Depuis quelques semaines, l'atmosphère s'est gâtée au commissariat central de Pikine, l'un des départements les plus chauds du Sénégal. En effet, à la faveur de la fameuse affaire de vol d'une montre en diamant par un flic, des esprits malins se sont engouffrés dans la brèche pour attaquer le commissaire Adramé Sarr. Mal leur en a pris, puisque la population de Pikine s'est constituée en bouclier contre ce qu'elle qualifie de "cabale contre l'un des meilleurs commissaires que Pikine ait connu". Retour sur les péripéties d'une opération de lynchage ratée et qui n'a pas révélé tous ses secrets.
La police est un monde à part, où il se passe des pratiques et des choses peu ordinaires. Le commissariat de la ville de Pikine n’échappe pas à la règle.
Il y a une dizaine de jours en effet, la presse avait ébruité le vol d'une montre en diamant qui avait mobilisé la redoutable Division des investigations criminelles (DIC). Au finish, l'affaire tant gonflée par la presse, s'est révélée être un traquenard contre le commissaire Sarr, dont les faits d'armes dans cette banlieue difficile parlent d'eux-mêmes. En réalité, comme le confirment nos confrères de Grand'Place le 26 mai dernier, il n'a jamais été question d'arrestation de 3 policiers mais plutôt d'un seul flic en civil qui n'était même pas en service. Nos confrères de souligner que "depuis l'éclatement de l'affaire, des voix autorisées du département de Pikine se sont fait entendre. Elles ont dénoncé avec énergie, la citation du nom du commissaire Adramé Sarr, et soupçonnent un coup fourré contre celui-ci".
Ousmane Diop, Imam ratib de la grande mosquée de Pikine est certainement le plus remonté contre ce qu'il qualifie de "cabale contre leur commissaire". Le guide religieux soutient mordicus que les habitants ont retrouvé la sécurité depuis depuis l'affectation du commissaire à Pikine. "Les gangsters avaient leur niche entre la mosquée, le stade Alassane Djigo et le marché syndicat. Ils volaient, agressaient les passants et régnaient en maîtres absolus à partir de 20h. Mais depuis l'arrivée du commissaire Sarr, Pikine connait une sécurité que tout le monde peut constater".
Effectivement, les chiffres plaident en faveur du commissaire : en trois mois, 700 personnes ont été arrêtées pour des pratiques délictuelles, 287 autres alpaguées à Guinaw rail, l'un de ces coins chauds du département. Avec 5 délinquants envoyés par jour au parquet, le commissaire Sarr a fait en 6 mois de présence ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait fait dans cette ville réputée criminogène.
Dans tous les cas, cette tentative de liquidation d'un travailleur acharné démontre encore une fois, que c'est difficile de réaliser des performances dans un pays où on flingue toujours les têtes qui émergent. C'est comme si au Sénégal, il est interdit de réussir...
La police est un monde à part, où il se passe des pratiques et des choses peu ordinaires. Le commissariat de la ville de Pikine n’échappe pas à la règle.
Il y a une dizaine de jours en effet, la presse avait ébruité le vol d'une montre en diamant qui avait mobilisé la redoutable Division des investigations criminelles (DIC). Au finish, l'affaire tant gonflée par la presse, s'est révélée être un traquenard contre le commissaire Sarr, dont les faits d'armes dans cette banlieue difficile parlent d'eux-mêmes. En réalité, comme le confirment nos confrères de Grand'Place le 26 mai dernier, il n'a jamais été question d'arrestation de 3 policiers mais plutôt d'un seul flic en civil qui n'était même pas en service. Nos confrères de souligner que "depuis l'éclatement de l'affaire, des voix autorisées du département de Pikine se sont fait entendre. Elles ont dénoncé avec énergie, la citation du nom du commissaire Adramé Sarr, et soupçonnent un coup fourré contre celui-ci".
Ousmane Diop, Imam ratib de la grande mosquée de Pikine est certainement le plus remonté contre ce qu'il qualifie de "cabale contre leur commissaire". Le guide religieux soutient mordicus que les habitants ont retrouvé la sécurité depuis depuis l'affectation du commissaire à Pikine. "Les gangsters avaient leur niche entre la mosquée, le stade Alassane Djigo et le marché syndicat. Ils volaient, agressaient les passants et régnaient en maîtres absolus à partir de 20h. Mais depuis l'arrivée du commissaire Sarr, Pikine connait une sécurité que tout le monde peut constater".
Effectivement, les chiffres plaident en faveur du commissaire : en trois mois, 700 personnes ont été arrêtées pour des pratiques délictuelles, 287 autres alpaguées à Guinaw rail, l'un de ces coins chauds du département. Avec 5 délinquants envoyés par jour au parquet, le commissaire Sarr a fait en 6 mois de présence ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait fait dans cette ville réputée criminogène.
Dans tous les cas, cette tentative de liquidation d'un travailleur acharné démontre encore une fois, que c'est difficile de réaliser des performances dans un pays où on flingue toujours les têtes qui émergent. C'est comme si au Sénégal, il est interdit de réussir...