De loin, le cimetière de Bakhiya, adossé à la mosquée du prophète Mohamed ressemble à un site en construction. Un mur en marbre de couleur marron d’une hauteur d’environ trois mètres entoure ce vaste espace, un des sites historiques les plus courus, en plein centre ville de Médine.
Des groupes de femmes interdites d’accès à cet endroit s’agglutinent sur les grilles métalliques qui y sont incrustées pour se recueillir. Seuls les hommes sont autorisés à y pénétrer.
Ce cimetière accueille en effet une bonne partie des membres de la famille du prophète et de ses compagnons. Par vagues successives, les pèlerins se ruent vers l’entrée. Les heures de visite sont réglementées.
Une rampe conduit à l’intérieur. Une fois le seuil de la porte franchi, un large panneau explique, dans plusieurs langues, le sens de la visite dans un cimetière, en citant des haddith. A gauche, des bornes fontaines sont érigées pour permettre aux fidèles de faire leurs ablutions.
Des soldats barbus, pour la plupart, en tenue de combat, appuyés par des civils, veillent sur la sécurité des lieux. Les tombes s’étendent à perte de vue. Pas de panneau d’identification. Il n’y a ni arbre, ni abris. Aucun luxe.
La seule explication, selon le journaliste sénégalais Cheikh Oumar Tall, auteur d’un guide sur le pèlerinage, ‘’un tombeau avec deux pierres — une sur la tête, une autre sur les pieds — représente une femme. Un tombeau avec une seule pierre sur la tête représente celui d’un homme’’.
Le seul décor sur les lieux : des centaines de pigeons se faufilent entre les tombes pour picorer les graines et autres morceaux de pain. Ils s’envolent et atterrissent au rythme des mouvements des bras des visiteurs qui leur jettent de la nourriture.
Des corridors en béton sont aménagés pour faciliter les déplacements à l’intérieur du cimetière.
Le compagnon du prophète, Ousmane, Alimatou Sadiya, la nourrice du prophète, son fils Ibrahim, toutes ses épouses (sauf Khadija), sa fille Fatima, son petit-fils Hassan, l’imam Malick et d’autres compagnons y sont enterrés. Des guides, tout de blanc vêtus, accueillent les fidèles pour livrer des informations.
Des soldats montent la garde à côté de chacun de ses tombeaux d’illustres disparus. Les photos sont interdites. Mais des pèlerins parviennent de temps en temps à tromper leur vigilance.
‘’Tout vœu exprimé dans cet endroit sera exaucé’’, a dit l’imam Cheikh Guèye, responsable du groupe des religieux du Commissariat général au pèlerinage. M. Guèye a indiqué que c’est le prophète Mohamed (PSL) qui a ouvert ce cimetière qui lui tenait particulièrement à cœur.
’’Il s’y rendait assez souvent pour prier pour les morts’’, a-t-il fait savoir Cheikh Guèye a rappelé que ce n’est pas une étape du haj, non sans préciser qu’il est déconseillé de prélever du sable de ce cimetière.
( APS )
Des groupes de femmes interdites d’accès à cet endroit s’agglutinent sur les grilles métalliques qui y sont incrustées pour se recueillir. Seuls les hommes sont autorisés à y pénétrer.
Ce cimetière accueille en effet une bonne partie des membres de la famille du prophète et de ses compagnons. Par vagues successives, les pèlerins se ruent vers l’entrée. Les heures de visite sont réglementées.
Une rampe conduit à l’intérieur. Une fois le seuil de la porte franchi, un large panneau explique, dans plusieurs langues, le sens de la visite dans un cimetière, en citant des haddith. A gauche, des bornes fontaines sont érigées pour permettre aux fidèles de faire leurs ablutions.
Des soldats barbus, pour la plupart, en tenue de combat, appuyés par des civils, veillent sur la sécurité des lieux. Les tombes s’étendent à perte de vue. Pas de panneau d’identification. Il n’y a ni arbre, ni abris. Aucun luxe.
La seule explication, selon le journaliste sénégalais Cheikh Oumar Tall, auteur d’un guide sur le pèlerinage, ‘’un tombeau avec deux pierres — une sur la tête, une autre sur les pieds — représente une femme. Un tombeau avec une seule pierre sur la tête représente celui d’un homme’’.
Le seul décor sur les lieux : des centaines de pigeons se faufilent entre les tombes pour picorer les graines et autres morceaux de pain. Ils s’envolent et atterrissent au rythme des mouvements des bras des visiteurs qui leur jettent de la nourriture.
Des corridors en béton sont aménagés pour faciliter les déplacements à l’intérieur du cimetière.
Le compagnon du prophète, Ousmane, Alimatou Sadiya, la nourrice du prophète, son fils Ibrahim, toutes ses épouses (sauf Khadija), sa fille Fatima, son petit-fils Hassan, l’imam Malick et d’autres compagnons y sont enterrés. Des guides, tout de blanc vêtus, accueillent les fidèles pour livrer des informations.
Des soldats montent la garde à côté de chacun de ses tombeaux d’illustres disparus. Les photos sont interdites. Mais des pèlerins parviennent de temps en temps à tromper leur vigilance.
‘’Tout vœu exprimé dans cet endroit sera exaucé’’, a dit l’imam Cheikh Guèye, responsable du groupe des religieux du Commissariat général au pèlerinage. M. Guèye a indiqué que c’est le prophète Mohamed (PSL) qui a ouvert ce cimetière qui lui tenait particulièrement à cœur.
’’Il s’y rendait assez souvent pour prier pour les morts’’, a-t-il fait savoir Cheikh Guèye a rappelé que ce n’est pas une étape du haj, non sans préciser qu’il est déconseillé de prélever du sable de ce cimetière.
( APS )
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