Face à la presse, ce vendredi matin, le mouvement Y’ EN MARRE rejette catégoriquement le projet d’amnistie. Selon Aliou Sané, ce projet d’amnistie viole les chartes internationales, « L’amnistie viole les articles 7 et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies du 16 décembre 1966 et l'article 7 de la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples de 1981, dans la mesure où l'Etat du Sénégal refuse aux victimes le droit d'être entendues et jugées conformément aux engagements internationaux et aux lois internes du Sénégal », dénonce le coordonnateur de ladite plateforme.
Ajoutant, il s’engage à combattre ce projet de loi et se défend d’être monnaie d’échange pour le projet d’amnistie. « Ma libération ne sera pas le prix de l’effacement des crimes », déclare l’ancien pensionnaire de la prison de Reubeuss, fraîchement libéré suite aux vagues de libération qui secouent actuellement les geôles du pays.
Ainsi, le mouvement "Y en a marre" rappelle qu'aucune loi d'amnistie ne peut absoudre les crimes internationaux notamment la torture, les traiterents cruels et dégradants qui sont aussi imprescriptibles. Fidèle à ses idéaux fondatrices, le mouvement dénonce cette façon de faire de la politique consistant à bâillonner, à jeter en prison d'honnêtes citoyens dans des conditions inhumaines et à refuser d'ouvrir des enquêtes pour clarifier les décès de dizaines de citoyens et finir par jouer au sapeur-pompier.
Falil Gadio (Stagiaire)
Ajoutant, il s’engage à combattre ce projet de loi et se défend d’être monnaie d’échange pour le projet d’amnistie. « Ma libération ne sera pas le prix de l’effacement des crimes », déclare l’ancien pensionnaire de la prison de Reubeuss, fraîchement libéré suite aux vagues de libération qui secouent actuellement les geôles du pays.
Ainsi, le mouvement "Y en a marre" rappelle qu'aucune loi d'amnistie ne peut absoudre les crimes internationaux notamment la torture, les traiterents cruels et dégradants qui sont aussi imprescriptibles. Fidèle à ses idéaux fondatrices, le mouvement dénonce cette façon de faire de la politique consistant à bâillonner, à jeter en prison d'honnêtes citoyens dans des conditions inhumaines et à refuser d'ouvrir des enquêtes pour clarifier les décès de dizaines de citoyens et finir par jouer au sapeur-pompier.
Falil Gadio (Stagiaire)
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