DAKARACTU.COM Abdoulaye Wade, qui déclarait que "les Etats n'ont pas des amis, ils ont des intérêts" au moment de rompre les relations diplomatique du Sénégal avec Taiwan pour renouer avec la Chine, apprend à ses dépens la réalité de cette assertion. Et de par l'action d'un héritier de Charles De Gaulle, l'auteur de cette phrase.
Nicolas Sarkozy, le gaulliste qui dirige aujourd'hui la France, a usé et abusé de la collaboration de son homologue sénégalais pour obtenir une caution africaine au moment où il livrait une guerre au colonel Kadhafi contre l'avis de l'Union africaine. Dans le rôle de l'Africain de service, Wade s'est rendu à Benghazi, escorté par deux Mirage français, pour, à partir de cette ville tenue par la rébellion soutenue par les forces de l'Otan, traiter le Guide libyen de dictateur et demander son départ.
Croyant pouvoir tirer profit de ce geste, qui lui a valu une désapprobation de presque tous ses pairs africains, le numéro un sénégalais est très mal récompensé en retour. C'est à peine si Sarkozy ne lui a pas dit qu'il est le prochain sur la liste, après Kadhafi, s'il persiste à vouloir se présenter à l'élection présidentielle de février 2012. Le numéro un français l'a snobé tout au long de la rencontre internationale sur l'avenir de la Libye. Point de tête-à-tête, pas même une photo à l'occasion du dîner offert, auquel Sarkozy s'est fait représenter par son Premier ministre, François Fillon. Le numéro un français est "ferré" sur la question du Sénégal par le président américain, Barack Obama, qui, au vu des rapports de Marcia Bernicat, l'ex-ambassadeur des Etats-Unis à Dakar qu'il appelle "my sister", éprouve une réelle détestation pour le régime Wade.
Nicolas Sarkozy, le gaulliste qui dirige aujourd'hui la France, a usé et abusé de la collaboration de son homologue sénégalais pour obtenir une caution africaine au moment où il livrait une guerre au colonel Kadhafi contre l'avis de l'Union africaine. Dans le rôle de l'Africain de service, Wade s'est rendu à Benghazi, escorté par deux Mirage français, pour, à partir de cette ville tenue par la rébellion soutenue par les forces de l'Otan, traiter le Guide libyen de dictateur et demander son départ.
Croyant pouvoir tirer profit de ce geste, qui lui a valu une désapprobation de presque tous ses pairs africains, le numéro un sénégalais est très mal récompensé en retour. C'est à peine si Sarkozy ne lui a pas dit qu'il est le prochain sur la liste, après Kadhafi, s'il persiste à vouloir se présenter à l'élection présidentielle de février 2012. Le numéro un français l'a snobé tout au long de la rencontre internationale sur l'avenir de la Libye. Point de tête-à-tête, pas même une photo à l'occasion du dîner offert, auquel Sarkozy s'est fait représenter par son Premier ministre, François Fillon. Le numéro un français est "ferré" sur la question du Sénégal par le président américain, Barack Obama, qui, au vu des rapports de Marcia Bernicat, l'ex-ambassadeur des Etats-Unis à Dakar qu'il appelle "my sister", éprouve une réelle détestation pour le régime Wade.