Pape Atoumane Diaw en lice pour la direction générale de l’IINA


Pape Atoumane Diaw en lice pour la direction générale de l’IINA
Le journaliste Pape Atoumane Diaw, Directeur de la communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et des TIC du Sénégal, est candidat à l’élection du Directeur général de l’Agence d’information islamique de presse (IINA), a appris l’envoyé spécial de l’APS à la 4ème session de l’assemblée générale de cette organisation, à Djeddah (Arabie Saoudite).

M. Diaw sera en compétition avec des candidats présentés par la Côte d’Ivoire, Djibouti, la Jordanie, le Mali, la Tunisie et la Turquie. Le candidat élu succédera au Turc Ali Erdem Kok, dont le mandat de quatre ans a expiré le 22 novembre dernier.

Si le principe de la rotation défendu par le président du Comité exécutif de l’IINA est maintenu, il reviendra au groupe africain, constitué de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Sénégal, de désigner le prochain Directeur général de l’agence islamique.

Réunie à Djeddah samedi, la 4ème session de l’assemblée générale de l’IINA a décidé de tenir une session extraordinaire, dont la date n’est pas encore précisée, pour procéder à l’audition des cinq candidats proposés par les pays membres. Le Directeur général de l’agence sera désigné après cette audition.

Quatre candidatures individuelles ont été rejetées lors de la 4ème assemblée générale.

En attendant cette session extraordinaire, qui verra la nomination d’un Directeur général, le Comité exécutif de l’IINA a confié son intérim au Directeur général de l’Agence de presse saoudienne (SPA), Ali Ahmad Al-Ghamdi.

La décision de tenir prochainement l’audition des candidats intervient après que le ministre saoudien de la Culture et de l’Information, Dr Abdul-Aziz Khoja, a clairement exprimé son souhait de voir un candidat du groupe africain présider aux destinées de l’IINA.

En proposant le principe de la rotation, Dr Khoja, par ailleurs président du Comité exécutif de l’IINA, a voulu mettre en orbite une compétence africaine au service de l’information islamique, eu égard au rôle important joué par les pays africains au sein de l’Organisation de la conférence islamique (OCI). L’IINA est une institution spécialisée de l’OCI.

‘’Cette approche, a rappelé Dr Khoja, aurait le mérite d’accompagner la décision prise d’impulser une nouvelle cadence à l’information islamique, pour lui permettre de faire face aux dynamiques de changement dans le monde. Mais aussi et surtout, faire face aux agressions dont le monde islamique est trop souvent victime.’’

Certains pays membres de l’organe spécialisé, sous l’égide de la Turquie, se sont opposés au principe défendu par le ministre saoudien de la Culture et de l’Information. Ils ont défendu la reconduction du Directeur général sortant, Erdem Ali Kok. Des débats houleux ont opposé les deux camps.

Préoccupé par la transparence et les mutations auxquelles l’agence islamique doit faire face dans un contexte de mondialisation de l’information, le Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Doudou Sarr Niang, a fortement soutenu la position du président du Conseil exécutif de l’IINA, Dr Abdul-Aziz Khoja.

‘’Les pays africains membres de l’IINA regorgent de compétences qui peuvent valablement présider aux destinées de cette prestigieuse agence, pour lui permettre de jouer pleinement son rôle. Qui plus est, le principe de la rotation joue en faveur d’une candidature originaire du groupe africain’’, a fait valoir M. Niang.

L’audition des candidats par les membres du Conseil exécutif permettra de prendre connaissance de leurs projets pour l’IINA, le nouveau Directeur général devant engager l’agence dans la voie du professionnalisme et lui permettre d’assumer des responsabilités de plus en plus importantes.

Le professionnalisme et le sens élevé de la responsabilité sont requis comme critères de désignation du nouveau chef, qui doit redynamiser l’agence. Ces dernières années, les tâches administratives et financières ont été privilégiées sur le professionnalisme.

Le ministre de la Culture et de l’Information du Royaume d’Arabie Saoudite a tenu à préciser qu’aucune ‘’position politique ou diplomatique’’ ne tient lieu de repère pour la désignation du dirigeant de l’agence. Les pays membres de l’OCI sont placés sur un même pied, a-t-il soutenu.
( APS )
Dimanche 11 Décembre 2011




1.Posté par Fall le 11/12/2011 22:39
Un corrompu qui vendait les interviews a la television a 500 millions demandez a Abdoulaye Balde



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