Savoir écouter, observer et réfléchir donne de la sagesse à l’être humain ; le contraire l’abrutit. Décidément, certains de ces libéraux qui nous dirigent ont les oreilles bouchées, les yeux bandés, le cerveau obstrué par leur boulimie du pouvoir et leur peur de le perdre et de recevoir le revers de la médaille. Entendons bien ! L’air Wade est fini, terminé. La fleur de l'illusion produit le fruit de la réalité. Disait l’autre. Et la réalité, dans cette affaire de la candidature de Wade, sera amère pour tous ces profiteurs, parasites chevronnés, politiciens professionnels, qui nous pompent l’air tous les jours avec leur plaidoirie polluante sur la recevabilité de la candidature anticonstitutionnelle de Wade en 2012.
N’ayant pas réussi à convaincre, eux-mêmes, les citoyens sénégalais sur cette hérésie risible, ils dépensent nos maigres ressources pour transporter, loger et gaver des toubabs de France et d’Amérique afin qu’en retour, ces derniers acceptent de tordre le cou à la déontologie de leur profession et de dire ce que le prince attend d’eux au détriment de la Justice et du bon sens. Nous avons vraiment hontes de leur complexe d’infériorité. Sur les onze constitutionalistes de notre pays, les neuf disent que Wade est out, hors course en février 2012 conformément à la constitution. Les deux autres restants ne peuvent pas se prononcer à cause de leur fonction. Alors, pourquoi aillent-ils nous chercher ailleurs des profiteurs, des juristes alimentaires pour nous lire notre Chartes fondamentale? Pourquoi depuis onze ans, nos gouvernants privilégient l’expertise étrangère à celle sénégalaise dans la plupart des questions qui interpelle la marche de notre pays ? Vivement qu’ils soient virés en 2012 vite fait bien fait… ces gens là nous déshonorent!
Le débat sur la recevabilité de la candidature de Wade a été déjà tranché par la constitution depuis 2001 ; il ne peut pas être candidat en 2012 et le peuple n’acceptera pas que des juristes voyous venus d’ailleurs lui dictent une quelconque conduite à tenir. Où est le panafricanisme de Wade dans tout ça ? Ce jeu sordide rappelle la période de l’esclavage. Notre peuple refusera d’être le jouet de ces esprits occultes étrangers. Notre peuple veut qu’on lui dise la vérité loin de la considération d’un franc-maçon comme Manly P. Halln pour qui : « La Vérité devient mortelle pour ceux qui ne sont pas assez forts pour la contempler dans tout son éclat. » Notre peuple est assez fort pour la recevoir et la défendre, assez éveillé pour rejeter les combines de Palais ou de Temple visant à l’embastiller.
Nous pleurons encore le président panafricaniste Thomas Sankara qui disait, alors qu’il n’avait que trente cinq ans : « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère… Il faut proclamer qu’il ne peut y avoir de salut pour nos peuples que si nous tournons radicalement le dos à tous les modèles que tous les charlatans de même acabit ont essayé de nous vendre 20 années durant. Il ne saurait y avoir pour nous de salut en dehors de ce refus là. Pas de développement en dehors de cette rupture là. Il faut ranimer la confiance du peuple en lui-même en lui rappelant qu’il a été grand hier et donc, peut-être aujourd’hui et demain. Fonder l’espoir »
Le bluff qui vient de se passer à l’hôtel méridien sous le couvercle d’un « séminaire gouvernemental » est insultant pour notre pays.
De la même façon que nous avions récusé l’attitude d’un leader qui avait fait appel à un certain Guy Carcassonne, nous refusons avec la même force d’être à l’écoute de ces mercenaires politiques de Wade qui utilisent leur notoriété de juriste pour venir berner notre peuple. Nous demandons au M23 et au peuple sénégalais de resserrer l’étau autour de la candidature de Wade et autour de ses supporteurs je-m’en-foutistes qui s’en foutent de notre constitution. Ce Sénégal nous appartient. Nous ne devons accepter que de vulgaires voyous venus d’ailleurs l’hypothèque sous les applaudissements hypocrites de cocasses collabos. Ça continue de jouer avec le feu et à force de jouer avec le feu, on finit par sentir le fagot. Attention !
Le jeu est très clair : « Mentez ! Mentez ! On finira par vous croire. » Très chers alternoceurs, votre peur de perdre le pouvoir vous perd. Ressaisissez-vous avant qu’il ne soit trop tard! Aucun forcing ne passera ! Ni les mensonges juridico-politiques, ni les intimidations, ni les ruses machiavéliques, ni les coalitions avec certains « guides religieux » (qui se raréfient d’ailleurs), ni les pouvoirs de l’argent ne pourront divertir le peuple et l’éloigner de sa volonté d’envoyer à la retraite votre camp. A certains leaders de l’opposition regroupés au sein de Benno Siggil Sénégal, nous leur disons d’arrêter leur cirque et d’aider le peuple à réussir, sans faille, à se démettre de ce régime le 26 février 2012.
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (Poésie)
Editions Le Manuscrit Paris mars 2008
Horreur au palais NEI/CEDA Abidjan Novembre 2010
E-mail :ndickedieye@yahoo.fr
N’ayant pas réussi à convaincre, eux-mêmes, les citoyens sénégalais sur cette hérésie risible, ils dépensent nos maigres ressources pour transporter, loger et gaver des toubabs de France et d’Amérique afin qu’en retour, ces derniers acceptent de tordre le cou à la déontologie de leur profession et de dire ce que le prince attend d’eux au détriment de la Justice et du bon sens. Nous avons vraiment hontes de leur complexe d’infériorité. Sur les onze constitutionalistes de notre pays, les neuf disent que Wade est out, hors course en février 2012 conformément à la constitution. Les deux autres restants ne peuvent pas se prononcer à cause de leur fonction. Alors, pourquoi aillent-ils nous chercher ailleurs des profiteurs, des juristes alimentaires pour nous lire notre Chartes fondamentale? Pourquoi depuis onze ans, nos gouvernants privilégient l’expertise étrangère à celle sénégalaise dans la plupart des questions qui interpelle la marche de notre pays ? Vivement qu’ils soient virés en 2012 vite fait bien fait… ces gens là nous déshonorent!
Le débat sur la recevabilité de la candidature de Wade a été déjà tranché par la constitution depuis 2001 ; il ne peut pas être candidat en 2012 et le peuple n’acceptera pas que des juristes voyous venus d’ailleurs lui dictent une quelconque conduite à tenir. Où est le panafricanisme de Wade dans tout ça ? Ce jeu sordide rappelle la période de l’esclavage. Notre peuple refusera d’être le jouet de ces esprits occultes étrangers. Notre peuple veut qu’on lui dise la vérité loin de la considération d’un franc-maçon comme Manly P. Halln pour qui : « La Vérité devient mortelle pour ceux qui ne sont pas assez forts pour la contempler dans tout son éclat. » Notre peuple est assez fort pour la recevoir et la défendre, assez éveillé pour rejeter les combines de Palais ou de Temple visant à l’embastiller.
Nous pleurons encore le président panafricaniste Thomas Sankara qui disait, alors qu’il n’avait que trente cinq ans : « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère… Il faut proclamer qu’il ne peut y avoir de salut pour nos peuples que si nous tournons radicalement le dos à tous les modèles que tous les charlatans de même acabit ont essayé de nous vendre 20 années durant. Il ne saurait y avoir pour nous de salut en dehors de ce refus là. Pas de développement en dehors de cette rupture là. Il faut ranimer la confiance du peuple en lui-même en lui rappelant qu’il a été grand hier et donc, peut-être aujourd’hui et demain. Fonder l’espoir »
Le bluff qui vient de se passer à l’hôtel méridien sous le couvercle d’un « séminaire gouvernemental » est insultant pour notre pays.
De la même façon que nous avions récusé l’attitude d’un leader qui avait fait appel à un certain Guy Carcassonne, nous refusons avec la même force d’être à l’écoute de ces mercenaires politiques de Wade qui utilisent leur notoriété de juriste pour venir berner notre peuple. Nous demandons au M23 et au peuple sénégalais de resserrer l’étau autour de la candidature de Wade et autour de ses supporteurs je-m’en-foutistes qui s’en foutent de notre constitution. Ce Sénégal nous appartient. Nous ne devons accepter que de vulgaires voyous venus d’ailleurs l’hypothèque sous les applaudissements hypocrites de cocasses collabos. Ça continue de jouer avec le feu et à force de jouer avec le feu, on finit par sentir le fagot. Attention !
Le jeu est très clair : « Mentez ! Mentez ! On finira par vous croire. » Très chers alternoceurs, votre peur de perdre le pouvoir vous perd. Ressaisissez-vous avant qu’il ne soit trop tard! Aucun forcing ne passera ! Ni les mensonges juridico-politiques, ni les intimidations, ni les ruses machiavéliques, ni les coalitions avec certains « guides religieux » (qui se raréfient d’ailleurs), ni les pouvoirs de l’argent ne pourront divertir le peuple et l’éloigner de sa volonté d’envoyer à la retraite votre camp. A certains leaders de l’opposition regroupés au sein de Benno Siggil Sénégal, nous leur disons d’arrêter leur cirque et d’aider le peuple à réussir, sans faille, à se démettre de ce régime le 26 février 2012.
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (Poésie)
Editions Le Manuscrit Paris mars 2008
Horreur au palais NEI/CEDA Abidjan Novembre 2010
E-mail :ndickedieye@yahoo.fr