Ces dernières heures, sont devenues virales des publications, généralement de jeunes du Parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) qui félicitent des coordinateurs de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS). Pour quel motif ? En effet, il s’agissait pour ces actifs des réseaux sociaux de féliciter leurs camarades devenus chargés de mission à la Présidence de la République. De plusieurs localités, notamment à Fatick, Louga. Koumpentoum, Kebemer, Bambey, Goudiry, Saint-Louis, Koungheul, Foundiougne, Diourbel, Mbacké, entre autres, ils proviennent.
À quelques encablures des élections législatives anticipées, quel peut être l’impact de ces nominations ? Ont-elles pour objectif de procéder à une remobilisation des troupes à la base ? Sont-ils si inutiles que certains peuvent le penser ?
En effet, il y a un décret, un texte qui organise et règlemente ces nominations de ces chargés de mission. Ils ont un rôle à jouer dans une structure donnée. Que peuvent cependant gérer ces jeunes qui ont été récemment nommés par le Président de la République ? Politiquement, ils peuvent évidemment servir leur entité. Qu’en est-il du budget qui leur est destiné dans un contexte où on parle de rationalisation des dépenses ?
Pour la présidence, on apprend que jusqu’à l’avènement de l’ancien président Macky Sall, le montant destiné aux chargés de missions était de 300.000 francs CFA. Mais en 2019, suite à la suppression du poste de Premier ministre, il a augmenté. Ils estimaient qu’ils faisaient des missions politiques. En plus, certains estimaient qu’ils devaient même disposer de téléphone pour mieux exécuter leur travail. Ce que le Président d’alors avait refusé. Mais ce dernier portera le montant à 500.000.
Il faut noter que les chargés de mission ne disposent pas, comme ceux de la fonction publique, de salaires. Ce sont des indemnités forfaitaires qu’ils ont à la fin du mois. D’ailleurs, dans les ministères, ils sont présents et obtenaient 150.000 francs par mois, et à la primature, avec 300.000 francs. Cependant, le Président de la République peut voir de l’opportunité de réduire ou d’augmenter ces indemnités forfaitaires. Mais qu’en est-il de la rationalisation des dépenses qui a été un des arguments de campagne du pouvoir actuel ?
Au moment où on parle de rationalisation, il faut réorganiser l’utilisation des moyens de l’État. En fait, manifestement, ces nominations peuvent être perçues comme un manquement à la rationalisation des dépenses. Mais il faut relativiser, car toutes les charges de missions font partie des instruments de l’exécution des missions de l’État. Il ne doit certainement pas s’agir de la suppression d’instruments de travail, mais de « la révision des dépenses publiques et comment elles sont utilisées ».
À quelques encablures des élections législatives anticipées, quel peut être l’impact de ces nominations ? Ont-elles pour objectif de procéder à une remobilisation des troupes à la base ? Sont-ils si inutiles que certains peuvent le penser ?
En effet, il y a un décret, un texte qui organise et règlemente ces nominations de ces chargés de mission. Ils ont un rôle à jouer dans une structure donnée. Que peuvent cependant gérer ces jeunes qui ont été récemment nommés par le Président de la République ? Politiquement, ils peuvent évidemment servir leur entité. Qu’en est-il du budget qui leur est destiné dans un contexte où on parle de rationalisation des dépenses ?
Pour la présidence, on apprend que jusqu’à l’avènement de l’ancien président Macky Sall, le montant destiné aux chargés de missions était de 300.000 francs CFA. Mais en 2019, suite à la suppression du poste de Premier ministre, il a augmenté. Ils estimaient qu’ils faisaient des missions politiques. En plus, certains estimaient qu’ils devaient même disposer de téléphone pour mieux exécuter leur travail. Ce que le Président d’alors avait refusé. Mais ce dernier portera le montant à 500.000.
Il faut noter que les chargés de mission ne disposent pas, comme ceux de la fonction publique, de salaires. Ce sont des indemnités forfaitaires qu’ils ont à la fin du mois. D’ailleurs, dans les ministères, ils sont présents et obtenaient 150.000 francs par mois, et à la primature, avec 300.000 francs. Cependant, le Président de la République peut voir de l’opportunité de réduire ou d’augmenter ces indemnités forfaitaires. Mais qu’en est-il de la rationalisation des dépenses qui a été un des arguments de campagne du pouvoir actuel ?
Au moment où on parle de rationalisation, il faut réorganiser l’utilisation des moyens de l’État. En fait, manifestement, ces nominations peuvent être perçues comme un manquement à la rationalisation des dépenses. Mais il faut relativiser, car toutes les charges de missions font partie des instruments de l’exécution des missions de l’État. Il ne doit certainement pas s’agir de la suppression d’instruments de travail, mais de « la révision des dépenses publiques et comment elles sont utilisées ».