L’opposition et la société civile souhaitent que l’Union européenne (UE) joue un rôle de prévention en perspective de l’élection présidentielle du 26 février 2012, a indiqué, vendredi à Dakar, le Secrétaire général du Parti socialiste (PS, opposition), Ousmane Tanor Dieng.
Le leader du PS s’exprimait face à la presse au sortir d’une rencontre avec une délégation du département Afrique de l’UE qui doit être reçue par le président de la République, Abdoulaye Wade, cet après-midi.
Etaient également présents Macky Sall, président de l’Alliance pour la République (APR), Alioune Tine, Président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Cheikh Bamba Dièye, Secrétaire général du Front pour la démocratie et le socialisme (FSD/BJ), Ismaël Madior Fall (juriste) et Arona Coumba Ndoffène Diouf, candidat à l’élection présidentielle.
Selon M. Dieng, la rencontre a été une ‘’excellente occasion’’ pour la mission européenne de ‘’discuter’’ et d’’’échanger’’ avec les partis de l’opposition et la société civile réunis pour l’essentiel au sein du Mouvement du 23 juin (M23) sur les questions économiques et politiques.
Les représentants des partis politiques et de la société civile ont saisi cette opportunité pour ‘’rappeler’’ la nécessité pour l’UE de ‘’faire une observation sur une longue durée’’, a souligné Dieng expliquant qu’il ne sert à rien d’envoyer des observateurs à la veille des élections
En effet, pour Ousmane Tanor Dieng, il est important que les Européens ‘’jouent un rôle de prévention’’, pour ainsi éviter d’avoir à envoyer des casques bleus.
Il a ajouté que les représentants des partis politiques et de la société civile ont fait part de leur préoccupation au sujet de la situation qui prévaut actuellement au Sénégal.
Concernant la revue du code électoral, il a jugé inacceptable la volte-face du gouvernement sur le ‘’consensus’’ qui avait été trouvé à propos du bulletin unique, estimant que ‘’c’est une occasion de frauder’’, lors des prochaines échéances électorales.
Le Secrétaire général du PS a à cet effet rappelé que la plupart des pays africains utilisent aujourd’hui le bulletin unique qui coûte moins cher au contribuable.
Sur un autre plan, Ousmane Tanor Dieng estime que l’affaire Malick Noël Seck, leader de la Convergence socialiste, condamné jeudi à deux ans après avoir écrit une lettre au Conseil constitutionnel, est l’expression d’un ‘’processus qui va aboutir à la répression et au hold up électoral’’.
Tirant le bilan de la rencontre, il a indiqué que la délégation de l’UE a bien écouté et entendu le message des partis d’opposition et de la société civile.
Selon Ousmane Tanor Dieng, le Sénégal est à la croisée des chemins’’ et l’UE, après avoir rappelé qu’il a ‘’toujours été à la pointe de la démocratie’’, souhaite qu’il reste ‘’un pays de paix’’ et de stabilité.
Interrogé par la presse au sortir de la rencontre, le leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Bennoo Jubël, Cheikh Bamba Dièye a, indiqué que, lui et les autres membres de la délégation, ont rappelé la nécessité du respect notamment de la République, des libertés, ainsi que l’importance d’avoir des élections libres.
( APS )
Le leader du PS s’exprimait face à la presse au sortir d’une rencontre avec une délégation du département Afrique de l’UE qui doit être reçue par le président de la République, Abdoulaye Wade, cet après-midi.
Etaient également présents Macky Sall, président de l’Alliance pour la République (APR), Alioune Tine, Président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Cheikh Bamba Dièye, Secrétaire général du Front pour la démocratie et le socialisme (FSD/BJ), Ismaël Madior Fall (juriste) et Arona Coumba Ndoffène Diouf, candidat à l’élection présidentielle.
Selon M. Dieng, la rencontre a été une ‘’excellente occasion’’ pour la mission européenne de ‘’discuter’’ et d’’’échanger’’ avec les partis de l’opposition et la société civile réunis pour l’essentiel au sein du Mouvement du 23 juin (M23) sur les questions économiques et politiques.
Les représentants des partis politiques et de la société civile ont saisi cette opportunité pour ‘’rappeler’’ la nécessité pour l’UE de ‘’faire une observation sur une longue durée’’, a souligné Dieng expliquant qu’il ne sert à rien d’envoyer des observateurs à la veille des élections
En effet, pour Ousmane Tanor Dieng, il est important que les Européens ‘’jouent un rôle de prévention’’, pour ainsi éviter d’avoir à envoyer des casques bleus.
Il a ajouté que les représentants des partis politiques et de la société civile ont fait part de leur préoccupation au sujet de la situation qui prévaut actuellement au Sénégal.
Concernant la revue du code électoral, il a jugé inacceptable la volte-face du gouvernement sur le ‘’consensus’’ qui avait été trouvé à propos du bulletin unique, estimant que ‘’c’est une occasion de frauder’’, lors des prochaines échéances électorales.
Le Secrétaire général du PS a à cet effet rappelé que la plupart des pays africains utilisent aujourd’hui le bulletin unique qui coûte moins cher au contribuable.
Sur un autre plan, Ousmane Tanor Dieng estime que l’affaire Malick Noël Seck, leader de la Convergence socialiste, condamné jeudi à deux ans après avoir écrit une lettre au Conseil constitutionnel, est l’expression d’un ‘’processus qui va aboutir à la répression et au hold up électoral’’.
Tirant le bilan de la rencontre, il a indiqué que la délégation de l’UE a bien écouté et entendu le message des partis d’opposition et de la société civile.
Selon Ousmane Tanor Dieng, le Sénégal est à la croisée des chemins’’ et l’UE, après avoir rappelé qu’il a ‘’toujours été à la pointe de la démocratie’’, souhaite qu’il reste ‘’un pays de paix’’ et de stabilité.
Interrogé par la presse au sortir de la rencontre, le leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Bennoo Jubël, Cheikh Bamba Dièye a, indiqué que, lui et les autres membres de la délégation, ont rappelé la nécessité du respect notamment de la République, des libertés, ainsi que l’importance d’avoir des élections libres.
( APS )
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