La Gambienne Aisha Fatty a été attrait devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits de collecte illicite de données personnelles, distribution d'images contraires aux bonnes mœurs au préjudice de son ex petit ami Abdoulaye Thiam patron de Computer Land. L'affaire a été finalement renvoyée jusqu'à vendredi prochain pour production du téléphone portable de la prévenue.
En effet, il résulte de l'économie des faits qu'à la date du 13 juin 2023, vers les coups de 23 heures, Abdoulaye Thiam a reçu des images s'appliquant à sa personne nue. Pour identifier la personne qui est derrière ses agissements, le senegalo-gambien a loué les services de l'un de ses amis répondant du nom de Samaké. Ce dernier a utilisé un logiciel satellitaire et c'est là qu'il a découvert que c'était la nommée Aicha Faty qui était derrière ces envois. Sur ces entrefaites, il a saisi la division des Investigations criminelles de Dakar par une plainte contre son ex copine. Après les recherches effectuées par les éléments enquêteurs, la dame a été appréhendés à Karang pour être conduite manu militari à Dakar.
À la barre, la dame a contesté les faits. Elle explique qu'ils sortaient ensemble il y a deux ans et qu'ils ont l'habitude de faire des appels vidéos et photos nues. "On s'envoyait mutuellement des images, mais je n'ai publié aucune de ses images ni vidéos", se dédouane-t-elle.
La présidente de la séance lui rappelle les déclarations de la partie civile à l'enquête préliminaire. " Vous avez partagé un appel vidéo nue et vous aviez enregistré la vidéo pour le faire chanter". Elle rétorque en affirmant que ce n'est pas vrai. Elle laisse entendre qu'ils avaient tous les deux les mêmes vidéos.
La présidente renchérit : "Vous l'avez menacé de publier les vidéos à cause de l'arrestation de votre ami Abdou Aziz Fall". Elle répond : "Je n'ai jamais fait cela. Cela fait 3 ans que je ne l'ai pas vu, ni parlé avec lui. La dernière fois que je l'ai vu, c'était à la DIC".
Prenant la parole, le représentant du ministère public lui pose la question de savoir pourquoi elle s'est opposée à l'exploitation de son téléphone portable. "Je ne me suis pas opposé. Quand l'agent enquêteur m'a posé la question, je lui ai demandé de me donner le téléphone pour que je puisse le déverrouiller. Mais j'ai refusé de leur donner mon mot de passe".
Pour tirer tout cela au clair, le parquet a sollicité le renvoi à huitaine pour la production et l'exploitation du téléphone portable de la dame. Une demande accordée par la présidente de la séance malgré l'opposition des avocats de la défense Me Bamba Cissé et Me Baboucar Cissé qui exigent la comparution de la partie civile.
Finalement, l'affaire a été renvoyée à huitaine le vendredi 31 mai pour production du téléphone portable de la prévenue Aisha Fatty.
En effet, il résulte de l'économie des faits qu'à la date du 13 juin 2023, vers les coups de 23 heures, Abdoulaye Thiam a reçu des images s'appliquant à sa personne nue. Pour identifier la personne qui est derrière ses agissements, le senegalo-gambien a loué les services de l'un de ses amis répondant du nom de Samaké. Ce dernier a utilisé un logiciel satellitaire et c'est là qu'il a découvert que c'était la nommée Aicha Faty qui était derrière ces envois. Sur ces entrefaites, il a saisi la division des Investigations criminelles de Dakar par une plainte contre son ex copine. Après les recherches effectuées par les éléments enquêteurs, la dame a été appréhendés à Karang pour être conduite manu militari à Dakar.
À la barre, la dame a contesté les faits. Elle explique qu'ils sortaient ensemble il y a deux ans et qu'ils ont l'habitude de faire des appels vidéos et photos nues. "On s'envoyait mutuellement des images, mais je n'ai publié aucune de ses images ni vidéos", se dédouane-t-elle.
La présidente de la séance lui rappelle les déclarations de la partie civile à l'enquête préliminaire. " Vous avez partagé un appel vidéo nue et vous aviez enregistré la vidéo pour le faire chanter". Elle rétorque en affirmant que ce n'est pas vrai. Elle laisse entendre qu'ils avaient tous les deux les mêmes vidéos.
La présidente renchérit : "Vous l'avez menacé de publier les vidéos à cause de l'arrestation de votre ami Abdou Aziz Fall". Elle répond : "Je n'ai jamais fait cela. Cela fait 3 ans que je ne l'ai pas vu, ni parlé avec lui. La dernière fois que je l'ai vu, c'était à la DIC".
Prenant la parole, le représentant du ministère public lui pose la question de savoir pourquoi elle s'est opposée à l'exploitation de son téléphone portable. "Je ne me suis pas opposé. Quand l'agent enquêteur m'a posé la question, je lui ai demandé de me donner le téléphone pour que je puisse le déverrouiller. Mais j'ai refusé de leur donner mon mot de passe".
Pour tirer tout cela au clair, le parquet a sollicité le renvoi à huitaine pour la production et l'exploitation du téléphone portable de la dame. Une demande accordée par la présidente de la séance malgré l'opposition des avocats de la défense Me Bamba Cissé et Me Baboucar Cissé qui exigent la comparution de la partie civile.
Finalement, l'affaire a été renvoyée à huitaine le vendredi 31 mai pour production du téléphone portable de la prévenue Aisha Fatty.