Le Sénégalais Lamine Diack, président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), a déclaré dimanche à Daegu (Corée du Sud) qu’il se présentera à l’élection présidentielle de février 2012 dans son pays, si certains de ses compatriotes arrivent à faire l’unanimité autour de sa candidature.
‘’S’il y a unanimité autour de ma personne, si les gens pensent que je peux apporter mon expérience pour remettre les choses à l’endroit, je vais laisser tomber l’athlétisme pour me mettre au service de mon pays’’, a dit Diack aux journalistes sénégalais présents aux 13èmes Championnats du monde d’athlétisme, du 27 août au 4 septembre.
Il a été réélu en août dernier à la présidence de l’IAAF.
La présidence de la République ‘’n’est pas une obsession’’ pour lui, a-t-il affirmé, relevant que ‘’les dysfonctionnements actuels font que tout le monde doit apporter sa contribution’’ à son pays.
Le président élu en février 2012 doit s’atteler à la remise en ordre ‘’des institutions pour que le pays soit gouverné selon des règles bien établies de transparence’’, selon le président de l’IAAF.
‘’Nous avions fait un bon travail pendant les Assises nationales et je regrette que Me Wade n’ait pas accepté l’appel du président Amadou Mahtar Mbow’’, a ajouté Lamine Diack. Il a participé aux Assises nationales, une concertation menée par des partis de l’opposition et des organisations syndicales et civiles, pendant près d’un an à compter de juin 2008, pour asseoir une ‘’gouvernance démocratique’’ au Sénégal.
Lamine Diack, commissaire général à la jeunesse et aux sports sous le président Léopold Sédar Senghor, a remplacé l’Italien Primo Nebiolo à la présidence de l’IAAF en 1999 après le décès de ce dernier. Depuis 2001, il est régulièrement réélu à la tête de l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial. Diack a été ministre des Sports, député et maire de Dakar, sous le régime socialiste.
( APS )
‘’S’il y a unanimité autour de ma personne, si les gens pensent que je peux apporter mon expérience pour remettre les choses à l’endroit, je vais laisser tomber l’athlétisme pour me mettre au service de mon pays’’, a dit Diack aux journalistes sénégalais présents aux 13èmes Championnats du monde d’athlétisme, du 27 août au 4 septembre.
Il a été réélu en août dernier à la présidence de l’IAAF.
La présidence de la République ‘’n’est pas une obsession’’ pour lui, a-t-il affirmé, relevant que ‘’les dysfonctionnements actuels font que tout le monde doit apporter sa contribution’’ à son pays.
Le président élu en février 2012 doit s’atteler à la remise en ordre ‘’des institutions pour que le pays soit gouverné selon des règles bien établies de transparence’’, selon le président de l’IAAF.
‘’Nous avions fait un bon travail pendant les Assises nationales et je regrette que Me Wade n’ait pas accepté l’appel du président Amadou Mahtar Mbow’’, a ajouté Lamine Diack. Il a participé aux Assises nationales, une concertation menée par des partis de l’opposition et des organisations syndicales et civiles, pendant près d’un an à compter de juin 2008, pour asseoir une ‘’gouvernance démocratique’’ au Sénégal.
Lamine Diack, commissaire général à la jeunesse et aux sports sous le président Léopold Sédar Senghor, a remplacé l’Italien Primo Nebiolo à la présidence de l’IAAF en 1999 après le décès de ce dernier. Depuis 2001, il est régulièrement réélu à la tête de l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial. Diack a été ministre des Sports, député et maire de Dakar, sous le régime socialiste.
( APS )