Prononçant le discours d’usage à l’occasion de l'audience solennelle de la rentrée des cours et tribunaux tenue, ce 25 janvier, à la Cour suprême, Barou Diop, conseiller délégué à la Cour suprême a posé le thème de la présente édition « La protection de la vie privée ». D’emblée, il a relevé l’intérêt pour chaque individu d’avoir une double vie à savoir une vie privée et une vie publique. M. Diop a devant le Chef de l’Etat, président du Conseil suprême de la Magistrature (CSM) qui a officiellement déclaré ouverte l’année judiciaire exposé sur le dispositif normatif garantissant la protection de la vie privée. Barou Diop a notamment rappelé un certain nombre de textes et règles sous ce prétexte témoignant du droit au respect de la vie privée de chaque individu. A l’en croire, plus de 200 affaires liées à la vie privée ont été enregistrées durant la défunte année judiciaire. Le conseiller délégué à la Cour suprême n’a pas également omis de faire le procès de la presse qui a beaucoup participé à la multiplication des cas de diffamation.
« Le paysage médiatique sénégalais compte 28 chaines de télévision, 50 radios d’information générale et commerciale, 200 radios communautaires, 45 journaux et plus de 250 sites d’information selon les chiffres officiels publiés dans la revue annuelle de l’Etat de l’année 2022. Ces chiffres ont bien évolués depuis», a renseigné M. Diop pour qui, les procès en diffamation se sont multipliés.
« C’est parce que la diffamation s’accompagne généralement d’une atteinte à la vie privée (…) la liberté d’information ne peut justifier une atteinte à la vie privée. Le respect de la vie privée est une obligation de la presse. Le législateur sénégalais le rappelle constamment dans le code, cela est révélateur de l’importance qu’il accorde à la question », a indiqué le conseiller délégué de la Cour suprême, Barou Diop.
« Le paysage médiatique sénégalais compte 28 chaines de télévision, 50 radios d’information générale et commerciale, 200 radios communautaires, 45 journaux et plus de 250 sites d’information selon les chiffres officiels publiés dans la revue annuelle de l’Etat de l’année 2022. Ces chiffres ont bien évolués depuis», a renseigné M. Diop pour qui, les procès en diffamation se sont multipliés.
« C’est parce que la diffamation s’accompagne généralement d’une atteinte à la vie privée (…) la liberté d’information ne peut justifier une atteinte à la vie privée. Le respect de la vie privée est une obligation de la presse. Le législateur sénégalais le rappelle constamment dans le code, cela est révélateur de l’importance qu’il accorde à la question », a indiqué le conseiller délégué de la Cour suprême, Barou Diop.
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