Le Sénégal vient d’organiser son élection présidentielle pour élire son président pour la période 2012 - 2019. Les électeurs se sont mobilisés pour accomplir leur devoir citoyen dans le calme. La presse a fait son travail de façon satisfaisante. Je lui tire mon chapeau. Aujourd’hui, la décence commande de reconnaître et d’accepter le verdict des urnes. Il n’est point besoin d’être plus royaliste que le roi ; le peuple a fait son choix, il faut le lui concéder. C’est son droit le plus absolu : le président sortant Me Abdoulaye Wade ira au deuxième tour, n’en déplaise à Serigne Mbacké NDIAYE.
Le peuple va très bientôt se débarrasser de son fardeau : Abdoulaye WADE. Nous le félicitons pour ce coup de maître asséné au maître du Wakhwakhet à cause de qui, aujourd’hui, nous comptons nos morts et mutilés de façon regrettable. Son entêtement est cynique et criminel. Mais les larmes du peuple, nous l’espérons, ne passeront pas à perte et profit au lendemain du deuxième tour. C’est pourquoi, nous demandons à tous les candidats, qui ne sont pas parvenus au second tour, de soutenir Macky SALL afin que nous puissions, très rapidement, tourner la page Wade et satisfaire la nécessité, pour notre cher Sénégal, d’avoir un gouvernement de large majorité qui met en avant la compétence, le sérieux et la sincérité vis-à-vis du peuple sénégalais pour le rétablissement de la cohésion sociale et la marche vers un développement efficace.
Une amie écrivaine française d’origine algérienne rencontrée lors d’une croisière artistique, au détour d’une discussion sur la tortuosité de beaucoup de nos hommes politiques, me rappela le propos de Tristan Bernard : « Les hommes sont toujours sincères. Ils changent de sincérité, voilà tout. » L’ironique vérité d’une telle assertion, dans plusieurs cas, nous désole. Nous espérons que cette fois-ci, au second tour, l’opposition ne manquera pas son rendez-vous avec le peuple à cause d’une absence, en son sein, d’une cohésion autour de l’essentiel afin de susciter un enthousiasme populaire autour de la victoire de son candidat le mieux placé : Macky.
Ce qui est en train de se produire a déjoué tous les pronostics des tenants du pouvoir qui sont aujourd’hui surpris et aux abois. En poussant Wade au second tour, le peuple a certainement voulu le sanctionner d’être trop suffisant, sans pitié et versatile dans son discours et ses actes depuis 2000. Nous espérons que de tels comportements n’habiteront plus jamais un président de la république du Sénégal car, alors, le combat mené jusqu’ici par ses dignes fils pour le respect des libertés individuelles et collectives et la consolidation de la démocratie et de la responsabilité citoyenne en pâtira gravement.
La presse, certains intellectuels engagés, Y’en a marre et toutes les forces vives du pays ont fait ce qu’ils ont pu pour donner leur partition à la conscientisation des masses sur les tares qui gangrènent l’évolution de notre démocratie et de notre économie. Et c’est cela qui a été, en grande partie, déterminant dans cette victoire à mis parcours du peuple sur Wade et sa cour de laudateurs. Les outils du pouvoir en matière de trafic d’influence et d’achat de conscience sont terribles, immenses. Cependant, ils n’ont pas réussi, cette-fois-ci, à prouver leur suprématie sur la détermination du peuple à tourner la page Wade.
Mais, que la presse, certains intellectuels sérieux et engagés, Y’en a marre et toutes les forces vives du pays ne baissent pas les bras. Ils ont le suprême devoir de continuer à œuvrer pour ce peuple, à servir de rempart à la démocratie sinon, l’avenir de notre nation risque d’être gravement secouée par les calculs malsains de Serigne Mbacké Ndiaye et consorts qui osent parler d’une victoire de Wade au premier tour. L’arbitraire et l’autoritarisme qui ont accompagnés ce régime actuel depuis douze doivent disparaître.
Balayons ce régime en place pour poser les véritables actes pouvant conduire à solutionner les énormes crises qui secouent notre pays ! La tâche ne sera pas facile car le gouffre est énorme. Mon amie écrivaine française d’origine algérienne me disait encore un propos de Tristan Bernard qu’elle aime beaucoup : « Le comble de l'optimisme, c'est de rentrer dans un grand restaurant et compter sur la perle qu'on trouvera dans une huître pour payer la note. »
Il faudra, au nouveau président, beaucoup de travail, un grand courage, une bonne dose de sérénité et d’habileté pour entamer les véritables ruptures pour une refondation de notre chère république à terre.
Prions avec Léopold Sédar Senghor pour que le Seigneur place notre peuple à la droite du Père.
« On ne participe pas à la chasse à l’éléphant en se contentant de regarder passer son cadavre devant sa case. »
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Ces fossoyeurs de la République
Editions Mélonic, Québec juillet 2005
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime poésie
Editions Le Manuscrit, Paris mars 2008
Horreur au Palais, Coédition NEI/CEDA Abidjan Novembre 2010
Le peuple va très bientôt se débarrasser de son fardeau : Abdoulaye WADE. Nous le félicitons pour ce coup de maître asséné au maître du Wakhwakhet à cause de qui, aujourd’hui, nous comptons nos morts et mutilés de façon regrettable. Son entêtement est cynique et criminel. Mais les larmes du peuple, nous l’espérons, ne passeront pas à perte et profit au lendemain du deuxième tour. C’est pourquoi, nous demandons à tous les candidats, qui ne sont pas parvenus au second tour, de soutenir Macky SALL afin que nous puissions, très rapidement, tourner la page Wade et satisfaire la nécessité, pour notre cher Sénégal, d’avoir un gouvernement de large majorité qui met en avant la compétence, le sérieux et la sincérité vis-à-vis du peuple sénégalais pour le rétablissement de la cohésion sociale et la marche vers un développement efficace.
Une amie écrivaine française d’origine algérienne rencontrée lors d’une croisière artistique, au détour d’une discussion sur la tortuosité de beaucoup de nos hommes politiques, me rappela le propos de Tristan Bernard : « Les hommes sont toujours sincères. Ils changent de sincérité, voilà tout. » L’ironique vérité d’une telle assertion, dans plusieurs cas, nous désole. Nous espérons que cette fois-ci, au second tour, l’opposition ne manquera pas son rendez-vous avec le peuple à cause d’une absence, en son sein, d’une cohésion autour de l’essentiel afin de susciter un enthousiasme populaire autour de la victoire de son candidat le mieux placé : Macky.
Ce qui est en train de se produire a déjoué tous les pronostics des tenants du pouvoir qui sont aujourd’hui surpris et aux abois. En poussant Wade au second tour, le peuple a certainement voulu le sanctionner d’être trop suffisant, sans pitié et versatile dans son discours et ses actes depuis 2000. Nous espérons que de tels comportements n’habiteront plus jamais un président de la république du Sénégal car, alors, le combat mené jusqu’ici par ses dignes fils pour le respect des libertés individuelles et collectives et la consolidation de la démocratie et de la responsabilité citoyenne en pâtira gravement.
La presse, certains intellectuels engagés, Y’en a marre et toutes les forces vives du pays ont fait ce qu’ils ont pu pour donner leur partition à la conscientisation des masses sur les tares qui gangrènent l’évolution de notre démocratie et de notre économie. Et c’est cela qui a été, en grande partie, déterminant dans cette victoire à mis parcours du peuple sur Wade et sa cour de laudateurs. Les outils du pouvoir en matière de trafic d’influence et d’achat de conscience sont terribles, immenses. Cependant, ils n’ont pas réussi, cette-fois-ci, à prouver leur suprématie sur la détermination du peuple à tourner la page Wade.
Mais, que la presse, certains intellectuels sérieux et engagés, Y’en a marre et toutes les forces vives du pays ne baissent pas les bras. Ils ont le suprême devoir de continuer à œuvrer pour ce peuple, à servir de rempart à la démocratie sinon, l’avenir de notre nation risque d’être gravement secouée par les calculs malsains de Serigne Mbacké Ndiaye et consorts qui osent parler d’une victoire de Wade au premier tour. L’arbitraire et l’autoritarisme qui ont accompagnés ce régime actuel depuis douze doivent disparaître.
Balayons ce régime en place pour poser les véritables actes pouvant conduire à solutionner les énormes crises qui secouent notre pays ! La tâche ne sera pas facile car le gouffre est énorme. Mon amie écrivaine française d’origine algérienne me disait encore un propos de Tristan Bernard qu’elle aime beaucoup : « Le comble de l'optimisme, c'est de rentrer dans un grand restaurant et compter sur la perle qu'on trouvera dans une huître pour payer la note. »
Il faudra, au nouveau président, beaucoup de travail, un grand courage, une bonne dose de sérénité et d’habileté pour entamer les véritables ruptures pour une refondation de notre chère république à terre.
Prions avec Léopold Sédar Senghor pour que le Seigneur place notre peuple à la droite du Père.
« On ne participe pas à la chasse à l’éléphant en se contentant de regarder passer son cadavre devant sa case. »
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Ces fossoyeurs de la République
Editions Mélonic, Québec juillet 2005
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime poésie
Editions Le Manuscrit, Paris mars 2008
Horreur au Palais, Coédition NEI/CEDA Abidjan Novembre 2010
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