Emmanuel Altit a fait une entrée remarquée dans les réseaux africains en défendant - non sans résultats -Laurent Gbagbo devant la CPI. Il vient déjà d'obtenir le renvoi à novembre de l'audience de confirmation des charges requises contre l'ex-président ivoirien. Altit étend son périmètre africain en se présentant désormais comme le nouveau défenseur de Michel-Thierry Atangana. La défense de l'Etat ivoirien reste du ressort de Jean-Paul Benoît et Jean-Pierre Mignard.