DAKARACTU.COM Alors que certains lobbyistes lui avaient donné l'assurance ferme qu'il serait reçu par le président américain Barack Obama, en marge de la 66ème session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations-Unies, le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, a été une nouvelle fois snobé par le locataire de la Maison Blanche.
Wade était pourtant fondé à espérer cette fois-ci plus que les autres. Par l'entremise du Roi du Maroc, Mohamed VI, il avait réussi à obtenir que le souverain d'Arabie Saoudite, Abdallah Ben Abdelaziz, s'investisse personnellement pour ramener Obama à de meilleurs sentiments sur la question de sa candidature à la présidentielle de février 2012. Un puissant businessman juif, ami de Rahm Emanuel, proche parmi les proches d'Obama, s'est lui aussi dévoué pour décrocher l'audience.
Mais c'est sans compter avec la détermination de Susan Rice, ambassadrice américaine aux Nations-Unies, qui a barré tous les noms qui ne lui convenaient pas de la liste des personnalités qu'Obama devait rencontrer en marge de l'Assemblée générale. Parmi lesquels celui de Wade ? Une seule certitude : Rice, proche de l'ex-ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, est aujourd'hui l'un des plus irréductibles anti-Wade à Washington. Elle est même plus radicale que la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, qui a un moment pensé qu'Obama devait recevoir Wade pour lui dire ses quatre vérités. Avant de changer d'avis, convaincue par certains de ses proches que Wade allait monter une opération de communication autour de l'audience.
Wade était pourtant fondé à espérer cette fois-ci plus que les autres. Par l'entremise du Roi du Maroc, Mohamed VI, il avait réussi à obtenir que le souverain d'Arabie Saoudite, Abdallah Ben Abdelaziz, s'investisse personnellement pour ramener Obama à de meilleurs sentiments sur la question de sa candidature à la présidentielle de février 2012. Un puissant businessman juif, ami de Rahm Emanuel, proche parmi les proches d'Obama, s'est lui aussi dévoué pour décrocher l'audience.
Mais c'est sans compter avec la détermination de Susan Rice, ambassadrice américaine aux Nations-Unies, qui a barré tous les noms qui ne lui convenaient pas de la liste des personnalités qu'Obama devait rencontrer en marge de l'Assemblée générale. Parmi lesquels celui de Wade ? Une seule certitude : Rice, proche de l'ex-ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, est aujourd'hui l'un des plus irréductibles anti-Wade à Washington. Elle est même plus radicale que la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, qui a un moment pensé qu'Obama devait recevoir Wade pour lui dire ses quatre vérités. Avant de changer d'avis, convaincue par certains de ses proches que Wade allait monter une opération de communication autour de l'audience.