Plus de 357 000 nouvelles demandes d’inscription sur les listes électorales


Au Sénégal, les préparatifs des scrutins présidentiel et législatif de 2012 se poursuivent. Les autorités travaillent actuellement à la mise à jour du fichier électoral : elles viennent d’examiner les nouvelles demandes d’inscription sur les listes, les demandes de modification liées à un déménagement, un décès, etc. Le ministère chargé des élections a annoncé qu’il publierait cette semaine la liste de ces « mouvements » pour permettre aux Sénégalais concernés de déposer un recours. On ignore encore combien de nouvelles demandes seront validées, mais il est d’ores et déjà clair que les habitants de la capitale sénégalaise et ceux de la diaspora sont venus nombreux s’inscrire sur les listes électorales.

Selon les chiffres du ministère chargé des élections, plus de 293 000 Sénégalais ont demandé leur inscription sur les listes électorales du territoire national. 64 000 autres ont fait la même démarche dans la diaspora.

C’est à Dakar et dans la banlieue que la mobilisation a été la plus forte : un peu moins de 74 000 nouvelles demandes d’inscriptions. Les débuts ont été laborieux. Mais la capitale a finalement répondu aux appels à s’inscrire, lancés notamment par les jeunes de « Y’en a marre ».

La diaspora semble s’être, elle aussi, bien mobilisée : 15 000 demandes d’inscription en France, 12 000 en Espagne, 11 000 en Italie.

A l’intérieur du territoire, d’après les statistiques du ministère, le nombre de demandes a été relativement faible dans des régions comme Fatick, Kaffrine ou Tambacounda. Le département de Podor se distingue cependant avec un peu plus de 19 000 candidats à une nouvelle inscription. Le département de Mbacké, lui, en totalise 32 000, mais il compte en son sein Touba, la plus grande ville de l’intérieur du pays.

Les autorités doivent dire prochainement quelles sont les demandes qui ont été validées, quelles sont celles qui ont été rejetées. Selon le ministère chargé des élections, les Sénégalais qui le souhaiteront auront ensuite un mois pour introduire un recours auprès des présidents de tribunaux départementaux.

( RFI )
Lundi 10 Octobre 2011