La délégation de l’état-major des Armées envoyée en Côte d’Ivoire pour faire revenir le commando spécial sénégalais sur sa décision de rester à Yamoussoukro, si la question des primes n’est pas réglée, n’a pas réussi sa mission. La composante militaire de la mission onusienne a opposé un niet catégorique à la hiérarchie militaire. Face aux menaces de cette dernière, le commando envisage de rentrer au bercail en ordre dispersé.
La délégation de l’état-major des Armées envoyée en Côte d’Ivoire pour négocier avec le commando spécial sénégalais sur l’affaire des primes onusiennes n’a pas pu décanter la situation. La tâche n’a pas été facile pour ces membres de la hiérarchie militaire, présents en Côte d’Ivoire depuis hier. Ils se sont vu opposer un refus catégorique par la composante militaire de la mission onusienne. Pis, selon nos sources bien au fait de l’évolution de cette affaire, «l’autorité militaire a décidé de durcir les sanctions», à l’encontre des militaires en mission de maintien de la paix de l’Organisation des Nations unies en Côte d’Ivoire. Ceci, «si le commando spécial sénégalais continue de camper sur sa position de refus d’embarquer dans les vols spéciaux affrétés pour la circonstance», a-t-on appris de source officielle.
«Si vous refusez de rentrer au bercail, des sanctions vont sans doute tomber», aurait déclaré la hiérarchie militaire par la voix du chef de la délégation de l’état-major face à ses frères d’armes. Ce qui ne manque pas de créer de fâcheuses réactions de la part du commando spécial sénégalais.
Cette éventuelle mesure de sanction militaire s’explique par le fait que «les militaires en mission de la paix en Côte d’Ivoire refusent toujours de rallier Dakar pour des questions de primes», ajoute notre source. Cette dernière d’indiquer que la délégation de l’état-major envoyée en Côte d’Ivoire a entamé depuis hier sa mission… de négociations. Mais au lieu de négocier, nous apprend notre source, l’ensemble de la composante militaire de cette mission onusienne «a fait l’objet d’intimidations et de menaces de sanctions de la part de l’autorité militaire» présente dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro.
Pris sous les «tirs croisés» des menaces de sanctions et d’intimidations, les militaires ont refusé ainsi les propositions de la hiérarchie qui promet de régler la question des primes une fois à Dakar, sur la base du règlement intérieur. Pour symboliser leur détresse, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Nos sources, bien au fait de l’évolution de l’affaire des primes du côté de la capitale ivoirienne, indiquent que les militaires en mission de maintien de la paix de l’Onu en Côte d’Ivoire envisagent de rentrer au bercail en ordre dispersé. Et ceci, d’autant qu’ils ne parviennent pas à obtenir satisfaction. Aussi, révèlent nos sources, la composante militaire sénégalaise de la mission onusienne en Côte d’Ivoire ne veut plus de négociations. Les membres de ce contingent sont d’autant plus déterminés à aller jusqu’au bout, «si jamais les primes ne sont pas payées en terre ivoirienne». Une menace qui semble être prise très au sérieux par la hiérarchie militaire. Ainsi, le contingent sénégalais fort de 400 hommes présents actuellement en Côte d’Ivoire n’a toujours pas quitté Yamoussoukro. Pourtant, leur retour était annoncé à Dakar pour le week-end dernier.
Le commando sénégalais refuse toujours de rallier Dakar, par vol spécial affrété par la circonstance, si l’Etat sénégalais ne règle pas l’affaire des primes de mission. «Nous avons eu un tête-à-tête avec la délégation envoyée par l’état-major. Mais nous n’avons pas pu trouver une solution. Nous refusons d’embarquer dans les vols affrétés sans entrer intégralement dans nos fonds. Tant que le problème des primes n’est pas réglé, nous allons rester», indiquent nos interlocuteurs.
Joint par téléphone hier, le Colonel Abdourahim Kébé, chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), a confirmé le déplacement d’une délégation de l’Etat-major en Côte d’Ivoire. Mais il ne veut pas pour le moment se prononcer sur les négociations en cours. Même si par ailleurs, des membres de la hiérarchie indiquent que «la situation pourrait se décanter d’ici à demain (Ndlr : aujourd’hui)»
( Le quotidien )
La délégation de l’état-major des Armées envoyée en Côte d’Ivoire pour négocier avec le commando spécial sénégalais sur l’affaire des primes onusiennes n’a pas pu décanter la situation. La tâche n’a pas été facile pour ces membres de la hiérarchie militaire, présents en Côte d’Ivoire depuis hier. Ils se sont vu opposer un refus catégorique par la composante militaire de la mission onusienne. Pis, selon nos sources bien au fait de l’évolution de cette affaire, «l’autorité militaire a décidé de durcir les sanctions», à l’encontre des militaires en mission de maintien de la paix de l’Organisation des Nations unies en Côte d’Ivoire. Ceci, «si le commando spécial sénégalais continue de camper sur sa position de refus d’embarquer dans les vols spéciaux affrétés pour la circonstance», a-t-on appris de source officielle.
«Si vous refusez de rentrer au bercail, des sanctions vont sans doute tomber», aurait déclaré la hiérarchie militaire par la voix du chef de la délégation de l’état-major face à ses frères d’armes. Ce qui ne manque pas de créer de fâcheuses réactions de la part du commando spécial sénégalais.
Cette éventuelle mesure de sanction militaire s’explique par le fait que «les militaires en mission de la paix en Côte d’Ivoire refusent toujours de rallier Dakar pour des questions de primes», ajoute notre source. Cette dernière d’indiquer que la délégation de l’état-major envoyée en Côte d’Ivoire a entamé depuis hier sa mission… de négociations. Mais au lieu de négocier, nous apprend notre source, l’ensemble de la composante militaire de cette mission onusienne «a fait l’objet d’intimidations et de menaces de sanctions de la part de l’autorité militaire» présente dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro.
Pris sous les «tirs croisés» des menaces de sanctions et d’intimidations, les militaires ont refusé ainsi les propositions de la hiérarchie qui promet de régler la question des primes une fois à Dakar, sur la base du règlement intérieur. Pour symboliser leur détresse, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Nos sources, bien au fait de l’évolution de l’affaire des primes du côté de la capitale ivoirienne, indiquent que les militaires en mission de maintien de la paix de l’Onu en Côte d’Ivoire envisagent de rentrer au bercail en ordre dispersé. Et ceci, d’autant qu’ils ne parviennent pas à obtenir satisfaction. Aussi, révèlent nos sources, la composante militaire sénégalaise de la mission onusienne en Côte d’Ivoire ne veut plus de négociations. Les membres de ce contingent sont d’autant plus déterminés à aller jusqu’au bout, «si jamais les primes ne sont pas payées en terre ivoirienne». Une menace qui semble être prise très au sérieux par la hiérarchie militaire. Ainsi, le contingent sénégalais fort de 400 hommes présents actuellement en Côte d’Ivoire n’a toujours pas quitté Yamoussoukro. Pourtant, leur retour était annoncé à Dakar pour le week-end dernier.
Le commando sénégalais refuse toujours de rallier Dakar, par vol spécial affrété par la circonstance, si l’Etat sénégalais ne règle pas l’affaire des primes de mission. «Nous avons eu un tête-à-tête avec la délégation envoyée par l’état-major. Mais nous n’avons pas pu trouver une solution. Nous refusons d’embarquer dans les vols affrétés sans entrer intégralement dans nos fonds. Tant que le problème des primes n’est pas réglé, nous allons rester», indiquent nos interlocuteurs.
Joint par téléphone hier, le Colonel Abdourahim Kébé, chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), a confirmé le déplacement d’une délégation de l’Etat-major en Côte d’Ivoire. Mais il ne veut pas pour le moment se prononcer sur les négociations en cours. Même si par ailleurs, des membres de la hiérarchie indiquent que «la situation pourrait se décanter d’ici à demain (Ndlr : aujourd’hui)»
( Le quotidien )