Depuis plusieurs mois, les Gouvernements français et américain, à travers différentes déclarations officielles, des démarches officieuses et des pressions dans les médias connus pour la défense de leurs intérêts, ont cherché à influencer l’opinion publique sénégalaise, africaine et internationale sur la question de la recevabilité ou non de la candidature du Président Abdoulaye WADE, Secrétaire Général National du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à l’élection présidentielle du 26 février 2012, à travers un argumentaire conçu à dessein pour déformer la réalité.
La France et les Etats Unis ont ainsi pris fait et cause pour l’opposition sénégalaise, nonobstant la décision du Conseil Constitutionnel seule instance habilitée à se prononcer sur la recevabilité des candidatures. Sachant parfaitement que le peuple lui a tourné le dos, à cause de son manque de vision et d’a
bsence totale de perspectives programmatiques, l’opposition a déclaré publiquement qu’elle allait opter pour la rue et non pour les urnes. L’un de ses membres, recalé par le Conseil Constitutionnel, crie urbi et orbi qu’il allait semer des troubles dans le pays.
La France et les Etats Unis ont pris fait et cause pour l’opposition sénégalaise qui n’a jamais caché son intention de saboter le scrutin du 26 février 2012.
Les positions américaine et française, prises en violation du principe universellement reconnu de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat indépendant et souverain, sont également contraires à la charte européenne des droits de l’homme qui stipule :
« Tout citoyen jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de se porter candidat ».
Elles contredisent aussi les principes de neutralité et d’objectivité qui doivent guider l’observation électorale suivant les normes internationalement acceptées.
Les cadres du PDS et des FAL 2012 rappellent, par ailleurs, que les Etats Unis et la France ont attesté de la fiabilité du fichier électoral, de celle du code électoral ainsi que de la pertinence du système électoral, à l’issue d’un audit auquel ces deux pays ont pris une part active.
Cette fiabilité est garantie par une Commission de suivi et de pilotage proposée par le Président Wade et dont les membres sont issus de ces pays, de l’opposition politique sénégalaise et de la société civile. Il faut noter aussi que la majorité présidentielle a accepté d’être minoritaire dans ladite commission.
Les cadres du PDS et des FAL 2012 s’étonnent, en particulier, que la position du Gouvernement français sur la candidature du Président WADE soit à l’opposé de l’avis émis par d’éminents juristes français, notamment, des Professeurs émérites de droit, qui se sont prononcés en faveur de la recevabilité de la candidature du Président WADE lors du séminaire tenu à Dakar le 21 novembre 2011 pour un second mandat sous l’empire de la Constitution du 22 janvier 2001.
C’est pourquoi, considérant que les Gouvernements américain et français ne remplissent pas les conditions d’objectivité et de neutralité, les cadres du PDS et des FAL 2012 demandent au Président WADE de récuser les Etats Unis et la France dans le cadre du processus de l’observation de l’élection présidentielle du 26 février 2012.
Les cadres du PDS et des FAL 2012 lancent un appel solennel à tous les intellectuels, cadres, patriotes et nationalistes soucieux de l’indépendance et de la dignité des peuples africains pour qu’ils se prononcent contre l’ingérence étrangère, notamment américaine et française, dans les affaires intérieures du Sénégal.
Fait à Dakar, le 23 février 2012
La France et les Etats Unis ont ainsi pris fait et cause pour l’opposition sénégalaise, nonobstant la décision du Conseil Constitutionnel seule instance habilitée à se prononcer sur la recevabilité des candidatures. Sachant parfaitement que le peuple lui a tourné le dos, à cause de son manque de vision et d’a
bsence totale de perspectives programmatiques, l’opposition a déclaré publiquement qu’elle allait opter pour la rue et non pour les urnes. L’un de ses membres, recalé par le Conseil Constitutionnel, crie urbi et orbi qu’il allait semer des troubles dans le pays.
La France et les Etats Unis ont pris fait et cause pour l’opposition sénégalaise qui n’a jamais caché son intention de saboter le scrutin du 26 février 2012.
Les positions américaine et française, prises en violation du principe universellement reconnu de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat indépendant et souverain, sont également contraires à la charte européenne des droits de l’homme qui stipule :
« Tout citoyen jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de se porter candidat ».
Elles contredisent aussi les principes de neutralité et d’objectivité qui doivent guider l’observation électorale suivant les normes internationalement acceptées.
Les cadres du PDS et des FAL 2012 rappellent, par ailleurs, que les Etats Unis et la France ont attesté de la fiabilité du fichier électoral, de celle du code électoral ainsi que de la pertinence du système électoral, à l’issue d’un audit auquel ces deux pays ont pris une part active.
Cette fiabilité est garantie par une Commission de suivi et de pilotage proposée par le Président Wade et dont les membres sont issus de ces pays, de l’opposition politique sénégalaise et de la société civile. Il faut noter aussi que la majorité présidentielle a accepté d’être minoritaire dans ladite commission.
Les cadres du PDS et des FAL 2012 s’étonnent, en particulier, que la position du Gouvernement français sur la candidature du Président WADE soit à l’opposé de l’avis émis par d’éminents juristes français, notamment, des Professeurs émérites de droit, qui se sont prononcés en faveur de la recevabilité de la candidature du Président WADE lors du séminaire tenu à Dakar le 21 novembre 2011 pour un second mandat sous l’empire de la Constitution du 22 janvier 2001.
C’est pourquoi, considérant que les Gouvernements américain et français ne remplissent pas les conditions d’objectivité et de neutralité, les cadres du PDS et des FAL 2012 demandent au Président WADE de récuser les Etats Unis et la France dans le cadre du processus de l’observation de l’élection présidentielle du 26 février 2012.
Les cadres du PDS et des FAL 2012 lancent un appel solennel à tous les intellectuels, cadres, patriotes et nationalistes soucieux de l’indépendance et de la dignité des peuples africains pour qu’ils se prononcent contre l’ingérence étrangère, notamment américaine et française, dans les affaires intérieures du Sénégal.
Fait à Dakar, le 23 février 2012