Le président de l'Alliance pour la République (Apr) Macky Sall qui reste convaincu que la question des candidatures est maintenant dépassée a invité tous les leaders de l'opposition à “s'orienter vers la signature d'un pacte de non-agression entre les différents candidats de Bennoo d'une part et aussi entre les candidates issues de Bennoo et les autres candidats de l'opposition si réellement notre volonté est d'en finir avec le régime actuel”. Macky Sall qui a fait cette déclaration hier à son siège, après la signature d'une alliance politique stratégique entre son parti et celui de Sen-Askan du Pr Moustapha Samba n'arrive pas à comprendre la pertinence pour un candidat de l'opposition de s'en prendre à un autre candidat de l'opposition, si ce n'est de jouer le jeu du pouvoir. En tout cas pour ce qui concerne son parti, il s'est voulu clair: “nous avons ordonné à l'ensemble des responsables et des militants de l'Apr de ne pas verser dans ce combat. Nous avons une cible, c'est le pouvoir, concentrons nos efforts sur cette cible principale”. Mais depuis quelque temps souligne Macky Sall, “l'Apr empêche de dormir beaucoup de prétendants et c'est de bonne guère”.
“Il y a des partis aujourd'hui qui se sont spécialisés dans la destruction de l'image de Macky Sall”
Le président de l'Apr poursuit: “Lorsqu'on balance des sondages tous azimuts pour montrer que nous sommes de loin derrière c’est-à-dire troisième ou quatrième, si c'était le cas, on ne devrait pas s'aliéner avec des candidats qui pourraient être des secours au second tour. Je pense qu'il y a des partis aujourd'hui qui se sont spécialisés dans la destruction de l'image de Macky Sall qui est une image de sérieux et de crédibilité et qui passe leur temps avec les médias privés, avec les sites dans Internet et, ce sont des bataillons de personnes qui sont mobilisées journalière ment payées à la tâche pour essayer de mettre de la souillure sur ma candidature et sur ma personne”. Mais avertit-il, “c'est peine perdue, parce que le mensonge ne prendra jamais le dessus sur la vérité. Donc ce n'est pas d'être dans la polémique stérile qui n'apporte rien au pays, ce n'est pas d'être dans la manipulation de l'opinion, par presse interposée, ce n'est pas dans la fabrique d'articles pour souiller nos adversaires, notre éthique nous empêche de faire cela et de descendre aussi bas. Nous laissons la responsabilité à ceux qui ont choisi ce mode de combat. Mais nous poursuivrons notre combat inlassablement et de façon déterminée pour triompher au soir du 26 février”.
“Le premier d'entre nous qui arriverait au second tour devrait avoir le soutien de tous les autres candidats”
S'agissant des alliances et des soutiens au second tour, Macky Sall dit avoir été le premier leader politique sénégalais à avoir dégagé cette position. “C'était au mois d'avril 2009 au lendemain des élections locales, à l'époque le prétexte était la défense de la ligne pour la candidature plurielle ou multiple. Et j'avais dit à Kaolack que la meilleure option pour Bennoo devrait être de s'orienter vers la pluralité des candidatures. Donc le premier d'entre nous qui arriverait au second tour devrait avoir le soutien de tous les autres candidats. Et je ne me suis pas limité à ce niveau, j'avais rajouté à l'époque qu'en ce qui nous concerne pour l'Apr si jamais nous n'étions pas au second tour, ce que certains camarades m'avaient reproché, que nous soutenions le candidat le plus placé. Je ne peux pas dégager une position et deux ans après pour répéter la même chose. Nos camarades de Bennoo savent qu'à cette époque, c'est moi qui étais choisi par les leaders pour introduire la réflexion sur la problématique de la candidature et l'Apr avait beaucoup travaillé et nous avions produit un document qui est là, donné à Bennoo sur la pertinence de la pluralité des candidatures au sein de Bennoo. Nous n'avions pas été suivis à l'époque, mais je pense que l'histoire a montré que nous avions raison”. Mais “si les Sénégalais estiment qu'il y a un candidat plus méritant que moi, je le suivrais pourvu qu'il soit sur la bonne ligne et en ce moment j'accepterai le choix du peuple, mais je suis convaincu que par rapport, à ce que je vois et à la poule que je constate, que nous sommes devant et nous allons essayer de ne pas nous laisser divertir”.
“Depuis que j'ai quitté Abdoulaye Wade, je ne lui ai pas parlé au téléphone une seule fois”
Pour ce qui concerne mes relations avec Wade et son fils, , le leader de l'Apr précise: “Encore une fois, nous ne faisons pas de combine, je suis très loin d'un plan autre que de dégager le pouvoir du Pds en 2012. Il n'a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. On ne peut pas m'accuser de proximité avec le pouvoir si on est sérieux. Depuis que j'ai quitté Abdoulaye Wade, je ne lui ai pas parlé au téléphone une seule fois. Alors c'est au détour d'une question de journaliste de jeunes Afrique que j'ai répondu sur nos rapports. Vous savez quant, on sort les questions de leur contexte, on peut en faire ce que l'on veut, mais il est clair que s'il y a un plan B c'est certainement pas Macky Sall et l'Apr parce que notre combat est clair. Nous voulons enlever le Pds du pouvoir et abréger la souffrance des Sénégalais et c'est dans cela que nous sommes depuis trois ans, de façon non équivoque. Qu'on n'attende pas de moi, d'être la béquille de Wade ou de son pouvoir. Ni les actes que je pose au quotidien, ni les actes de l'Apr ne permettent à un observateur sérieux et averti de tenir une telle thèse”. En tout cas une chose est sûre pour Macky Sall: “l'un des actes qui serait posé au lendemain de notre victoire, c'est de faire l'état des lieux. Par exemple dans quel état nous aurons trouvé le Sénégal, dans quel état sera la dette du Sénégal, dans quel état nous allons trouver les finances du Sénégal, le foncier, qu'il soit rural ou urbain. C'est sur la base de l'évaluation objective qui sera faite que toute mesure sera prise à l'avenir, mais on ne peut d'emblée se jeter dans la spéculation. Nous ne sommes pas dans la logique de chasse aux sorcièrs ou de combine Beurée”.
Jacques Ngor SARR
( Le Populaire )
“Il y a des partis aujourd'hui qui se sont spécialisés dans la destruction de l'image de Macky Sall”
Le président de l'Apr poursuit: “Lorsqu'on balance des sondages tous azimuts pour montrer que nous sommes de loin derrière c’est-à-dire troisième ou quatrième, si c'était le cas, on ne devrait pas s'aliéner avec des candidats qui pourraient être des secours au second tour. Je pense qu'il y a des partis aujourd'hui qui se sont spécialisés dans la destruction de l'image de Macky Sall qui est une image de sérieux et de crédibilité et qui passe leur temps avec les médias privés, avec les sites dans Internet et, ce sont des bataillons de personnes qui sont mobilisées journalière ment payées à la tâche pour essayer de mettre de la souillure sur ma candidature et sur ma personne”. Mais avertit-il, “c'est peine perdue, parce que le mensonge ne prendra jamais le dessus sur la vérité. Donc ce n'est pas d'être dans la polémique stérile qui n'apporte rien au pays, ce n'est pas d'être dans la manipulation de l'opinion, par presse interposée, ce n'est pas dans la fabrique d'articles pour souiller nos adversaires, notre éthique nous empêche de faire cela et de descendre aussi bas. Nous laissons la responsabilité à ceux qui ont choisi ce mode de combat. Mais nous poursuivrons notre combat inlassablement et de façon déterminée pour triompher au soir du 26 février”.
“Le premier d'entre nous qui arriverait au second tour devrait avoir le soutien de tous les autres candidats”
S'agissant des alliances et des soutiens au second tour, Macky Sall dit avoir été le premier leader politique sénégalais à avoir dégagé cette position. “C'était au mois d'avril 2009 au lendemain des élections locales, à l'époque le prétexte était la défense de la ligne pour la candidature plurielle ou multiple. Et j'avais dit à Kaolack que la meilleure option pour Bennoo devrait être de s'orienter vers la pluralité des candidatures. Donc le premier d'entre nous qui arriverait au second tour devrait avoir le soutien de tous les autres candidats. Et je ne me suis pas limité à ce niveau, j'avais rajouté à l'époque qu'en ce qui nous concerne pour l'Apr si jamais nous n'étions pas au second tour, ce que certains camarades m'avaient reproché, que nous soutenions le candidat le plus placé. Je ne peux pas dégager une position et deux ans après pour répéter la même chose. Nos camarades de Bennoo savent qu'à cette époque, c'est moi qui étais choisi par les leaders pour introduire la réflexion sur la problématique de la candidature et l'Apr avait beaucoup travaillé et nous avions produit un document qui est là, donné à Bennoo sur la pertinence de la pluralité des candidatures au sein de Bennoo. Nous n'avions pas été suivis à l'époque, mais je pense que l'histoire a montré que nous avions raison”. Mais “si les Sénégalais estiment qu'il y a un candidat plus méritant que moi, je le suivrais pourvu qu'il soit sur la bonne ligne et en ce moment j'accepterai le choix du peuple, mais je suis convaincu que par rapport, à ce que je vois et à la poule que je constate, que nous sommes devant et nous allons essayer de ne pas nous laisser divertir”.
“Depuis que j'ai quitté Abdoulaye Wade, je ne lui ai pas parlé au téléphone une seule fois”
Pour ce qui concerne mes relations avec Wade et son fils, , le leader de l'Apr précise: “Encore une fois, nous ne faisons pas de combine, je suis très loin d'un plan autre que de dégager le pouvoir du Pds en 2012. Il n'a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. On ne peut pas m'accuser de proximité avec le pouvoir si on est sérieux. Depuis que j'ai quitté Abdoulaye Wade, je ne lui ai pas parlé au téléphone une seule fois. Alors c'est au détour d'une question de journaliste de jeunes Afrique que j'ai répondu sur nos rapports. Vous savez quant, on sort les questions de leur contexte, on peut en faire ce que l'on veut, mais il est clair que s'il y a un plan B c'est certainement pas Macky Sall et l'Apr parce que notre combat est clair. Nous voulons enlever le Pds du pouvoir et abréger la souffrance des Sénégalais et c'est dans cela que nous sommes depuis trois ans, de façon non équivoque. Qu'on n'attende pas de moi, d'être la béquille de Wade ou de son pouvoir. Ni les actes que je pose au quotidien, ni les actes de l'Apr ne permettent à un observateur sérieux et averti de tenir une telle thèse”. En tout cas une chose est sûre pour Macky Sall: “l'un des actes qui serait posé au lendemain de notre victoire, c'est de faire l'état des lieux. Par exemple dans quel état nous aurons trouvé le Sénégal, dans quel état sera la dette du Sénégal, dans quel état nous allons trouver les finances du Sénégal, le foncier, qu'il soit rural ou urbain. C'est sur la base de l'évaluation objective qui sera faite que toute mesure sera prise à l'avenir, mais on ne peut d'emblée se jeter dans la spéculation. Nous ne sommes pas dans la logique de chasse aux sorcièrs ou de combine Beurée”.
Jacques Ngor SARR
( Le Populaire )
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