DAKARACTU.COM Il a la réputation passée d’un homme qui a longtemps, trop longtemps pour certains, fréquenté les amphithéâtres de la Faculté de droit et de sciences économiques. Cela en fait un homme, au contraire de ce que raillent les moqueurs, qui serait plutôt coriace, humble et persévérant. Si, à plus de 29 ans, vous êtes capable d’aller faire le rang au milieu de jeunes pousses de 18 ans, pour vous inscrire en 1ère année de droit après avoir « cartouché » plusieurs fois, c’est réellement un signe d’abord de grande humilité. Ensuite passer comme on le raconte 10 ans en facultés, cela prouve que Jules est doté d’une véritable ténacité, et est caractérisé par un sens aigu de la persévérance. Cela dit, cet homme est sympathique. Il a été nommé Premier ministre presque par défaut, parce qu’il était peut-être là à cet instant. S’il a réussi à un seul grand concours dans sa vie, c’est à un concours de circonstances. Mais son côté ceddo, qu’il se plait à rappeler à tout bout de champ, son côté guerrier, qui lui fait dire qu’il ne se rangera jamais derrière le fils du président qu’il a vu arriver en culotte courte au Point E quand les braises des oppositions à Diouf sentaient bon les lacrymogènes, ce côté ceddo donc le rend attrayant aux yeux d’un peuple qui aime bien ceux qui se rebellent. Même si ses ambitions sont réelles, car comment être au 9ème étage du building, surplomber le palais de la République sans jamais une seule seconde y penser, il n’en n’a jamais fait part, même en rêves. Il connaît le sort réservé aux imprudents qui ont eu le tort de loucher sur le fauteuil du président. Lui donne dans la patience. Comme en fac. Il donne dans le côté peuple, de celui qui pourrait perdre son fauteuil sans aucune tragédie, sans aucune amertume, en reprenant le lendemain ses activités d’avant le jour de gloire. Comme si de rien n’était. C’est un leurre. On ne peut goûter aux délices du pouvoir surtout en terre wadienne et s’en défaire ainsi. Jules est d’une grande ambition politique. Il sait que son heure viendra, et dit à qui veut l’entendre qu’en cas de succession prévue comme précipitée, il a sa carte à jouer, n’étant pas plus bête qu’un autre.
En attendant il tisse ses réseaux, de Guinguineo à Dakar, et se tient à égale distance de toutes les confréries. Souleymane Ndéné Ndiaye n’est pas homme à aboyer avec les loups du PDS, il a toujours courageusement, même si ce pouvait être périlleux exercice, refusé de salir d’injures Macky Sall, avec qui il entretient de très bons rapports. Signe de fidélité. Loyal aussi parce que il ne se mêle d’aucun schéma de succession dynastique, disant à qui voulait l’entendre que le Sénégal n’était pas un pays de gens aplatis. Polygame sincère et forcené, il demeure cependant discret sur ses mariages et ses enfants, et c’est avec une certaine dignité qu’il s’est refusé à répondre aux inélégantes attaques d’alcôves de son ex-ami El Hadj Diouf, avec lequel il a partagé une épouse.
Attention à l’eau qui dort. Souleymane Ndéné Ndiaye est un sanguin. En courses hippiques, on n’appellerait pas « tocard » cet homme qui d’ailleurs adore les chevaux et la lutte traditionnelle. Non, cet homme, si il y avait une course à l’attelé présidentiel, serait un…outsider. Et tout le monde sait qu’il sait prendre son temps quand il a des objectifs.
En attendant il tisse ses réseaux, de Guinguineo à Dakar, et se tient à égale distance de toutes les confréries. Souleymane Ndéné Ndiaye n’est pas homme à aboyer avec les loups du PDS, il a toujours courageusement, même si ce pouvait être périlleux exercice, refusé de salir d’injures Macky Sall, avec qui il entretient de très bons rapports. Signe de fidélité. Loyal aussi parce que il ne se mêle d’aucun schéma de succession dynastique, disant à qui voulait l’entendre que le Sénégal n’était pas un pays de gens aplatis. Polygame sincère et forcené, il demeure cependant discret sur ses mariages et ses enfants, et c’est avec une certaine dignité qu’il s’est refusé à répondre aux inélégantes attaques d’alcôves de son ex-ami El Hadj Diouf, avec lequel il a partagé une épouse.
Attention à l’eau qui dort. Souleymane Ndéné Ndiaye est un sanguin. En courses hippiques, on n’appellerait pas « tocard » cet homme qui d’ailleurs adore les chevaux et la lutte traditionnelle. Non, cet homme, si il y avait une course à l’attelé présidentiel, serait un…outsider. Et tout le monde sait qu’il sait prendre son temps quand il a des objectifs.