Dès 1895, Borom Touba a résisté à de longues années de déportation malgré la barbarie
régimes auxquels il a été soumis. Il est revenu des forêts du Gabon sans avoir contracté la
moindre fièvre hectique ni séquelle physique. Aucun médecin, ni infirmier ne l’a ausculté. Les
abus savamment planifiés par les ennemies de sa foi n’ont jamais entamé sa détermination.
Ceux qui ont ourdi les plans les plus sordides pour le liquider l’ont épié à toutes les heures
de la nuit et à tous les moments de la journée sans jamais rapporter un seul instant de
faiblesse. Comprenant que le Cheikh n’aller jamais transiger pour signer une « armistice »
ils se résolurent à concocter une sorte de « cessez le feu » . Ainsi, ils organisèrent son retour
vers le port de Dakar où il débarquera sur le môle 2 , rebaptisé El Hadj Malick Sy. C’était
devant Cheikh Ibra FALL, Cheikh Anta MBACKE et d’autres dignitaires du Mouridisme, le 11
novembre 1902.
En Juin 1903, il se soumettra à une seconde déportation vers les hostiles plaines
désertiques de Mauritanie, d’où il reviendra 5 ans plus tard . Son aura n’en sera que
croissante comme le nombre de centaines de milliers de ses disciples, à qui il saura imposer
en toute circonstance, la tolérance et la non-violence.
Il n’ y a pas une seule ligne de la littérature coloniale ou d’archive qui fait état d’une
défaillance de Cheikh Ahmadou Bamba. C’est cet homme multidimensionnel qui a permis
d’éviter la dévaluation du franc français en 1926. A cet effet, il a fait débloquer sur fonds
propres, l’équivalent du budget du Sénégal. Par l’entremise de son cadet, Thierno Birahim
MBACKE, la somme fut remise aux représentants de la France.
Aujourd’hui Touba la ville qu’il a fondé, à la fin du 19ème siècle, représente un pilier important
et crescendo de l’activité économique du pays.
Les apprentis pyromanes de la rédaction de J.A. devraient interroger l’histoire de Louis
Mouttet, le Gouverneur par interim, qui a signé la minute du Conseil privé et inique du 05
septembre 1895. Avec son collaborateur Leclerc, il est directement impliqué dans la
déportation de Xadim Rassoul au Gabon.
Durant l’hivernage de 1895, Mouttet avait multiplié et précipité les manoeuvres contre le
vénéré Ahmadou Bamba. Moins de sept ans plus tard, en poste en Martinique il périra de
ses brûlures du 3ème degré et de défaillance multisystémique en minimisant l’éruption du
Volcan Pélée. La négligence de cet ex- flibustier de la colonie sénégalaise aura coûté la vie
à 28000 personnes , le 8 mai 1902, à Saint- Pierre de Martinique.
A 44 ans, il emportera, les secrets de ses funestes desseins, qui avaient sous-tendus ses
agissements, depuis le début de sa carrière en métropole.
Sa plume spécieusement affûtée a d’ailleurs failli coûté la vie au Bourba Djoloff Samba
Laobé Penda Ndiaye. Avec perfidie, il réussira à le faire exiler dès janvier 1896, au Gabon.
La rédaction du journal J.A. n’aura aucune peine à retrouver les détails de la dernière étape
administrative de Mouttet louis, un dénégateur qui avait bien connu le Cheikh.
Par contre, même pour les historiens, ce n’est pas une sinécure de savoir qu’est devenu le
commandant Leclerc. C’est sous son autorité que 150 hommes armés étaient à la
manoeuvre ce samedi 10 août à Djewol, pour l’arrestation d’un honorable Cheikh non armé.
Ce commandant est retourné dans l’anonymat pour l’éternité, par la grande et obscure porte
, comme cela lui avait été prédit par Borom Touba.
Aujourd’hui encore, malgré des efforts de recherche, son simple prénom est difficile à
préciser pour 99,99 % de ses compatriotes.
Nous, nous savons ce qu’il en est de Borom Touba, Cheikhul Xadim Rassoulilah ( SAWS )
aux grades inégalables et pourvoyeur de grâces insondables.
Rendons grâce à l’Omnipotent.
régimes auxquels il a été soumis. Il est revenu des forêts du Gabon sans avoir contracté la
moindre fièvre hectique ni séquelle physique. Aucun médecin, ni infirmier ne l’a ausculté. Les
abus savamment planifiés par les ennemies de sa foi n’ont jamais entamé sa détermination.
Ceux qui ont ourdi les plans les plus sordides pour le liquider l’ont épié à toutes les heures
de la nuit et à tous les moments de la journée sans jamais rapporter un seul instant de
faiblesse. Comprenant que le Cheikh n’aller jamais transiger pour signer une « armistice »
ils se résolurent à concocter une sorte de « cessez le feu » . Ainsi, ils organisèrent son retour
vers le port de Dakar où il débarquera sur le môle 2 , rebaptisé El Hadj Malick Sy. C’était
devant Cheikh Ibra FALL, Cheikh Anta MBACKE et d’autres dignitaires du Mouridisme, le 11
novembre 1902.
En Juin 1903, il se soumettra à une seconde déportation vers les hostiles plaines
désertiques de Mauritanie, d’où il reviendra 5 ans plus tard . Son aura n’en sera que
croissante comme le nombre de centaines de milliers de ses disciples, à qui il saura imposer
en toute circonstance, la tolérance et la non-violence.
Il n’ y a pas une seule ligne de la littérature coloniale ou d’archive qui fait état d’une
défaillance de Cheikh Ahmadou Bamba. C’est cet homme multidimensionnel qui a permis
d’éviter la dévaluation du franc français en 1926. A cet effet, il a fait débloquer sur fonds
propres, l’équivalent du budget du Sénégal. Par l’entremise de son cadet, Thierno Birahim
MBACKE, la somme fut remise aux représentants de la France.
Aujourd’hui Touba la ville qu’il a fondé, à la fin du 19ème siècle, représente un pilier important
et crescendo de l’activité économique du pays.
Les apprentis pyromanes de la rédaction de J.A. devraient interroger l’histoire de Louis
Mouttet, le Gouverneur par interim, qui a signé la minute du Conseil privé et inique du 05
septembre 1895. Avec son collaborateur Leclerc, il est directement impliqué dans la
déportation de Xadim Rassoul au Gabon.
Durant l’hivernage de 1895, Mouttet avait multiplié et précipité les manoeuvres contre le
vénéré Ahmadou Bamba. Moins de sept ans plus tard, en poste en Martinique il périra de
ses brûlures du 3ème degré et de défaillance multisystémique en minimisant l’éruption du
Volcan Pélée. La négligence de cet ex- flibustier de la colonie sénégalaise aura coûté la vie
à 28000 personnes , le 8 mai 1902, à Saint- Pierre de Martinique.
A 44 ans, il emportera, les secrets de ses funestes desseins, qui avaient sous-tendus ses
agissements, depuis le début de sa carrière en métropole.
Sa plume spécieusement affûtée a d’ailleurs failli coûté la vie au Bourba Djoloff Samba
Laobé Penda Ndiaye. Avec perfidie, il réussira à le faire exiler dès janvier 1896, au Gabon.
La rédaction du journal J.A. n’aura aucune peine à retrouver les détails de la dernière étape
administrative de Mouttet louis, un dénégateur qui avait bien connu le Cheikh.
Par contre, même pour les historiens, ce n’est pas une sinécure de savoir qu’est devenu le
commandant Leclerc. C’est sous son autorité que 150 hommes armés étaient à la
manoeuvre ce samedi 10 août à Djewol, pour l’arrestation d’un honorable Cheikh non armé.
Ce commandant est retourné dans l’anonymat pour l’éternité, par la grande et obscure porte
, comme cela lui avait été prédit par Borom Touba.
Aujourd’hui encore, malgré des efforts de recherche, son simple prénom est difficile à
préciser pour 99,99 % de ses compatriotes.
Nous, nous savons ce qu’il en est de Borom Touba, Cheikhul Xadim Rassoulilah ( SAWS )
aux grades inégalables et pourvoyeur de grâces insondables.
Rendons grâce à l’Omnipotent.
Autres articles
-
Évasion de Mohamed Amra : Des membres du groupe « Black Manjak Family », originaires du Sénégal, suspectés par la justice française
-
Près de 10 tonnes de cocaïne saisies au port de Dunkerque, un record
-
Le groupe hongkongais Hutchison va céder ses ports sur le canal de Panama à un consortium américain
-
Mahmoud Abbas propose aux Arabes le retour de l'Autorité palestinienne à Gaza
-
Le but de Trump: "faire chuter l'économie canadienne pour pouvoir ensuite parler d'annexion" (Trudeau)