DAKARACTU.COM La déclaration est de taille ! Mme Awa Guèye Kébé, ministre d’Etat auprès du président de la République, a révélé hier sur le plateau de l’émission « Par Conviction » diffusée par la chaine de télévision privée 2STv, que le camp présidentiel dispose d’un plan B au cas où la candidature de Me Abdoulaye Wade ne sera pas acceptée. « Nous ne sommes pas des nains politiques, nous disposons d’un plan B », a soutenu l’ancienne ministre de la Famille et du développement social, une des figures de proue du mouvement des femmes du Parti démocratique sénégalais.
Ancienne égérie de « Rewmi » d’Idrissa Seck, dont elle était l’adjointe à la tête de cette formation politique avant de rompre les amarres pour retrouver le Pds, Awa Guèye Kébé est considérée par beaucoup de pontes du pouvoir comme un élément essentiel du cercle fermé des proches que le président de la République écoute.
Elle avait été d’ailleurs nommée vice-Premier ministre avant que « le décret pourtant déjà signé », nous a-t-on révélé, ne soit retiré « sous la pression de faucons du Pds ». Des voix s’étaient élevées d’ailleurs pour dénoncer la volonté prêtée à Me Wade de lui confier le mouvement des femmes du parti. Mme Awa Diop, députée à l’Assemblée nationale, avait conduit la rébellion.
A la lumière de la déclaration d’Awa Guéye Kébé, du premier cercle des proches du président Wade, que peut recouvrir le plan B ? Qui peut être le candidat alternatif capable de porter le flambeau libéral et de faire face aux assauts d’une opposition requinquée par les derniers succès de ses actions ?
Plusieurs noms sont avancés : Pape Diop, président du Sénat, Mamadou Seck, président de l’Assemblée nationale, Souleymane Ndéné Ndiaye, Premier ministre, Ousmane Masseck Ndiaye, président du Conseil économique et social et… Karim Wade, le fils du chef de l’Etat. « Toutes ces hypothèses sont en train d’être étudiées par Abdoulaye Wade qui pèse, pour chacune, le pour et le contre », confie un proche du président.
A l’exception de Mamadou Seck, tous les autres sur la liste disposent d’une légitimité historique qui plaide en leur faveur. Ils n’ont jamais rompu leur compagnonnage vieux de près de trente années avec le président Wade. Lequel d’entre eux aura ses faveurs ? Dakaractu va y revenir.
Ancienne égérie de « Rewmi » d’Idrissa Seck, dont elle était l’adjointe à la tête de cette formation politique avant de rompre les amarres pour retrouver le Pds, Awa Guèye Kébé est considérée par beaucoup de pontes du pouvoir comme un élément essentiel du cercle fermé des proches que le président de la République écoute.
Elle avait été d’ailleurs nommée vice-Premier ministre avant que « le décret pourtant déjà signé », nous a-t-on révélé, ne soit retiré « sous la pression de faucons du Pds ». Des voix s’étaient élevées d’ailleurs pour dénoncer la volonté prêtée à Me Wade de lui confier le mouvement des femmes du parti. Mme Awa Diop, députée à l’Assemblée nationale, avait conduit la rébellion.
A la lumière de la déclaration d’Awa Guéye Kébé, du premier cercle des proches du président Wade, que peut recouvrir le plan B ? Qui peut être le candidat alternatif capable de porter le flambeau libéral et de faire face aux assauts d’une opposition requinquée par les derniers succès de ses actions ?
Plusieurs noms sont avancés : Pape Diop, président du Sénat, Mamadou Seck, président de l’Assemblée nationale, Souleymane Ndéné Ndiaye, Premier ministre, Ousmane Masseck Ndiaye, président du Conseil économique et social et… Karim Wade, le fils du chef de l’Etat. « Toutes ces hypothèses sont en train d’être étudiées par Abdoulaye Wade qui pèse, pour chacune, le pour et le contre », confie un proche du président.
A l’exception de Mamadou Seck, tous les autres sur la liste disposent d’une légitimité historique qui plaide en leur faveur. Ils n’ont jamais rompu leur compagnonnage vieux de près de trente années avec le président Wade. Lequel d’entre eux aura ses faveurs ? Dakaractu va y revenir.