D'après Me Assane Dioma Ndiaye, pour pouvoir parler de diffamation, il faudrait que les choses affirmées ou déclarées soient fausses. Donc nécessairement dit - il, il faut s'attaquer à la cause principale et non pas aux causes secondaires. Que la diffamation ne serait que subsidiaire ou secondaire par rapport à l'affaire centrale qui doit être éclaircie.
Ainsi, la robe noire souligne que c'est à l'issue de la procédure qu'on peut savoir s'il y a diffamation ou pas. "La diffamation ne peut pas se présumer dès lors qu'on n'a pas éclairci la contradiction principale à savoir est-ce qu'au-delà du viol, il y a eu cette sorte de manipulation ou encore d'exploitation de ces jeunes filles à des fins sexuelles ou à des fins de simple plaisir par rapport à des personnes tiers parce que ce qui s'est passé relève d'un environnement global," précise Me Ndiaye au micro de Dakaractu.
Il ajoute que "peut-être, c'est le viol qui est mis en avant, mais au-delà, est-ce qu'on n'a pas manufacturé des cérémonies d'organisation de miss à des fins autres que celles recherchées à savoir de présenter la meilleure beauté du Sénégal qui compétirait à des événements qui sont dédiés à cela".
Selon le défenseur des droits de l'homme, cette situation serait extrêmement grave si à travers Miss Sénégal, on essaie de mettre en œuvre d'autres créneaux au bénéfice de personnes tiers dans une finalité sexuelle ou de plaisir ou d'exploitation de la personne humaine en tant que tel.
Ainsi, la robe noire souligne que c'est à l'issue de la procédure qu'on peut savoir s'il y a diffamation ou pas. "La diffamation ne peut pas se présumer dès lors qu'on n'a pas éclairci la contradiction principale à savoir est-ce qu'au-delà du viol, il y a eu cette sorte de manipulation ou encore d'exploitation de ces jeunes filles à des fins sexuelles ou à des fins de simple plaisir par rapport à des personnes tiers parce que ce qui s'est passé relève d'un environnement global," précise Me Ndiaye au micro de Dakaractu.
Il ajoute que "peut-être, c'est le viol qui est mis en avant, mais au-delà, est-ce qu'on n'a pas manufacturé des cérémonies d'organisation de miss à des fins autres que celles recherchées à savoir de présenter la meilleure beauté du Sénégal qui compétirait à des événements qui sont dédiés à cela".
Selon le défenseur des droits de l'homme, cette situation serait extrêmement grave si à travers Miss Sénégal, on essaie de mettre en œuvre d'autres créneaux au bénéfice de personnes tiers dans une finalité sexuelle ou de plaisir ou d'exploitation de la personne humaine en tant que tel.
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