DAKARACTU.COM Adama Paris organise, depuis neuf ans, sans autre soutien que celui de ses sponsors, l’un des plus importants événements de l’agenda culturel sénégalais, la Dakar Fashion Week, version bien de chez nous de la Paris Fashion Week. A l’occasion de ce rendez-vous, elle fait venir dans notre pays des créateurs en provenance d’Afrique et du monde entier. Mais aussi des journalistes de diverses origines qui font un zoom sur notre pays. Hier 7 juillet, alors que trois stylistes défilaient au restaurant Ozio, un agent du Bureau sénégalais des droits d’auteur (BSDA) s’est présenté pour exiger 1 000 000 de francs cfa. Devant le refus logique d’Adama Paris - elle lui a rétorqué que Ozio paie des droits d’auteur pour diffuser de la musique -, l’agent a revu sa «taxe» à 500 000, puis à 250 000, avant d’ordonner d’arrêter la musique faute d’avoir reçu de l’argent. Après un tel incident, Adama Paris a appelé le ministre de la Communication, Moustapha Guirassy, qui a ordonné à son directeur de cabinet de veiller à ce que le reste de la Dakar Fashion Week se déroule sans aucune tracasserie. Halte au sabotage ! Au moment où ces lignes sont écrites, il y a 12 pages de photos de cet événement qui sont publiées dans le site du renommé journal français Paris Match. Dakar Fashion Week a fait l’année dernière la une du New York Times. Le Sénégal a le devoir de la promouvoir.