Il résulte de l'économie des faits que les deux mises en cause ont été interpellés lors d'une patrouille de la police. En fait, les limiers ont surpris les prévenus en pleine transaction. Arrêtés, ils ont été placés en garde à vue au commissariat des HLM avant d'être déférés au parquet. Jugés ce lundi 27 novembre, les comparants ont fait face au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits d'offre ou cession de drogue et détention de drogue képa de crack.
Marié et père de trois enfants domicilié à Ouagou Niayes, Tony a contesté les faits qui lui sont reprochés. Ainsi, il est revenu sur le film de son arrestation. "En effet, le 14 novembre dernier aux environs de 23 heures, j'ai aperçu la nommée A. Dramé qui poursuivait son chemin. Sur ce, je l'ai interpellé en lui demandant la somme de 500 francs. Elle m'a répondu qu'elle ne disposait pas de cette somme en me tendant un sachet contenant de la drogue. Au moment où j'ai reçu le sachet que les policiers en tenue civile nous ont interpellé. Dès la suite de son interpellation, les limiers nous ont conduits au commissariat avant de nous notifier notre position de garde à vue ", a-t-il déclaré.
Il ajoute : "une fois au poste, l'enquêteur nous a réclamé 50.000 francs pour notre libération". Poursuivant son argumentaire, il a tenu à préciser que sa co-prévenue à l'habitude de venir chez lui pour acheter de l'alcool.
À son tour, A. Drame, âgée de 27 ans, avait reconnu à l'enquête qu'elle était consommatrice de drogue. Par contre, à la barre, elle a nié la paternité de la drogue. Elle explique : "Ce jour-là, j'ai quitté le garage Guédiawaye pour me rendre à Robinet Lassana. En cours de route, j'ai croisé le nommé Tony, ce dernier m'interpelle et me propose de me vendre le produit prohibé qu'il détenait par devers lui au cas échéant d'entretenir des rapports sexuels avec moi en contrepartie de la coke. Au moment où nous discutions des modalités de la transaction, les éléments du service de police ont investi les lieux et ont procédé à notre interpellation. C'est sur ces entrefaites que j'ai été conduit au commissariat des HLM".
Prenant la parole, le maître des poursuites déclare que le mis en cause a été aperçu en possession d'un sachet contenant des képas de crack. Mais le prévenu a nié ces propos.
Lors de son réquisitoire, le parquet a requis une application de la loi. Quant à la défense de la dame Aminata D., elle mentionne qu'on ne peut pas reprocher à sa cliente de posséder de la drogue. "Elle n'était pas encore entrée en possession de la drogue. La personne qui détenait la drogue, c'est Tony A. Mendy. Les enquêteurs sont tombés sur ce dernier en train de remettre de la drogue à ma cliente", a soutenu la robe noire qui demande subsidiairement une application bienveillante de la loi.
Me Abdourahmane Diallo de préciser qu'il reviendra à votre juridiction d'apprécier si les faits sont constants. "Il a toujours contesté disant que c'est sa co-prévenue qui détenait les képa de crack. C'est au bout d'une discussion que la dame lui a tendue deux képas de crack. La drogue a été retrouvée entre les deux parties, mais la propriété pose problème", a-t-il fait savoir.
Me Michel Ndong souligne que la dame a été utilisée pour enfoncer son co-prévenu suite aux problèmes entre ce dernier et Omar Diop. "Elle reconnaît être un usager et donc ils se connaissent bien".
Le délibéré sera rendu lundi 04 décembre prochain.
Marié et père de trois enfants domicilié à Ouagou Niayes, Tony a contesté les faits qui lui sont reprochés. Ainsi, il est revenu sur le film de son arrestation. "En effet, le 14 novembre dernier aux environs de 23 heures, j'ai aperçu la nommée A. Dramé qui poursuivait son chemin. Sur ce, je l'ai interpellé en lui demandant la somme de 500 francs. Elle m'a répondu qu'elle ne disposait pas de cette somme en me tendant un sachet contenant de la drogue. Au moment où j'ai reçu le sachet que les policiers en tenue civile nous ont interpellé. Dès la suite de son interpellation, les limiers nous ont conduits au commissariat avant de nous notifier notre position de garde à vue ", a-t-il déclaré.
Il ajoute : "une fois au poste, l'enquêteur nous a réclamé 50.000 francs pour notre libération". Poursuivant son argumentaire, il a tenu à préciser que sa co-prévenue à l'habitude de venir chez lui pour acheter de l'alcool.
À son tour, A. Drame, âgée de 27 ans, avait reconnu à l'enquête qu'elle était consommatrice de drogue. Par contre, à la barre, elle a nié la paternité de la drogue. Elle explique : "Ce jour-là, j'ai quitté le garage Guédiawaye pour me rendre à Robinet Lassana. En cours de route, j'ai croisé le nommé Tony, ce dernier m'interpelle et me propose de me vendre le produit prohibé qu'il détenait par devers lui au cas échéant d'entretenir des rapports sexuels avec moi en contrepartie de la coke. Au moment où nous discutions des modalités de la transaction, les éléments du service de police ont investi les lieux et ont procédé à notre interpellation. C'est sur ces entrefaites que j'ai été conduit au commissariat des HLM".
Prenant la parole, le maître des poursuites déclare que le mis en cause a été aperçu en possession d'un sachet contenant des képas de crack. Mais le prévenu a nié ces propos.
Lors de son réquisitoire, le parquet a requis une application de la loi. Quant à la défense de la dame Aminata D., elle mentionne qu'on ne peut pas reprocher à sa cliente de posséder de la drogue. "Elle n'était pas encore entrée en possession de la drogue. La personne qui détenait la drogue, c'est Tony A. Mendy. Les enquêteurs sont tombés sur ce dernier en train de remettre de la drogue à ma cliente", a soutenu la robe noire qui demande subsidiairement une application bienveillante de la loi.
Me Abdourahmane Diallo de préciser qu'il reviendra à votre juridiction d'apprécier si les faits sont constants. "Il a toujours contesté disant que c'est sa co-prévenue qui détenait les képa de crack. C'est au bout d'une discussion que la dame lui a tendue deux képas de crack. La drogue a été retrouvée entre les deux parties, mais la propriété pose problème", a-t-il fait savoir.
Me Michel Ndong souligne que la dame a été utilisée pour enfoncer son co-prévenu suite aux problèmes entre ce dernier et Omar Diop. "Elle reconnaît être un usager et donc ils se connaissent bien".
Le délibéré sera rendu lundi 04 décembre prochain.