Des ONG internationales intervenant au Niger ont réclamé mardi à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) un allègement de ses sanctions contre Niamey pour permettre l'entrée par le Bénin voisin d'une aide humanitaire d'urgence.
Cette vingtaine d'organisations demandent notamment "la réouverture immédiate" de la frontière avec le Bénin, bloquée en raison des sanctions régionales, pour faciliter l'entrée de l'aide humanitaire au Niger, où plus de 4,3 millions de personnes ont besoin d'une assistance urgente selon elles.
A l'issue d'un sommet dimanche à Abuja, la Cedeao a maintenu ses sanctions économiques et financières imposées au Niger après le coup d'Etat du 26 juillet, conditionnant leur allègement à une "transition courte" notamment.
"Les ONG internationales du Niger expriment leur profonde déception face à l'absence d'exemptions humanitaires accordées par la Cedeao au régime de sanctions prises contre le Niger", ont dénoncé dans un communiqué ces organisations dont Acted, Oxfam, le Norwegian Refugee Council (NRC) et Médecins du Monde.
"Nous demandons l’ouverture immédiate de la frontière entre le Bénin et le Niger à l’aide humanitaire", plaident ces ONG qui déplorent que la Cedeao n'ait "pas tenu compte des appels" de la communauté humanitaire "pour garantir que les civils du Niger aient accès à une aide vitale".
"Nous voulons convaincre les chefs d'Etat de la Cedeao de dire expressément qu'il y a des exemptions humanitaires aux sanctions", a précisé à l'AFP Ousmane Drabo, porte-parole régional du NRC.
"Nous avons fourni un accès pour des biens médicaux et humanitaires mais les autorités militaires refusent de l'utiliser", avait assuré dimanche, le président de la Commission de la Cedeao, Omar Touray.
Dans leur communiqué, les ONG estiment que des exemptions humanitaires "atténueraient les souffrances" de plus de 4,3 millions de Nigériens "ayant un besoin urgent d’aide humanitaire" et "pour lesquels les conséquences s'aggravent de jour en jour".
L’absence d’exemption humanitaire "risque de compromettre sérieusement l’accès à l’assistance médicale, à la nourriture et à d’autres besoins essentiels pour les populations les plus vulnérables du Niger", a souligné Mohammed Chikhaoui, représentant humanitaire de ces ONG internationales exerçant au Niger.
Selon lui, plus de 2 millions de personnes ont été confrontées à l’insécurité alimentaire entre octobre et décembre 2023, ce qui a contraint 15% de la population à déménager faute d’accès à la nourriture ou à l’assistance.
Cette vingtaine d'organisations demandent notamment "la réouverture immédiate" de la frontière avec le Bénin, bloquée en raison des sanctions régionales, pour faciliter l'entrée de l'aide humanitaire au Niger, où plus de 4,3 millions de personnes ont besoin d'une assistance urgente selon elles.
A l'issue d'un sommet dimanche à Abuja, la Cedeao a maintenu ses sanctions économiques et financières imposées au Niger après le coup d'Etat du 26 juillet, conditionnant leur allègement à une "transition courte" notamment.
"Les ONG internationales du Niger expriment leur profonde déception face à l'absence d'exemptions humanitaires accordées par la Cedeao au régime de sanctions prises contre le Niger", ont dénoncé dans un communiqué ces organisations dont Acted, Oxfam, le Norwegian Refugee Council (NRC) et Médecins du Monde.
"Nous demandons l’ouverture immédiate de la frontière entre le Bénin et le Niger à l’aide humanitaire", plaident ces ONG qui déplorent que la Cedeao n'ait "pas tenu compte des appels" de la communauté humanitaire "pour garantir que les civils du Niger aient accès à une aide vitale".
"Nous voulons convaincre les chefs d'Etat de la Cedeao de dire expressément qu'il y a des exemptions humanitaires aux sanctions", a précisé à l'AFP Ousmane Drabo, porte-parole régional du NRC.
"Nous avons fourni un accès pour des biens médicaux et humanitaires mais les autorités militaires refusent de l'utiliser", avait assuré dimanche, le président de la Commission de la Cedeao, Omar Touray.
Dans leur communiqué, les ONG estiment que des exemptions humanitaires "atténueraient les souffrances" de plus de 4,3 millions de Nigériens "ayant un besoin urgent d’aide humanitaire" et "pour lesquels les conséquences s'aggravent de jour en jour".
L’absence d’exemption humanitaire "risque de compromettre sérieusement l’accès à l’assistance médicale, à la nourriture et à d’autres besoins essentiels pour les populations les plus vulnérables du Niger", a souligné Mohammed Chikhaoui, représentant humanitaire de ces ONG internationales exerçant au Niger.
Selon lui, plus de 2 millions de personnes ont été confrontées à l’insécurité alimentaire entre octobre et décembre 2023, ce qui a contraint 15% de la population à déménager faute d’accès à la nourriture ou à l’assistance.