A moins de deux semaines de l'élection, la responsabilité voudrait que l'opposition adopte clairement une des deux attitudes suivantes:
1- Scénario du printemps arabe: Refuser d'aller à l'élection avec Wade et mobiliser le peuple pour manifester massivement dans les rues jusqu'à contraindre Wade à retirer sa candidature. Ce scenario a l'avantage de la cohérence et du refus du faux pas forcé. Mais il a le grand inconvénient de déstabiliser sérieusement la paix sociale (événements du 31 janvier 2011, en plus grand) et d'ouvrir une page inconnue pour le Sénégal. Wade quitterait sans doute le Pouvoir, tôt ou tard, mais, dans l'intervalle, le pays le paierait cher en troubles dont les séquelles perdureraient pour longtemps.
2- Scénario de l'arbitrage du peuple souverain: Aller malgré tout aux élections, se mobiliser fortement et bâtir sur l'impopularité actuelle de Wade pour le mettre en ballotage le 26 février, voire l'éliminer dés le premier tour. Ce scenario requiert une sécurisation du vote et une forte cohésion des candidats de l'opposition pour faire face ensemble aux agissements du camp du Président sortant, en évitant de s'attaquer entre eux. C’est un scénario de changement dans la tranquillité, plus conforme à l’image de stabilité et aux valeurs séculaires de paix de notre pays, et qui aurait l'avantage de retourner la vraie décision au peuple souverain qui a toute la latitude de mettre Wade en retraite forcée.
Si par hasard, le camp de Wade tripatouillait les urnes, il est clair que le scenario du printemps arabe décrit ci-dessus deviendrait quasi inéluctable et le Pouvoir le sait. Mais l'opposition, en s'organisant et en étant présente dans tous les bureaux de vote, pourrait prévenir la fraude, garantir inexorablement un succès éclatant et engager, sereinement, les reformes structurelles nécessaires pour faire du Sénégal un pays émergent a l’horizon 2020.
Le temps presse. Il ne reste que 12 jours avant l'élection et le temps de l'indécision doit définitivement céder la place à celle de la décision et de la détermination.
Par Moubarack LO
Président de l’Institut Emergence
Email : moubaracklo@gmail.com
1- Scénario du printemps arabe: Refuser d'aller à l'élection avec Wade et mobiliser le peuple pour manifester massivement dans les rues jusqu'à contraindre Wade à retirer sa candidature. Ce scenario a l'avantage de la cohérence et du refus du faux pas forcé. Mais il a le grand inconvénient de déstabiliser sérieusement la paix sociale (événements du 31 janvier 2011, en plus grand) et d'ouvrir une page inconnue pour le Sénégal. Wade quitterait sans doute le Pouvoir, tôt ou tard, mais, dans l'intervalle, le pays le paierait cher en troubles dont les séquelles perdureraient pour longtemps.
2- Scénario de l'arbitrage du peuple souverain: Aller malgré tout aux élections, se mobiliser fortement et bâtir sur l'impopularité actuelle de Wade pour le mettre en ballotage le 26 février, voire l'éliminer dés le premier tour. Ce scenario requiert une sécurisation du vote et une forte cohésion des candidats de l'opposition pour faire face ensemble aux agissements du camp du Président sortant, en évitant de s'attaquer entre eux. C’est un scénario de changement dans la tranquillité, plus conforme à l’image de stabilité et aux valeurs séculaires de paix de notre pays, et qui aurait l'avantage de retourner la vraie décision au peuple souverain qui a toute la latitude de mettre Wade en retraite forcée.
Si par hasard, le camp de Wade tripatouillait les urnes, il est clair que le scenario du printemps arabe décrit ci-dessus deviendrait quasi inéluctable et le Pouvoir le sait. Mais l'opposition, en s'organisant et en étant présente dans tous les bureaux de vote, pourrait prévenir la fraude, garantir inexorablement un succès éclatant et engager, sereinement, les reformes structurelles nécessaires pour faire du Sénégal un pays émergent a l’horizon 2020.
Le temps presse. Il ne reste que 12 jours avant l'élection et le temps de l'indécision doit définitivement céder la place à celle de la décision et de la détermination.
Par Moubarack LO
Président de l’Institut Emergence
Email : moubaracklo@gmail.com
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