Cellou Dalein Diallo après avoir demandé à ses militants à se « mobiliser pour défendre cette victoire », une victoire « menacée », souligne que le président sortant « Alpha Condé n'a pas d'électeurs mais une armée de fraudeurs. Ils ont transformé les suffrages que vous avez exprimés en notre faveur en faveur d'Alpha Condé. Nous ne devons pas l'accepter ».
De chez lui où il s’est adressé à ses militants, il accuse le président sortant d’user de son statut de président pour « me séquestrer ». Il accuse en disant que « toutes les issues sont fermées par les agents des forces de défense et de sécurité. Personne ne peut entrer et personne ne peut sortir. Alpha Condé a décidé ainsi. C’est contraire à la loi, c’est une violation de mes libertés », dénonce Cellou Dalein Diallo.
Sur ce, il persiste que « l'UFDG en association avec les autres partis qui nous ont soutenus et membres de l'Anad vient de publier les vrais résultats. Ces résultats montrent clairement que votre candidat que vous avez élu l'a été avec 53% des suffrages exprimés dans les urnes ».
C’est pourquoi il a demandé à ses militants de défendre à tout prix « cette victoire ». « Il faut maintenant que nous nous mobilisons. Malgré la répression sauvage, malgré les arrestations arbitraires, malgré les intimidations, le combat est héroïque et sera inéluctablement victorieux. Nous devrons être dignes de leur sacrifice jusqu'à la victoire finale. Resserrons les rangs et continuons le combat ».
Cependant, dans la même lignée, il a lancé un appel aux forces de l’ordre et de sécurité. « J'appelle nos compatriotes membres des forces et de sécurité pour qu'ils fassent preuve de retenue. Qu'ils se rappellent que leurs missions c'est de protéger les Guinéens. Exécuter un ordre illégal n'est pas Républicain. Il faut qu'ils arrêtent de tuer et qu'ils se mettent du côté du droit ».
Étant dans les habits de « président », le candidat de l’UFDG décline ses ambitions pour une nouvelle Guinée. « Nous sommes à la veille de la réconciliation. Qu'ils soient déjà dans cette dynamique parce que demain, je vais mettre en œuvre une politique crédible de réconciliation. Il ne s'agira pas de vengeance, mais de justice, de vérité, de pardon pour qu'on s'engage dans un nouveau départ pour construire une nation unie, forte où régneront la confiance, la fraternité et la solidarité », conclut Cellou Dalein Diallo.