Il faut le reconnaitre. L'avocat de Saliou Ndiaye n'a pas été tendre avec le représentant du ministère public dans ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Imam Ndao et Cie. Selon Me Ababacar Cissé qui déroulait sa plaidoirie devant un Samba Kane très attentif, son client n'a jamais fait l'apologie du terrorisme. Et ce ne sont pas les supposés échanges de mail entre l'Imam Ndao et Saliou Ndiaye qui le feront changer de position, puisqu'à son avis, l'apologie du terrorisme ne peut être fait qu'à travers un canal public. Or, rétablit l'avocat de Saliou Ndiaye, le mail est privé. Pour l'avocat, s'il y a quelqu'un qui a fait l'apologie du terrorisme, c'est le procureur qui a téléchargé une vidéo de Boko Haram et l'a projetée dans la salle d'audience.
Me Ndione embouche la même trompette. Mais pas avant d'avoir mis le tribunal dans le secret des circonstances dans lesquelles il a atterri dans ce dossier. L'avocat qui n'a pas omis de rappeler qu'il est de confession chrétienne, a révélé au tribunal qu'il est tombé comme un cheveu dans la soupe de cette affaire qu'il suivait de très loin.
Commis par le bâtonnier pour défendre les intérêts de celui que l'accusation surnomme Baye Zale, Me Ndione a laissé entendre qu'il avait des appréhensions eu égard aux charges retenues contre l'homme qu'il devait défendre. Mais à sa grande surprise, l'accusé n'a pas eu à redire sur son obédience chrétienne. Mieux, selon Me Etienne Ndione, Baye Zale lui aurait dit que s'il ne devait garder un seul avocat, ce serait lui.
Conforté par cette position, la robe noire s'est employé à “prouver l'innocence” de son client. “Comme le procureur n'a pu apporter les preuves de sa culpabilité”, enchaine le conseil. Qui, par moment, ne s'est pas privé de faire rire la salle pour plaider la cause de son client. C'est le cas quand il évoquait le pseudonyme de l'accusé Saliou Ndiaye. “Tu portes un Abou, tu es terroriste. Mais mon client est surnommé Baye Zale, c'est typiquement africain. En plus, Imam Ndao l'appelait affectueusement Serigne Saliou”, preste l'avocat qui, à l'instar de son confrère demande au juge de renvoyer l'affaire aux fins de la poursuite. En outre, il a réclamé la restitution de tous les biens confisqués chez l'accusé.
Me Ndione embouche la même trompette. Mais pas avant d'avoir mis le tribunal dans le secret des circonstances dans lesquelles il a atterri dans ce dossier. L'avocat qui n'a pas omis de rappeler qu'il est de confession chrétienne, a révélé au tribunal qu'il est tombé comme un cheveu dans la soupe de cette affaire qu'il suivait de très loin.
Commis par le bâtonnier pour défendre les intérêts de celui que l'accusation surnomme Baye Zale, Me Ndione a laissé entendre qu'il avait des appréhensions eu égard aux charges retenues contre l'homme qu'il devait défendre. Mais à sa grande surprise, l'accusé n'a pas eu à redire sur son obédience chrétienne. Mieux, selon Me Etienne Ndione, Baye Zale lui aurait dit que s'il ne devait garder un seul avocat, ce serait lui.
Conforté par cette position, la robe noire s'est employé à “prouver l'innocence” de son client. “Comme le procureur n'a pu apporter les preuves de sa culpabilité”, enchaine le conseil. Qui, par moment, ne s'est pas privé de faire rire la salle pour plaider la cause de son client. C'est le cas quand il évoquait le pseudonyme de l'accusé Saliou Ndiaye. “Tu portes un Abou, tu es terroriste. Mais mon client est surnommé Baye Zale, c'est typiquement africain. En plus, Imam Ndao l'appelait affectueusement Serigne Saliou”, preste l'avocat qui, à l'instar de son confrère demande au juge de renvoyer l'affaire aux fins de la poursuite. En outre, il a réclamé la restitution de tous les biens confisqués chez l'accusé.