Pourquoi avoir créé l’initiative 'J’aime le Sénégal, Je le Préserve' ?
Lorsque j’étais plus jeune, j’entendais souvent ‘’le Sénégal, pays de dialogue.’’ Et puis soudain, tout le monde est devenu fou ici. L’on affûte ses armes, se menace, s’invective par presse interposée ou assiste passif à des scènes de guérilla en plein jour. Cette situation est insoutenable. Début janvier, c’était pourtout plus raisonnable, j’ai créé cette initiative et ai mis note chaine de television Africa7 au coeur du sujet pour prévenir voire atténuer les dégâts auxquels nous assistons aujourd’hui.
Nous voulons un Sénégal de paix, d’harmonie, de fraternité où les enfants vont à l’école sans peur, où les entreprises travaillent et créent des richesses, où l’on se promène dans la rue insouciant. Où l’on ne se barricade pas.
Vous savez, lorsque l’on ouvre la boîte de Pandore de la violence, on ne sait pas ce qu’il va en sortir. On est dans l’inconnu. Il me semble que les bornes sont dépassées et, comme disait De Gaulle, lorsque celles-ci sont dépassées, il n’y a plus de limites.
Nous le people voulons la paix, nous ne sommes prêts que pour la paix. Les politiciens se font certes face mais le peuple est au milieu et a son mot à dire.
Qui est responsable de cette situation de menace à la paix que vous décrivez ?
Tout le monde. Et puis, le problème est moins d'accuser x ou y d'en être responsable que de chercher à sauver la paix. Evidemment, chaque parti trouve sa cause juste mais je pense qu’aucune cause, si juste soit-elle, ne justifie de faire basculer le pays dans le chaos. La violence ne peut être légitime. Certains disent qu’ils en sont là car il n’y a plus d’autre choix, que c’est le dernier recours. Moi, je dis que le dernier recours c’est la paix. Alors, autant commencer par là et inviter tout le monde à s’accorder sur l’essentiel et éviter des lendemains dramatiques à notre pays. Il est plus facile de défaire que de faire.
Que ressentez-vous lorsque vous voyez ces manisfestations qui souvent dégènerent ?
Je suis dévastée par ce spectacle que je vois. Si nous ne prenons pas nos responsabiltés et trouvons d’autres voies possibles pour régler le problème, nous organisons notre suicide collectif.
Je suis attristée lorsque je vois des jeunes perdre la vie sous des roues de camions fous. Je suis choquée lorsqu’un opposant est attaqué dans les rues de Dakar. Je n’ai plus de mot et ai envie de pleurer lorsque je vois le cortège du président attaqué à Nguégnène avec des cailloux. Qu’est ce qui explique tout ça ? En est-on à ce niveau de désespérance qui justifie que l’on cherche à agresser notre président de la République de manière barbare ? J’aime le Sénégal, je le Préserve. De tous ces démons de la violence. Retrouvons- nous et parlons ensemble. Le Sénégal n’est pas n’importe quel pays, à nous de le savoir. Nous avons un seul choix aujourd’hui. Avancer ou reculer.
Lorsque j’étais plus jeune, j’entendais souvent ‘’le Sénégal, pays de dialogue.’’ Et puis soudain, tout le monde est devenu fou ici. L’on affûte ses armes, se menace, s’invective par presse interposée ou assiste passif à des scènes de guérilla en plein jour. Cette situation est insoutenable. Début janvier, c’était pourtout plus raisonnable, j’ai créé cette initiative et ai mis note chaine de television Africa7 au coeur du sujet pour prévenir voire atténuer les dégâts auxquels nous assistons aujourd’hui.
Nous voulons un Sénégal de paix, d’harmonie, de fraternité où les enfants vont à l’école sans peur, où les entreprises travaillent et créent des richesses, où l’on se promène dans la rue insouciant. Où l’on ne se barricade pas.
Vous savez, lorsque l’on ouvre la boîte de Pandore de la violence, on ne sait pas ce qu’il va en sortir. On est dans l’inconnu. Il me semble que les bornes sont dépassées et, comme disait De Gaulle, lorsque celles-ci sont dépassées, il n’y a plus de limites.
Nous le people voulons la paix, nous ne sommes prêts que pour la paix. Les politiciens se font certes face mais le peuple est au milieu et a son mot à dire.
Qui est responsable de cette situation de menace à la paix que vous décrivez ?
Tout le monde. Et puis, le problème est moins d'accuser x ou y d'en être responsable que de chercher à sauver la paix. Evidemment, chaque parti trouve sa cause juste mais je pense qu’aucune cause, si juste soit-elle, ne justifie de faire basculer le pays dans le chaos. La violence ne peut être légitime. Certains disent qu’ils en sont là car il n’y a plus d’autre choix, que c’est le dernier recours. Moi, je dis que le dernier recours c’est la paix. Alors, autant commencer par là et inviter tout le monde à s’accorder sur l’essentiel et éviter des lendemains dramatiques à notre pays. Il est plus facile de défaire que de faire.
Que ressentez-vous lorsque vous voyez ces manisfestations qui souvent dégènerent ?
Je suis dévastée par ce spectacle que je vois. Si nous ne prenons pas nos responsabiltés et trouvons d’autres voies possibles pour régler le problème, nous organisons notre suicide collectif.
Je suis attristée lorsque je vois des jeunes perdre la vie sous des roues de camions fous. Je suis choquée lorsqu’un opposant est attaqué dans les rues de Dakar. Je n’ai plus de mot et ai envie de pleurer lorsque je vois le cortège du président attaqué à Nguégnène avec des cailloux. Qu’est ce qui explique tout ça ? En est-on à ce niveau de désespérance qui justifie que l’on cherche à agresser notre président de la République de manière barbare ? J’aime le Sénégal, je le Préserve. De tous ces démons de la violence. Retrouvons- nous et parlons ensemble. Le Sénégal n’est pas n’importe quel pays, à nous de le savoir. Nous avons un seul choix aujourd’hui. Avancer ou reculer.
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