La situation alarmante actuelle des industries chimiques du Sénégal commence à faire jaser. Ainsi, le conseil national des dirigeants d'entreprises du Sénégal SN CNDES (INNOVATION-CROISSANCE) et le groupe secteur privé et développement (GSPD) et des membres des Industries ont décidé de prévenir pour sauver ce fleuron de l’économie sénégalaise.
En conférence de presse ce vendredi 07 juin 2024, ces organisations ont proposé des pistes de solutions. La principale consiste à « la reprise du contrôle des ICS par le Sénégal ». Face à la presse, Abdoul Aziz Ndiaye, ancien employé de SENCHIM filiale des ICS explique que « cet objectif peut être atteint sans bourse délier, ni contentieux. Le Sénégal détient suffisamment d'arguments à faire valoir. La déclaration du chef de l'Etat pour une renégociation équilibrée des contrats considérés, le renouvellement de la convention Etat Sénégal / ICS doit être reconsidéré » dit-il.
Poursuivant son argumentaire, il note que l’Etat détient des arguments juridiques, politiques et financiers. « Les dispositions du code minier sur les renouvellements de concession (évaluation préalable) et sur le paiement de la redevance minière ; Entre redevance minière, recettes de vente d'acide détournées, surfacturation de matières premières, les ICS / Indorama doivent 300 milliards au Sénégal » argumente-t-il pour convaincre à l’Etat de récupérer définitivement les ICS et d’ouvrir le capital au secteur privé national. « Si l'Etat du Sénégal récupère le contrôle des ICS en redevenant l'actionnaire majoritaire, il pourra ouvrir le capital au secteur privé national » conclut-il.
En conférence de presse ce vendredi 07 juin 2024, ces organisations ont proposé des pistes de solutions. La principale consiste à « la reprise du contrôle des ICS par le Sénégal ». Face à la presse, Abdoul Aziz Ndiaye, ancien employé de SENCHIM filiale des ICS explique que « cet objectif peut être atteint sans bourse délier, ni contentieux. Le Sénégal détient suffisamment d'arguments à faire valoir. La déclaration du chef de l'Etat pour une renégociation équilibrée des contrats considérés, le renouvellement de la convention Etat Sénégal / ICS doit être reconsidéré » dit-il.
Poursuivant son argumentaire, il note que l’Etat détient des arguments juridiques, politiques et financiers. « Les dispositions du code minier sur les renouvellements de concession (évaluation préalable) et sur le paiement de la redevance minière ; Entre redevance minière, recettes de vente d'acide détournées, surfacturation de matières premières, les ICS / Indorama doivent 300 milliards au Sénégal » argumente-t-il pour convaincre à l’Etat de récupérer définitivement les ICS et d’ouvrir le capital au secteur privé national. « Si l'Etat du Sénégal récupère le contrôle des ICS en redevenant l'actionnaire majoritaire, il pourra ouvrir le capital au secteur privé national » conclut-il.