Que peut-on faire avec les 100 millions retournés à Wade par le marabout ? (le commentaire du jour de Cheikh Yérim Seck).


Que peut-on faire avec les 100 millions retournés à Wade par le marabout ? (le commentaire du jour de Cheikh Yérim Seck).
DAKARACTU.COM  Le président Wade a encore fait parler la monnaie !!! Il a proposé au fils de Serigne Saliou la somme de 100 millions de nos francs pour l’aider à construire la mosquée que son défunt père avait l’intention d’édifier à Mbour. Celui-ci a repoussé l’aumône, de façon délicate et élégante mais ferme, arguant que ses propres talibés étaient en mesure de couvrir les frais de l’ouvrage.
La propension de cet homme qui, en 2000, inventait la marche bleue pour cause de poches vides, à arroser à coups de millions n’importe quel visiteur, lutteur, vieil ami ou fonctionnaire du FMI, commence à nous énerver sérieusement. On ne le savait pas aussi riche que Crésus. Il est en fait plus riche que lui. Car, au lieu d’offrir nos deniers à des hommes qui n’en n’ont pas besoin ou qui ne lui ont rien demandé, il devrait au moins, on serait moins amers, s’en servir pour des causes plus urgentes et plus nobles.
Avec 100 millions Wade pouvait :
  1. Payer les personnes qui, sous son toit, travaillent depuis deux ans au service de sa cellule de communication, et qui, depuis, ne sont pas payés. Leur réserver ces 100 millions leur éviterait de s’immoler par le feu devant les grilles de la présidence comme ils menacent de le faire.
  2. Rapatrier les centaines de Sénégalais qui souffrent le martyre en Libye, à Benghazi, chez ses nouveaux amis, subissent les pires humiliations,   injures et menaces de mort du fait de leur peau un peu trop basanée. Ils sont en danger de mort dans la plus belle indifférence wadienne.
  3. Financer un SET setal géant à la Médina, qui ressemble à une poubelle à ciel ouvert
  4. Initier des travaux qui minimiseraient les conséquences des inondations en banlieue.
  5. Procéder à l’évacuation sanitaire de Bébé Modou.
  6. Tenir ses promesses faites aux pupilles de la nation depuis le naufrage du Joola.
  7. Construire dix cases de santé en milieu rural.
  8. Eriger sept écoles primaires dans des villages qui n’en disposent pas
  9. Nourrir et vêtir cent talibés pendant un an.
  10. Nous demander la permission de se faire construire une résidence secondaire pour un repos bien mérité après février 2012, ce qu’on aurait accepté avec joie et sans aucune retenue, n’osant plus espérer un tel dénouement.
 
Mercredi 19 Octobre 2011




1.Posté par tay mou leer : takkal le 19/10/2011 10:59
Malgré la bonne volonté du ministre d'Etat Karim WADE, le plan Takkal risque d'être un echec cuisant. Parceque la mise en oeuvre du plan reste problématique. Prenons à titre d'exemple la centrale à charbon. Voici un extrait de l'interview datée du mardi 23 Août 2011, accordé au journal le Soleil par le DG de la SENELEC Seydina KANE : "le financement de la première centrale à charbon (de 120 MW) est bouclé et la construction va démarrer au cours du mois de septembre 2011". Sur le site en question qui se trouve à Bargny les travaux n'ont pas démarré. Et plus grave encore le site avait fait l'objet d'un lotissement et les parcelles de terrain ont été affectées aux populations de Bargny victimes de l'avancée de la mer. A ce jour, les propriétaires de ces parcelles ne sont pas informés et recensés pour les indemniser comme ce qui se fait au niveau de l'autoroute à péage. Des constructions ont été identifiées et évaluées sur le site et le dossier acheminé aux autorités compétentes avant mars 2008. Mais jusqu'à ce jour ni l'Etat, ni la SENELEC encore moins le promoteur n'ont pas remboursés ces impenses.Reprenant l'interview du DG de la SENELEC, il dit : "nous avons opté pour ces centrales qui, si elles arrivent rapidement, nous permettront de sortir de la location. C’est donc un choix technique" Le mot est lâché c'est la location de groupes qui coûte très très chère mais permet à nos dirigeants de s'enrichir sans cause .Dans la réalité c'est ça le choix technique : collecter des milliards et les dépenser sur des contrats de location. La centrale de charbon ou plutôt les centrales de charbon annoncées pompeusement à chaque événement de la République est dans la réalité une vilaine farce au mauvais goût.
collectifbargny@gmail.com

2.Posté par Deg Deg le 19/10/2011 13:36
Par Souleymane Jules Diop

Le problème avec Idrissa Seck, c’est d’avoir fait de la recherche effrénée de l’argent, non pas un conditionnel à la conquête du pouvoir, mais un impératif à sa propre survie. Il m’a confié, au début de l’alternance, alors qu’ils venaient de prendre le pouvoir, que s’il n’avait pas 6 milliards, il ne s’engagerait pas aux élections. Il n’avait pas dit 6 milliards volés, il avait dit 6 milliards. L’argent devait donc déterminer tout le reste. Il partage avec Abdoulaye Wade ce goût prononcé pour les pécunes. Leur problème est donc centré, non pas sur la question de la gestion du pouvoir, mais sur la gestion des pactoles qu’ils recevaient des « généreux donateurs arabes ». Idrissa Seck s’est confié à un Directeur de la publication d’un quotidien indépendant de la place, au début de sa brouille avec le président de la République. « J’ai mis de l’argent de côté, mais c’est lui qui m’a demandé de le faire. Il m’a demandé si je mettais de l’argent de côté, j’ai dit non. Il m’a dit que c’est maintenant qu’il faut le faire, c’est maintenant qu’il faut préparer 2012 ». Evidemment, ce que Wade ne savait pas, c’est que son adjoint préparait… 2007



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