Le député non-inscrit Ndèye Fatou Touré a dénoncé, vendredi à Dakar, le non-respect, dans la compsoition du bureau de l’Assemblée nationale, de la loi instituant la parité hommes-femmes dans les fonctions électives.
La chambre basse du Parlement sénégalais vient de renouveler son bureau, lors de l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2011-2012.
De cinq dans le bureau de la session 2010-2011, le nombre de femmes est passé à six dans le nouveau bureau de l’Assemblée nationale, qui est constitiué de 17 membres. Deux d’entre elles, Khadidiatou Diédhiou et Ndèye Gaye Cissé sont vice-présidentes de l’institution, tandis que Gnagna Touré, Astou Kane Sall et Fatou Younouss Aidara parmi les secrétaires élus secrétaires. Awa Diop est élue questeur.
‘’La loi sur la parité n’est pas appliquée’’ au nouveau bureau de l’Assemblée nationale, a dénoncé Ndèye Fatou Touré. Elle a fait remarquer que l’actuel bureau compte six femmes, autant qu’il y en avait au moment du vote du projet de loi instituant la parité hommes-femmes, en mai 2010, par l’Assemblée nationale et le Sénat.
‘’Il n’y a même pas de volonté de l’appliquer. […] On constate qu’il y a une absence de volonté politique, qui se manifeste dans l’élection des membres du bureau’’ actuel, a-t-elle soutenu.
‘’Je ne parle pas pour moi-même. […] Je ne réunis pas les conditions pour être membre du bureau, parce que je suis non-inscrite. Je ne suis pas éligible, parce que pour cela il faut être présenté par un groupe parlementaire. Moi, j’ai choisi d’être non-inscrite’’, a précise Ndèye Fatou Touré.
‘’J’aurais été ravie, aujourd’hui, de voir dans le bureau, au moins huit des femmes du Groupe libéral et démocartique et du Groupe démocratie et progrès.’’
‘’L’année dernière, lors de l’élection du bureau, un obstacle juridique avait été posé devant nous (les femmes), à savoir l’inexistence d’un décret d’application de la loi sur la parité pour en préciser les termes. Maintenant, le décret d’application existe, depuis le mois de mai. La loi est promulguée et est entrée en vigueur’’, a-t-elle fait valoir.
Le président du Groupe libéral et démocratique (majorité), Doudou Wade, a dit que qu’il est encore impossible d’appliquer de façon absolue la loi sur la parité à la composition du bureau de l’Assemblée nationale.
‘’Il convient de préciser que la législature en cours a été mise en place avant la loi sur la parité. Ce qui a eu pour résultat un rapport inégal entre hommes et femmes’’, au plan numérique, l’institution étant composée de 115 hommes et de 35 femmes, écrit le président du Groupe libéral et démocratique, Doudou Wade, dans un communiqué.
‘’Malgré l’impossibilité d’aplliquer de façon absolue cette loi sur la parité en l’état actuel de la compsoition de notre assamblée, il convient de reconnaître que l’esprit de cette loi a été pris en compte dans le renouvellement de nos organes’’, a-t-il argué dans le communiqué.
‘’La loi ne règle pas les problèmes du passé. Nous ne sommes pas dans une assemblée d’origine paritaire’’, a-t-il ajouté lors d’un point de presse, laissant la législature actuelle ne peut être rigoureusement soumise à la loi sur la parité, pour avoir été élue (en juin 2007) avant elle.
( APS )
La chambre basse du Parlement sénégalais vient de renouveler son bureau, lors de l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2011-2012.
De cinq dans le bureau de la session 2010-2011, le nombre de femmes est passé à six dans le nouveau bureau de l’Assemblée nationale, qui est constitiué de 17 membres. Deux d’entre elles, Khadidiatou Diédhiou et Ndèye Gaye Cissé sont vice-présidentes de l’institution, tandis que Gnagna Touré, Astou Kane Sall et Fatou Younouss Aidara parmi les secrétaires élus secrétaires. Awa Diop est élue questeur.
‘’La loi sur la parité n’est pas appliquée’’ au nouveau bureau de l’Assemblée nationale, a dénoncé Ndèye Fatou Touré. Elle a fait remarquer que l’actuel bureau compte six femmes, autant qu’il y en avait au moment du vote du projet de loi instituant la parité hommes-femmes, en mai 2010, par l’Assemblée nationale et le Sénat.
‘’Il n’y a même pas de volonté de l’appliquer. […] On constate qu’il y a une absence de volonté politique, qui se manifeste dans l’élection des membres du bureau’’ actuel, a-t-elle soutenu.
‘’Je ne parle pas pour moi-même. […] Je ne réunis pas les conditions pour être membre du bureau, parce que je suis non-inscrite. Je ne suis pas éligible, parce que pour cela il faut être présenté par un groupe parlementaire. Moi, j’ai choisi d’être non-inscrite’’, a précise Ndèye Fatou Touré.
‘’J’aurais été ravie, aujourd’hui, de voir dans le bureau, au moins huit des femmes du Groupe libéral et démocartique et du Groupe démocratie et progrès.’’
‘’L’année dernière, lors de l’élection du bureau, un obstacle juridique avait été posé devant nous (les femmes), à savoir l’inexistence d’un décret d’application de la loi sur la parité pour en préciser les termes. Maintenant, le décret d’application existe, depuis le mois de mai. La loi est promulguée et est entrée en vigueur’’, a-t-elle fait valoir.
Le président du Groupe libéral et démocratique (majorité), Doudou Wade, a dit que qu’il est encore impossible d’appliquer de façon absolue la loi sur la parité à la composition du bureau de l’Assemblée nationale.
‘’Il convient de préciser que la législature en cours a été mise en place avant la loi sur la parité. Ce qui a eu pour résultat un rapport inégal entre hommes et femmes’’, au plan numérique, l’institution étant composée de 115 hommes et de 35 femmes, écrit le président du Groupe libéral et démocratique, Doudou Wade, dans un communiqué.
‘’Malgré l’impossibilité d’aplliquer de façon absolue cette loi sur la parité en l’état actuel de la compsoition de notre assamblée, il convient de reconnaître que l’esprit de cette loi a été pris en compte dans le renouvellement de nos organes’’, a-t-il argué dans le communiqué.
‘’La loi ne règle pas les problèmes du passé. Nous ne sommes pas dans une assemblée d’origine paritaire’’, a-t-il ajouté lors d’un point de presse, laissant la législature actuelle ne peut être rigoureusement soumise à la loi sur la parité, pour avoir été élue (en juin 2007) avant elle.
( APS )