Nouvelle adhésion : La «concrétiste» Astou Dieng dépose ses baluchons chez Idy


La coalition du candidat Idrissa Seck enregis­tre une adhésion de taille. En effet, l’ancienne présidente du Cercle de réflexion des cadres de la Génération du concret/Diaspora France, Astou Dieng, vient de claquer la porte des Libéraux pour rejoindre Rewmi. Après avoir longtemps animé les instances du Parti démocratique sé­négalais (Pds) en France, Mme Astou Dieng claque la porte. Elle vient, en effet, de déposer ses baluchons dans le parti de Idrissa Seck qui enregistre ainsi un soutien de taille. En effet, Mme Astou Dieng est une ancienne responsable à la Cellule initiatives et stratégique (Cis) du Parti démocratique sénégalais (Pds) en France et ancienne présidente du Cercle de réflexion des cadres de la Génération du concret/Diaspora France. Le Pds et la Génération du concret se retrouvent donc tous les deux orphelins. La dame qui a rendu publique une déclaration de soutien dont Le Quo­tidien dispose d’une copie, explique son adhésion à Rewmi par son souci «d’un réel développement économique, politique et social» pour le Sénégal. Un pari que seul le leader de Rewmi est en mesure de relever, estime Mme Dieng, qui déclare avoir auparavant consulté les projets des différents leaders politiques, candidats déclarés à la Magistrature suprême. «Je me positionne sur son projet de société, notamment sur l’écoute de la diaspora, la lutte contre la fuite des cerveaux, l’émigration sénégalaise, le rôle de la femme sénégalaise, la réforme des institutions étatiques, la redynamisation de l’agriculture et l’amélioration de la productivité des agriculteurs, à l’instar des grands fermiers des Etats-Unis, d’Australie, de l’Inde et du Brésil», écrit l’ancienne «concrétiste».

En se plaçant au sein de la coalition portant la candidature de Idrissa Seck aux prochaines échéances électorales de 2012, Astou Dieng veut aussi poser un acte symbolique à la me­sure du prix Nobel obtenu cette année par trois femmes africaines. «J’appelle la classe politique toute entière à écouter le cri du peuple, de ces femmes, de ces mères qui protestent contre la vie chère», lance Mme Dieng qui met en garde contre les risques liés à la prochaine Prési­den­tiel­le. «A l’évidence, le risque de tension populaire n’est pas négligeable lors des élections présidentielles à venir, dans un Sénégal dont la tradition de démocratie apaisée n’était plus à démontrer», déclare-t-elle, avant d’appeler au respect des règles démocratiques.

( Le quotidien )
Lundi 17 Octobre 2011