Dans le cadre d’une activité physique tenue ce week-end pour prodiguer des conseils hygiéno-diététiques aux patients victimes des maladies cardio-vasculaires, le Docteur Mbagnick Bakhoum neurologue à l’hôpital Fann a abordé la question des accidents vasculaires cérébraux. Le spécialiste a soutenu qu’il y a des facteurs de risque et les causes de l’AVC. Et parmi ces causes, il précise qu’il y a deux sortes d’AVC. « Il y a l’accident vasculaire cérébral hémorragique, c’est-à-dire des saignements au niveau du cerveau et l’accident vasculaire ischémiques. La principale cause du premier est l’hypertension artérielle qui a atteint un taux de prévalence de 30 %. Ce qui est énorme », renseigne la blouse blanche.
Il ajoute : « Les causes ischémiques sont, d’une part, favorisées par l’hypertension artérielle, mais également il y a les causes athéromateuses, c’est-à-dire la présence d’un dépôt de cholestérol au niveau des artères. Il y a aussi les causes cardiaques comme les troubles du rythme cardiaque, les cardiopathies dilatées, etc. Et les causes sanguines comme la drépanocytose ».
À propos des facteurs de risque, Docteur Bakhoum recommande de lutter contre l’hypertension artérielle. Il invite les citoyens à avoir une alimentation saine en réduisant le sel.
Toutefois, le président de l’Association Sénégalaise aux Patients et Familles des victimes d’AVC note des difficultés liées aux chiffres. Selon lui, seuls les chiffres peuvent permettre d’évaluer les politiques de santé qui doivent être mis en place.
Par ailleurs, il déplore le manque de médecin spécialisé en neurologie. « Beaucoup de patients victime d’AVC ne sont pas suivies par les neurologues. Ils ne sont suivis pas des cardiologues ou bien par des médecins généralistes».