Il doit son surnom de "Ndamaal Cayor" à sa petite taille et à son appartenance à ce royaume du Sénégal, jadis situé dans les régions de Thiès et de Louga (voire de Diourbel).
Idrissa Seck capitalise sur une riche expérience politique et sur une expertise d’auditeur diplômé de grandes écoles.
Directeur de campagne du pape du Sopi à 29 ans, ministre, pour la première fois à 35 ans, ministre d’État et tout-puissant directeur de cabinet du président de la République à 40 ans, puis Premier ministre à 42 ans, Idrissa Seck confirme la sagesse de Pierre Corneille qui dit qu’ «aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
Cette ascension fulgurante connait, cependant, une éclipse à partir de 2004, quand l’ex-maire de Thiès quitta la Primature. Principal accusé dans l’affaire des Chantiers de Thiès, il est emprisonné en 2005 et se fait hara-kiri en retournant au Pds au lendemain de sa libération.
Entre temps, il avait créé le parti Rewmi, comme une « terre d’exil » et s’était classé deuxième à la présidentielle de 2007. Ses retrouvailles avec le pape du Sopi virent au fiasco quand Seck s’est opposé à la volonté de son ex-mentor de se présenter pour un 3e mandat. À la pointe du combat contre le projet supposé de « dévolution monarchique du pouvoir », Mara (son autre surnom) soutient Macky Sall au second tour de la présidentielle de 2012 et se positionne comme un irréductible adversaire de ce dernier dès 2013.
À quelques encablures du 24 février prochain son étoile brille de nouveau. Va-t-il devenir le 5e président de la République du Sénégal après deux tentatives malheureuses ? Portait d’un tribun hors pair...
Idrissa Seck capitalise sur une riche expérience politique et sur une expertise d’auditeur diplômé de grandes écoles.
Directeur de campagne du pape du Sopi à 29 ans, ministre, pour la première fois à 35 ans, ministre d’État et tout-puissant directeur de cabinet du président de la République à 40 ans, puis Premier ministre à 42 ans, Idrissa Seck confirme la sagesse de Pierre Corneille qui dit qu’ «aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
Cette ascension fulgurante connait, cependant, une éclipse à partir de 2004, quand l’ex-maire de Thiès quitta la Primature. Principal accusé dans l’affaire des Chantiers de Thiès, il est emprisonné en 2005 et se fait hara-kiri en retournant au Pds au lendemain de sa libération.
Entre temps, il avait créé le parti Rewmi, comme une « terre d’exil » et s’était classé deuxième à la présidentielle de 2007. Ses retrouvailles avec le pape du Sopi virent au fiasco quand Seck s’est opposé à la volonté de son ex-mentor de se présenter pour un 3e mandat. À la pointe du combat contre le projet supposé de « dévolution monarchique du pouvoir », Mara (son autre surnom) soutient Macky Sall au second tour de la présidentielle de 2012 et se positionne comme un irréductible adversaire de ce dernier dès 2013.
À quelques encablures du 24 février prochain son étoile brille de nouveau. Va-t-il devenir le 5e président de la République du Sénégal après deux tentatives malheureuses ? Portait d’un tribun hors pair...