Que sera Cuba sans Fidel Castro ? Une question que se posent les Cubains en ce moment tout comme le reste du monde. Raul Castro va-t-il poursuivre les réformes économiques lancées en 2011 ? D’après certains dissidents, ce sera le cas. Et les changements pourraient même s’accélérer car le décès du Lider Maximo fragilisera une partie de la vieille garde du régime réfractaire au bouleversement du statu quo.
« Lorsque Fidel ne sera plus là, tout comme Raul, il faudra voir quel chemin prendront les militaires, expliquait Juan Reinaldo Sanchez, l’ancien garde du corps de Fidel Castro aujourd’hui décédé après s’être exilé aux Etats-Unis. D’après moi, l’armée va se diviser. Les généraux et les officiers vont certainement s’unir aux vieux communistes et les jeunes soldats et les subalternes de l’armée qui font face aux mêmes pénuries que les Cubains, vont s’unir au peuple. Et c’est à partir de ce moment-là que vont débuter les manœuvres politiques qui vont permettre les changements dont Cuba a besoin aujourd’hui. »
Raul Castro quittera le pouvoir en 2018
Sur le plan politique, le calendrier de la transition a déjà été fixé et approuvé par le parti communiste. Raul Castro devrait se retirer en 2018 et laisser la place à l’ancien ministre de l’Education Miguel Diaz-Canel. A 56 ans, il est le premier vice-président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres et donc le numéro deux du régime. Un régime qui garde pour l’instant son système politique, avec un parti unique, accompagné d’une « répression des libertés fondamentales », comme le dénonce l’organisation Amnesty International.
« A Cuba, beaucoup de gens qui connaissent Raul Castro ont toujours dit qu'il avait une vision des choses différentes par rapport à Fidel, affirme Olga Lamarcha, une Américaine d’origine cubaine qui réside à Miami. C'est un homme qui est ouvert au monde des affaires, qui est en faveur du capitalisme, de la liberté entrepreneuriale. Et nous plaçons tous nos espoirs dans ce changement ».
L’avenir cubain reste incertain sur le plan diplomatique. Le nouveau président américain élu Donald Trump s’était prononcé lors de sa campagne contre le rapprochement entre Cuba et les Etats-Unis. Dans une première réaction, il a fustigé Castro comme un dictateur brutal, sans toutefois remettre en cause explicitement le dégel Washington-La Havane.
« Lorsque Fidel ne sera plus là, tout comme Raul, il faudra voir quel chemin prendront les militaires, expliquait Juan Reinaldo Sanchez, l’ancien garde du corps de Fidel Castro aujourd’hui décédé après s’être exilé aux Etats-Unis. D’après moi, l’armée va se diviser. Les généraux et les officiers vont certainement s’unir aux vieux communistes et les jeunes soldats et les subalternes de l’armée qui font face aux mêmes pénuries que les Cubains, vont s’unir au peuple. Et c’est à partir de ce moment-là que vont débuter les manœuvres politiques qui vont permettre les changements dont Cuba a besoin aujourd’hui. »
Raul Castro quittera le pouvoir en 2018
Sur le plan politique, le calendrier de la transition a déjà été fixé et approuvé par le parti communiste. Raul Castro devrait se retirer en 2018 et laisser la place à l’ancien ministre de l’Education Miguel Diaz-Canel. A 56 ans, il est le premier vice-président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres et donc le numéro deux du régime. Un régime qui garde pour l’instant son système politique, avec un parti unique, accompagné d’une « répression des libertés fondamentales », comme le dénonce l’organisation Amnesty International.
« A Cuba, beaucoup de gens qui connaissent Raul Castro ont toujours dit qu'il avait une vision des choses différentes par rapport à Fidel, affirme Olga Lamarcha, une Américaine d’origine cubaine qui réside à Miami. C'est un homme qui est ouvert au monde des affaires, qui est en faveur du capitalisme, de la liberté entrepreneuriale. Et nous plaçons tous nos espoirs dans ce changement ».
L’avenir cubain reste incertain sur le plan diplomatique. Le nouveau président américain élu Donald Trump s’était prononcé lors de sa campagne contre le rapprochement entre Cuba et les Etats-Unis. Dans une première réaction, il a fustigé Castro comme un dictateur brutal, sans toutefois remettre en cause explicitement le dégel Washington-La Havane.