Nommé par décret en remplacement de Papa Oumar Sakho, Mamadou Badio Camara aura la lourde tâche de faire face aux chantiers au niveau du Conseil constitutionnel.
Né en 1952 à Dakar, Mamadou Badio Camara a obtenu son baccalauréat en 1971, au lycée lycée Lamine Guèye de Dakar avant d’entamer des études supérieures à la faculté de droit de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a obtenu une licence de droit privé (option judiciaire), en juin 1975. M. Camara est ensuite admis à l'Ecole nationale d'administration et de magistrature), l'actuelle Ecole nationale d’administration.
De l'ENAM, il est sorti avec un brevet de magistrat en poche, en 1977. Il est parti pour une longue carrière de magistrat, avec un premier poste de substitut du procureur de Dakar, en 1977. Il a occupé de nombreuses et importantes fonctions dans les juridictions sénégalaises. La même année, il est nommé substitut du procureur de Dakar, puis procureur de la République près le tribunal régional de Ziguinchor, avant d'atterrir à Kaolack pour les mêmes fonctions, dans les années 80.
En 1983, il est promu premier substitut du procureur de Dakar, avant d'être nommé l'année suivante procureur de la République près le tribunal régional de Kaolack. Une année avant, il se rend à Paris puis à Bruxelles pour une formation en droit de l'homme, dans les enquêtes préliminaires effectuées en matière criminelle par la police judiciaire et le bureau du procureur. Dix ans après l'expérience européenne, M. Badio Camara met le cap sur les États-Unis d'Amérique pour faire un tour d'observation du système judiciaire américain. Il y mène des séances de travail avec des magistrats et avocats, en assistant aux audiences et en multipliant les visites dans les commissariats de police et les centres de détention à New York, Washington, New Orleans, San Francisco et Sacramento
Après cinq années passées dans cette région du centre, M. Camara est affecté en 1989 au poste de procureur de la République près le tribunal régional de Ziguinchor.
Après le sud, il a respectivement occupé les fonctions de substitut général au parquet général de la cour d'appel de Dakar et de procureur-adjoint au tribunal régional Hors classe de Dakar. Après ses études universitaires et quelques années d'exercice de son métier dans les juridictions nationales, Mamadou Badio Camara se lance dans des formations spécialisées, pour approfondir ses connaissances dans plusieurs domaines.
Le magistrat se rend ensuite à la Sainte Foy du Québec (Canada), où il passe un stage sur le contrôle des opérations électorales, au sein de la Direction générale des élections du Québec. Il suit ensuite d'autres formations en France. Sur l'exécution des peines d'emprisonnement, le recouvrement des amendes, le suivi des condamnés, l'aménagement des peines (libération conditionnelle et suivi des condamnés, l'aménagement des peines (libération conditionnelle et Liberté surveillée).
Après un stage de 45 jours à Caen en 1996, sur la gestion et l'administration d'une présidence de tribunal et d'un parquet, au plan des ressources humaines, du matériel et du traitement des procédures, Mamadou Badio Camara se rend à Bordeaux, à l'École nationale d'administration précisément, dans le cadre d'une formation des formateurs de magistrats. Il fait ensuite un séjour à la Chambre criminelle de la Cour de cassation française pour étudier son organisation et son fonctionnement, la procédure d'audience et la méthodologie de la rédaction des rapports et des arrêts.
Mais d'abord, le magistrat sénégalais fait un séjour à Kadoma (Zimbabwe) pour un partage d'expériences sur les peines alternatives à l'incarcération, l'étude des peines de substitution aux emprisonnements de courte durée, le travail d'intérêt général, le sursis avec mise à l'épreuve.
Pendant ses activités professionnelles, Mamadou Badio Camara a été nommé président de la Chambre criminelle de la Cour suprême, cumulativement avec les fonctions de secrétaire général de la même juridiction. Il a été aussi secrétaire général de la Cour de cassation. Entre 1993 et 1999, il est chargé du cours "Pratique du parquet" à l'ENAM, puis au Centre de formation judiciaire (CFJ) de Dakar. Il a été aussi conférencier à l'École nationale de police et à l'École de la gendarmerie de Dakar. M. Camara a été expert du Comité sénégalais des droits de l'homme, avec une mission de formation en droits de l'homme des policiers, gendarmes et gardes pénitentiaires en Guinée-Bissau.
Aussi a-t-il été représentant personnel du président de la commission africaine des droits de l'homme au séminaire de l'Association nigérienne de défense des droits de l'homme, à Niamey. Mamadou Badio Camara est un ancien membre de la commission d'enquête des Nations Unies sur la situation des détenus à Bujumbura (Burundi), en 2002.
Il a été pendant six ans (2004-2010) membre du Conseil d'administration de l'Ecole régionale supérieure de magistrature (ERSUMA), à Porto-Novo (Bénin). Il a été chargé de mission de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), avec la mission de faire l'audit organisationnel de la Cour de cassation de Port-au-Prince (Haïti). Il a effectué une mission d'appui à la justice pénale haïtienne.
L’ancien procureur général près la Cour suprême est membre du Comité des Nations-Unies sur les disparitions forcées, depuis 2011. L’ancien président de la Cour suprême atterrit ce samedi au conseil constitutionnel dans un contexte politique agité.
Né en 1952 à Dakar, Mamadou Badio Camara a obtenu son baccalauréat en 1971, au lycée lycée Lamine Guèye de Dakar avant d’entamer des études supérieures à la faculté de droit de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a obtenu une licence de droit privé (option judiciaire), en juin 1975. M. Camara est ensuite admis à l'Ecole nationale d'administration et de magistrature), l'actuelle Ecole nationale d’administration.
De l'ENAM, il est sorti avec un brevet de magistrat en poche, en 1977. Il est parti pour une longue carrière de magistrat, avec un premier poste de substitut du procureur de Dakar, en 1977. Il a occupé de nombreuses et importantes fonctions dans les juridictions sénégalaises. La même année, il est nommé substitut du procureur de Dakar, puis procureur de la République près le tribunal régional de Ziguinchor, avant d'atterrir à Kaolack pour les mêmes fonctions, dans les années 80.
Après cinq années passées dans cette région du centre, M. Camara est affecté en 1989 au poste de procureur de la République près le tribunal régional de Ziguinchor.
Après le sud, il a respectivement occupé les fonctions de substitut général au parquet général de la cour d'appel de Dakar et de procureur-adjoint au tribunal régional Hors classe de Dakar. Après ses études universitaires et quelques années d'exercice de son métier dans les juridictions nationales, Mamadou Badio Camara se lance dans des formations spécialisées, pour approfondir ses connaissances dans plusieurs domaines.
Le magistrat se rend ensuite à la Sainte Foy du Québec (Canada), où il passe un stage sur le contrôle des opérations électorales, au sein de la Direction générale des élections du Québec. Il suit ensuite d'autres formations en France. Sur l'exécution des peines d'emprisonnement, le recouvrement des amendes, le suivi des condamnés, l'aménagement des peines (libération conditionnelle et suivi des condamnés, l'aménagement des peines (libération conditionnelle et Liberté surveillée).
Après un stage de 45 jours à Caen en 1996, sur la gestion et l'administration d'une présidence de tribunal et d'un parquet, au plan des ressources humaines, du matériel et du traitement des procédures, Mamadou Badio Camara se rend à Bordeaux, à l'École nationale d'administration précisément, dans le cadre d'une formation des formateurs de magistrats. Il fait ensuite un séjour à la Chambre criminelle de la Cour de cassation française pour étudier son organisation et son fonctionnement, la procédure d'audience et la méthodologie de la rédaction des rapports et des arrêts.
Mais d'abord, le magistrat sénégalais fait un séjour à Kadoma (Zimbabwe) pour un partage d'expériences sur les peines alternatives à l'incarcération, l'étude des peines de substitution aux emprisonnements de courte durée, le travail d'intérêt général, le sursis avec mise à l'épreuve.
Pendant ses activités professionnelles, Mamadou Badio Camara a été nommé président de la Chambre criminelle de la Cour suprême, cumulativement avec les fonctions de secrétaire général de la même juridiction. Il a été aussi secrétaire général de la Cour de cassation. Entre 1993 et 1999, il est chargé du cours "Pratique du parquet" à l'ENAM, puis au Centre de formation judiciaire (CFJ) de Dakar. Il a été aussi conférencier à l'École nationale de police et à l'École de la gendarmerie de Dakar. M. Camara a été expert du Comité sénégalais des droits de l'homme, avec une mission de formation en droits de l'homme des policiers, gendarmes et gardes pénitentiaires en Guinée-Bissau.
Aussi a-t-il été représentant personnel du président de la commission africaine des droits de l'homme au séminaire de l'Association nigérienne de défense des droits de l'homme, à Niamey. Mamadou Badio Camara est un ancien membre de la commission d'enquête des Nations Unies sur la situation des détenus à Bujumbura (Burundi), en 2002.
Il a été pendant six ans (2004-2010) membre du Conseil d'administration de l'Ecole régionale supérieure de magistrature (ERSUMA), à Porto-Novo (Bénin). Il a été chargé de mission de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), avec la mission de faire l'audit organisationnel de la Cour de cassation de Port-au-Prince (Haïti). Il a effectué une mission d'appui à la justice pénale haïtienne.
L’ancien procureur général près la Cour suprême est membre du Comité des Nations-Unies sur les disparitions forcées, depuis 2011. L’ancien président de la Cour suprême atterrit ce samedi au conseil constitutionnel dans un contexte politique agité.